1 1962, Les Chances de l’Europe. I. L’aventure mondiale des Européens
1 uccessifs intellectuels, techniques et religieux, créés en Mésopotamie, en Égypte et en Phénicie et de là transférés en Crète
2 l’histoire : car c’est sa quête elle-même qui la crée . Rechercher l’Europe, c’est la faire ! Elle existe dans sa recherche
3 s plus grands. Chercher plus loin, et de la sorte créer autant de risques qu’on résout de problèmes, telle est, je crois, la
2 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
4 nisations sont nées du droit des peuples, qui fut créé par des Européens dès les xvie et xviie siècles, on l’oublie trop s
5 ande que se réunissent les réfugiés huguenots qui créeront les fameuses gazettes françaises diffusées dans l’Europe entière, en
6 tirait son énergie du charbon, n’a pas seulement créé le décor sale et sans âme des faubourgs de nos capitales, elle a créé
7 t sans âme des faubourgs de nos capitales, elle a créé le prolétariat, elle a soumis toute une classe d’hommes à la machine
3 1962, Les Chances de l’Europe. III. L’Europe s’unit
8 plus tard, le Conseil de l’Europe et la Cour sont créés . Puis l’Assemblée (seulement consultative, hélas) est inaugurée à Str
9 ’un Centre européen de la culture. Et celui-ci se crée à Genève, dès 1949, tandis qu’on voit depuis une douzaine d’années se
10 esse autrichienne et allemande un premier appel à créer la « Paneurope ». En 1924 paraissait son Manifeste paneuropéen. Arist
11 x européens, etc. Bien d’autres instituts ont été créés depuis lors.
4 1962, Les Chances de l’Europe. IV. Les nouvelles chances de l’Europe
12 cation universelle. S’il est vrai que la fonction crée l’organe, c’est de cette vocation elle-même que doit venir l’impulsio
13 t la souveraineté de leurs États, pour la plupart créés par nous. Quant aux nations colonialistes de l’Europe, presque ruinée
14 pas d’invention russe. Ce n’est pas Popov qui l’a créé , mais c’est Karl Marx. Et qui était Karl Marx ? Un juif allemand, don
15 matériels cela va de soi, puisque l’Europe les a créés , institués, au lendemain des grandes découvertes, et que seules les t
16 nôtres : ce n’est point par hasard que l’Europe a créé l’ethnographie et l’archéologie, et la science des religions comparée
5 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
17 mplement un état de fait que l’Europe n’avait pas créé , et qui, loin de résulter de la colonisation, comme M. Fanon le répèt