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révèle qu’il est autant de voies que de personnes
créées
par lui. Je me dis parfois que ces voies sont toutes « hérétiques » a
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pour ce qui n’existe pas encore et que l’on veut
créer
par la persuasion du plus grand nombre. Laissons donc au siècle ses m
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nt. Ici une Église ne peut adopter des idéologies
créées
par d’autres. Sa parole n’aura de poids que si elle parle au nom de s
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forces de création lui échappent. Tout ce qui est
créé
est alors créé en dehors de l’Église ou en opposition à elle et devie
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ion lui échappent. Tout ce qui est créé est alors
créé
en dehors de l’Église ou en opposition à elle et devient difficile à
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ine et comme communauté. Sur ce plan tout reste à
créer
. Et quelque chose doit être créé si nous voulons éviter que la cultur
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an tout reste à créer. Et quelque chose doit être
créé
si nous voulons éviter que la culture de demain se développe selon de
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ues « communautés » de femmes ou d’hommes ce sont
créées
à la campagne. J’en connais trois en Suisse et une en Bourgogne, près
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s obstacles extérieurs et non nécessaires qui ont
créé
tant de malentendus, tant de polémiques évitables ? Quand les calvini
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e, sans limites et sans foyer. Sans espérance, il
crée
des utopies. Sans obéissance, il imagine des lois fatales. Sans Messi
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de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la fin
crée
ses moyens. Cette hypothèse est aujourd’hui démodée. On revient à la
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celui de la littérature, les atmosphères qu’elles
créent
, les problèmes qu’elles envisagent, les valeurs morales qu’elles tien
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s le titre qui m’est proposé. L’emploi du verbe «
créer
» en relation avec l’activité humaine est, je crois, plutôt récent. C
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suis pas sûr du tout que l’homme soit capable de
créer
, au vrai sens de ce terme, c’est-à-dire de produire un changement abs
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composait un tableau. Aujourd’hui, on dit qu’il «
crée
» une symphonie, qu’il « crée » des formes. Personne ne peut prouver
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hui, on dit qu’il « crée » une symphonie, qu’il «
crée
» des formes. Personne ne peut prouver qu’un homme crée quelque chose
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des formes. Personne ne peut prouver qu’un homme
crée
quelque chose, puisque personne ne connaît la totalité des choses exi
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, et que la fonction propre à l’artiste soit « de
créer
de la beauté », comme on dit. J’avouerai que je n’en suis pas sûr. Et
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d’art classique, une œuvre de Bach, par exemple,
crée
de l’ordre dans l’homme, évoque l’ordre du monde, rend ses lois sensi
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coutume de dire au xxe siècle : 1. que l’artiste
crée
2. qu’il incarne dans ses œuvres certaines réalités, et 3. qu’il est
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Les trois verbes courants que je viens de citer :
créer
, incarner, inspirer, évoquent irrésistiblement les attributs de la Sa
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nte Trinité. Si l’on a pu dire de l’artiste qu’il
crée
, ce n’est pas seulement par l’effet d’une surestimation prométhéenne
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as. L’homme ne peut que ré-arranger ce que Dieu a
créé
ex nihilo. Mais dans l’amour de l’artiste pour l’œuvre qu’il détache
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le ? Moi, ou l’Autre ? Telle est la situation que
crée
dans l’homme l’intervention du Saint-Esprit. Encore une fois, je n’en
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exalte et déprime à la fois ses victimes ; elle a
créé
notre littérature aux dépens de notre morale ; et aujourd’hui, sous s
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’une seule voie : instituons le plan quinquennal,
créons
une industrie puissante, faisons mieux que l’Amérique, devenons encor
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ar l’argent distribué aux masses ne manque pas de
créer
du bonheur. Pour réussir, il faut une discipline. Pour la maintenir,
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unisme n’est pas pour nous un état qui doive être
créé
, un idéal… Nous appelons communisme le mouvement effectif qui supprim
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t les Romains, les Aztèques et les Mayas, avaient
créé
des ordres stables. Leurs prêtres et leurs princes avaient réponse à
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e provient de notre foi, et nos incertitudes sont
créées
par la nature même de nos certitudes. Ce paradoxe s’explique d’une ma
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insi, chaque réussite de la recherche occidentale
crée
de nouvelles incertitudes, appelant de nouveaux progrès, c’est-à-dire
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ial. Il s’oriente vers l’anarchie. À ce moment se
crée
un sentiment de vide social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’où
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cuménique, la subversion des valeurs universelles
créées
par l’évangélisation de la conscience occidentale. D’autre part, si l
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fidèles à leur chef, elles savent qu’il règne et
crée
pour ceux qui croient la possibilité de faire ce qu’il demande. Dans
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ligion de l’homme », ou du surhomme, est encore à
créer
, et le temps presse !) Chargées d’éléments traditionnels, condensant
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, et plus qu’on ne pense en URSS, n’aurait-il pas
créé
l’illusion romantique d’un renouveau de la liberté, d’un faux réveil
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opose à l’intelligence un rôle nouveau : celui de
créer
la liberté en la cherchant, en acceptant d’envisager ses risques et d
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, formé par le catholicisme — il y insistait —, a
créé
son mouvement en Bavière, que Mussolini a opposé une Rome socialiste
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e christianisme a pris ses formes et structures a
créé
d’autre part la science et la technique. Or cette science, cette tech
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dentale, que le monde entier s’efforce d’adopter,
crée
partout des conditions nouvelles et donc des problèmes nouveaux qui n