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déologie, de l’économie, de l’état civil et de la
culture
serait proprement délirante si elle ne s’expliquait pas nécessairemen
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créatrices. Comparée à d’autres civilisations ou
cultures
, l’Europe est caractérisée par une extrême diversité, due aux sources
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xtrême diversité, due aux sources multiples de sa
culture
, et aux valeurs souvent contradictoires qu’elle a héritées de la Grèc
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programme du Conseil en matière d’éducation et de
culture
». Je crois qu’il serait juste d’ajouter à ces dispositions technique
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ation représente au contraire « une communauté de
culture
», une réalité spirituelle, élective et non native. Elle est le fait
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jamais de chanter la gloire du petit État dans la
culture
européenne, qui est née de lui. Le petit État présente sur le grand à
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dévaster sans mesure. Mais dans le domaine de la
culture
au sens le plus large du terme (qui englobe les sciences exactes, nat
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de sa cour, Bayreuth, Salzbourg… Toute la grande
culture
de l’Europe est née de foyers locaux ou régionaux, et ne doit rien au
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es. En revanche la langue, qui est l’âme de toute
culture
, ne connaît pas les frontières politiques nées du hasard des guerres
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illénaire ! Voilà qui fait sentir à quel point la
culture
et la politique des États vivent dans des mondes sans commune mesure.
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duit —, il est d’autres frontières, au sein de la
culture
même, qu’il importe avant tout d’effacer dans nos têtes, et ce sont l
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i que j’ai vécu l’un des plus hauts moments de la
culture
européenne. Après la création mondiale, dans le chœur de la basilique
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e, les ressources du sous-sol et l’état civil, la
culture
et les idéologies partisanes au pouvoir. Or, en admettant, contre to
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mour » tel qu’on le parle et qu’on le vit dans la
culture
occidentale, à la différence de l’amour tel qu’il est codifié et vécu
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our tel qu’il est codifié et vécu dans les autres
cultures
, se trouve lié dans sa genèse permanente à l’expression, premièrement
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la sorte (à peu d’exceptions près) à l’aire de la
culture
occidentale. L’amour sentimental est le degré inférieur de la passion
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e désir par le raffinement de ses expressions, la
culture
du sentiment, le respect quasi religieux de la femme que l’on met sur
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en ordre quasi totalitaire de la nation et de la
culture
qu’on baptise aujourd’hui « le Grand Siècle », la passion imagine des
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un véritable stress social. Érotisation de la
culture
Éros et psyché Que Freud ait si profondément choqué la bourge
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êvé un avenir tout différent, celui de l’homme de
culture
et de méditation qu’il fut, en fait, d’une manière invisible mais rée
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le mieux, quand on le compare à l’homme d’autres
cultures
et civilisations. De cette affinité d’essence et d’existence entre la
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, que s’occuper de l’Europe et spécialement de sa
culture
, suppose que l’on s’occupe de la musique ; et, d’autre part, que la m
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, favoriser les échanges, qui sont la santé de la
culture
comme de l’économie, et, de la sorte, élever le niveau général. Mais
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e, assurent le rayonnement de la musique et de la
culture
européennes ont été reçus en qualité de membres associés. Israël et O
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’activité artistique tout à fait spécifique de la
culture
européenne. Ni dans l’Antiquité, ni dans les civilisations sacrées de
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t d’une manière générale, la popularisation de la
culture
. L’essor des festivals est un indice commode permettant de mesurer l’
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d’aujourd’hui, bien commun et œuvre commune de la
culture
européenne. « L’art est l’état d’esprit d’un jour de fête », disait F
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ou de mort pour un demi-milliard d’humains, leur
culture
(dont l’Université est un élément) et leurs manières de vivre. Et ce
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anière aussi de faire vivre l’Europe en vivant sa
culture
, qui est, à mes yeux, sa profonde identité. Cette culture a produit —
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qui est, à mes yeux, sa profonde identité. Cette
culture
a produit — comme déchets, selon Spengler — la civilisation mondiale
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ièmes des plus grands savants de notre ère. Cette
culture
peut périr demain, si les Européens ne la vivent plus, perdent le sen
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de l’Europe est simplement vital pour toute notre
culture
. Croyez-vous que l’Université n’est pas intéressée au premier chef à
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s intéressée au premier chef à la survie de cette
culture
? 20. Mal vue en Europe surtout et par ces masochistes invétérés qu
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e la cité. Il implique une économie dérivée de la
culture
et des accidents de l’histoire répercutés sur nos communautés : l’hor
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fribourgeois comme Reynold) et qui différencie la
culture
romande de celle de la France une et indivisible. Second fait : l’ent
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ait-il pas, entre les fondements séculaires de la
culture
et notre économie moderne, plus de liens et bien plus mystérieux, que
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ême édifié au cours des siècles une langue et une
culture
commune ? L’État-nation que je dénonce a 180 ans d’âge. Il a détruit,
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au mépris des réalités de sous-sol, de langue, de
culture
ou de région. Il ne faut pas s’étonner si les économistes ont tant de
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guerre permet de gommer toutes les différences de
culture
, de région, de classe ou de langue. Elle est le creuset où tous devie
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les méthodes de répression, ou la destruction des
cultures
locales — sont nées de la guerre et, fatalement, y conduisent. Vous v
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un long rapport dans lequel il expliquait que la
culture
française n’avait pas d’avenir en dehors de la culture européenne et
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re française n’avait pas d’avenir en dehors de la
culture
européenne et que celle-ci ne pourrait voir le jour que si l’Europe p
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tion et de la nécessité de créer une Europe de la
culture
. Depuis quarante ans, il répète que l’État-nation porte en lui la gue
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est encore perdu. Fondateur du Centre européen de
culture
à Genève, il a écrit une trentaine d’ouvrages : Penser avec les main
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du CEC : le CERN et la Fondation européenne de la
culture
» , Bulletin du CEC, n° 4, Genève, 1975. 29. Pierre Uri, art. cit. d
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rêvé tout autre chose, homme de méditation et de
culture
, au milieu de ses huit-mille volumes de collectionneur passionné. Et
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uis, née du Centre, la Fondation européenne de la
culture
, aujourd’hui transférée à Amsterdam. Dans quel esprit l’homme politiq