1 1978, Articles divers (1978-1981). 20 questions à Denis de Rougemont (22 février 1978)
1 de refaire sur leur base une Europe, celle de la culture et des échanges humains, la plus vraie. 15. Vous êtes un témoin de no
2 nt l’œuvre a marqué, marque plus que jamais notre culture européenne, a atteint maintenant la septantaine. Il reste étonnant de
2 1978, Articles divers (1978-1981). Un autre avenir pour la planète (février 1978)
3 éter l’union sacrée, de gommer les différences de culture , de région et de classe, de limiter les libertés, de prendre des mesu
3 1978, Articles divers (1978-1981). Pleine page sur Denis de Rougemont (14-15 mai 1978)
4 pporteur et j’ai proposé de faire l’Europe par la culture . L’idée s’est concrétisée. Nous sommes en 1978. N’êtes-vous pas trop
5 orer les voies de communication sans détruire nos cultures ou nos rues. Comme le problème est le même pour les communes voisines
4 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
6 politique conforme au vrai génie européen et à la culture commune de nos peuples, donnera lieu, un an après le congrès de La Ha
7 initial du CERN, à la Fondation européenne de la culture , ainsi qu’à une douzaine d’associations européennes d’enseignants, d’
8 sion soient élargis aux domaines du social, de la culture , et finalement de la politique commune des pays membres ; on voit bie
9 ope réelle, celle des Européens vivants, de leurs cultures et de leurs espoirs ? Mais alors comment pourrait-on avec un tel sang
10 ce de Lausanne consacrée en 1949 à l’Europe de la culture , slogan qui m’avait été dicté par Carlo Schmid, alors vice-président
5 1978, Articles divers (1978-1981). Dialogue-interview avec Denis de Rougemont (novembre 1978)
11 us faire croire que l’Europe est l’addition de 25 cultures nationales, alors qu’elle est la résultante millénaire des influences
6 1978, Articles divers (1978-1981). L’Europe est une culture commune (1978)
12 L’Europe est une culture commune (1978)a L’Europe, qui a dominé le monde pendant des siècle
13 prit. Telles sont donc les sources communes de la culture européenne, et nous en sommes tous tributaires — que nous soyons chré
14 généalogie de ces caractères distinctifs de notre culture . Un premier fait : la science s’est développée en Europe, et non pas
15 ’Europe et de ses conquêtes dans le domaine de la culture et de la civilisation, trouve ainsi un principe d’explication dans la
16 s peine à la voir. Seule, la comparaison avec des cultures orientales ou primitives nous en fait parfois prendre conscience. Rie
17 es régies par l’État que l’idée (hégélienne) de «  cultures nationales » s’est répandue. Inculquée à quatre générations, elle nou
18 nue quasi naturelle. Nous parlons couramment de «  culture française » (ou autrichienne, ou danoise), de « science allemande » (
19 iologie marxiste » ! En réalité, nos soi-disant «  cultures nationales » sont des découpages arbitraires, opérés sur l’héritage c
20 uses, mais seulement par rapport à l’ensemble. La culture vivante a toujours été le résultat d’échanges libres et d’influences
21 res présentes. L’illusion nationale concernant la culture s’autorise surtout de nos diversités linguistiques. Mais là encore, q
22 , le portrait, etc., ignorés ou proscrits par les cultures sacrées de l’Asie et du Proche-Orient. Quant à la science, on sait as
23 nt européen. Ainsi la vie et la vitalité de notre culture n’impliquent rien de moins que l’Europe tout entière, non seulement d
7 1979, Articles divers (1978-1981). Un foyer de culture (janvier 1979)
24 Un foyer de culture (janvier 1979)ae Je partirai de quatre observations qui auront val
25 ses sources. Cette unité de base est celle de la culture commune à tous les Européens d’aujourd’hui. D’Éphèse à la forêt de
26 oniriques du surréalisme, la part du rêve dans la culture occidentale. Faut-il enfin rappeler l’apport arabe, l’une des sources
27 le ? L’étrange homme européen L’unité de la culture européenne résultant non seulement de la confluence d’apports divers,
28 erdiraient de croire à l’existence d’une unité de culture , du moins assez consistante pour servir de fondement à une éventuelle
29 ique. Sur quoi, tout en restant sur le plan de la culture , on peut observer : 1° Que les différences de langue, de religion, de
30 t partie, par le seul fait qu’il le conteste ? La culture une et diverse des peuples de ce continent n’a pris conscience d’être
31 qu’une Europe fédérée fasse à leur France et à sa culture nationale ce que celle-ci fit jadis à ces propres nationalités. Mais
32 ur le sens du fédéralisme et sur la réalité d’une culture nationale. Les cultures nationales La fédération est la forme d
33 et sur la réalité d’une culture nationale. Les cultures nationales La fédération est la forme d’union qui par définition r
34 stitution fédéraliste de la Belgique. Quant aux «  cultures nationales », il m’est arrivé plus d’une fois de nier purement et sim
35 simplement leur existence, pour la raison que la culture en Europe a précédé de mille à deux-mille ans le phénomène stato-nati
36 ns tentent bel et bien de créer par décrets ces «  cultures nationales » synthétiques et ont parfois marqué certains succès dans
37 français a imposé un certain accent parisien à la culture dans l’Hexagoneaf. C’est au prix d’un appauvrissement très certain de
38 beaucoup moins grave — de l’accent oxonien de la culture britannique et du Hochdeutsch dans les pays germanophones. À cela se
39 s germanophones. À cela se borne la réalité des «  cultures nationales ». Elles n’existent qu’en tant qu’enseignées. Si elles s’é
40 t toujours été les deux éléments dynamiques de la culture en Europe. Toutes les créations culturelles de l’Europe, sans une seu
41 édéraliste qui anime l’Empire austro-hongrois, la culture peut y être à la fois régionale et cosmopolite. Il en résulte à Vienn
42 t exprimer demain les réalités créatrices de leur culture commune, elle ne pourra que traduire en formes et en institutions la
43 ont dépend le sort du monde. ae. « Un foyer de culture  », 30 jours d’Europe, Paris, n° 246, janvier 1979, p. 19-20. af. On
8 1979, Articles divers (1978-1981). Cet amour qui nous rendrait la liberté (mars 1979)
44 ge que l’Europe se distingue de toutes les autres cultures , mais par la confusion qu’elle entretient entre les notions d’Éros, d
9 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
45 de solution qu’à l’échelle d’une grande unité de culture , c’est-à-dire d’un continent au moins, l’Europe dans notre cas, celle
46 uction des sols par la progression du béton et la culture mécanisée ; la pénurie d’eau potable et l’extinction de centaines et
10 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
47 de solution qu’à l’échelle d’une grande unité de culture , c’est-à-dire d’un continent au moins, l’Europe dans notre cas, celle
48 ion des sols par la progression du béton et de la culture mécanisée ; la pénurie d’eau potable et l’extinction de centaines et
11 1979, Articles divers (1978-1981). Considérations sur une charte culturelle européenne : mémorandum (17 décembre 1979)
49 « d’accorder » mais bien plutôt de garantir à la culture — dans les limites de leurs pouvoirs — les franchises, droits et priv
50 esprit vers deux réalités qui sont l’Europe et la culture dans la mesure où elles sont conçues en relation indissociable, et no
51 s’agit de libérer les diversités créatrices de la culture en Europe, d’autre part, il s’agit d’assurer le rayonnement de l’Euro
52 à l’extérieur. 2. Des privilèges pour quelle «  culture  » ? Que signifie « culture » dans le titre de la charte projetée ?
53 lèges pour quelle « culture » ? Que signifie «  culture  » dans le titre de la charte projetée ? Il s’agit d’un concept à peu
54 dictionnaire de Littré, publié en 1865 définit la culture au sens figuré (le sens propre étant l’agriculture) soit comme cultur
55 é (le sens propre étant l’agriculture) soit comme culture des lettres, des sciences, des beaux-arts, soit comme instruction, éd
56 ception, une citation de J.‑J. Rousseau : « Si la culture des sciences est nuisible aux qualités guerrières, elle l’est encore
57 e Voltaire : « Des premiers ans du roi la funeste culture … N’avait que trop en lui corrompu la nature. » Le Petit Larousse en
58 esprit ». Suit un seul exemple : « Se livrer à la culture des lettres. » Il faut attendre 1965 — exactement un siècle après Lit
59 s le Petit Larousse la double définition du terme culture acceptée depuis plusieurs décennies par les philosophes, essayistes,
60 tistiques, etc., qui caractérise une société : la culture inca ; la culture hellénistique. » De son côté, le Petit Robert cite
61 ui caractérise une société : la culture inca ; la culture hellénistique. » De son côté, le Petit Robert cite des définitions fo
62 a Britannica, on y trouve trois définitions de la culture qui sont à la fois conformes à l’idée française de civilisation, et a
63 trois groupes de définitions, l’on déduira que la culture , pour le Français moyen, consiste à cultiver les lettres ; pour l’Ang
64 n caricaturant un peu : pour le Français moyen la culture consiste à lire des romans ; pour l’Anglais, à s’occuper des beaux-ar
65 Celles-ci sont en accord complet sur la notion de culture comme désignant l’ensemble des créations, techniques, comportements s
66 ux exemples. Édouard Herriot a dit un jour : « La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié. » Et T. S. Eliot a écrit31
67 a tout oublié. » Et T. S. Eliot a écrit31 : « La culture peut être définie simplement comme ce qui rend la vie digne d’être vé
68 nous est de ne retenir que les définitions de la culture susceptibles de légitimer, d’appeler ou au contraire de limiter stric
69 a fin de la Deuxième Guerre mondiale, le terme de culture commence à prendre dans le langage gouvernemental le sens qu’il avait
70 ations unies pour l’éducation, les sciences et la culture  », et qui réduirait donc cette dernière à la production littéraire et
71 ements et de leurs experts, le sens global du mot culture s’impose très vite. Le Congrès de l’Europe, qui se tient à La Haye en
72 , puis décidée par la Conférence européenne de la culture (Lausanne, 1949), on peut lire les définitions à la fois rigoureuses
73 ns à la fois rigoureuses et opérationnelles de la culture  : « Elle est ce qui donne un sens à l’existence, au travail comme aux
74 s initiales donne cette définition pratique de la culture  : Culture a la réputation d’être un mot vague. Et il est vrai qu’on
75 donne cette définition pratique de la culture : Culture a la réputation d’être un mot vague. Et il est vrai qu’on lui attribu
76 sens commun à toutes les acceptions du terme. La culture a toujours désigné l’action créatrice de l’homme, sur les choses ou s
77 oi-même ; domaine d’une création au second degré. Culture , en somme, égale nature plus homme. Ce qui est une autre manière de
78 me. Ce qui est une autre manière de dire que la culture est une affaire d’acquisition et donc d’éducation, mais aussi de créa
79 e. Si nous nous demandons maintenant ce qu’est la culture , nous allons voir que sa définition formelle ressemble étrangement, e
80 que l’on vient de donner du civisme. En effet, la culture pour un Européen, c’est sa participation au trésor commun des œuvres
81 double sens, d’abord réceptif, puis créateur. La culture , ainsi définie, ne saurait être opposée à la technique, qui n’exister
82 ns elle : 1. Gardons-nous d’opposer théoriquement culture et technique, comme s’il s’agissait de deux entités indépendantes et
83 it comprendre aussi que la technique dépend de la culture créatrice. L’avenir de l’Occident ne dépend pas de nos dividendes imm
84 ’indice de l’équilibre humain. Il appartient à la culture de concevoir cet équilibre éco-social, d’en formuler les conditions m
85 struosités. 4. Relations entre « Europe » et «  culture  » Dans le Rapport culturel présenté au Congrès de l’Europe, à La
86 l’on prend le mot dans son sens le plus large. La culture véritable n’est pas un ornement, un simple luxe, ni un ensemble de sp
87 te, c’est à l’esprit de ses habitants, c’est à sa culture qu’il le doit. La création, la transmission et l’élaboration de la cu
88 création, la transmission et l’élaboration de la culture n’ont jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une n
89 taient l’Europe comme un puzzle de nations, et sa culture comme l’addition d’une vingtaine de « cultures nationales » bien dist
90 sa culture comme l’addition d’une vingtaine de «  cultures nationales » bien distinctes, autonomes et rivales. Cette conception
91 u départ, il n’est pas une seule branche de notre culture qui ne résulte de mille échanges, tissant l’œuvre commune des Europée
92 leures justifications, sinon précisément de notre culture  ? C’est donc là qu’il s’agit d’attaquer son virus, dans les esprits,
93 ion, acquis sur les bancs de l’école. Agir sur la culture , et par elle, est donc la condition de notre sécurité et d’une possib
94 supériorité technique d’une société est à base de culture vivante et générale. Mais pendant que ces deux motifs agissaient et q
95 . D’une manière pragmatique et globale appelons «  culture  » ce qui a fait de l’Europe autre chose que ce qu’elle est physiqueme
96 e de Cham —, l’Europe est à nos yeux une unité de culture . Sur la base de cette unité intégrant les apports les plus divers au
97 nous : l’Europe, c’est très peu de chose plus une culture . Ce qui peut s’exprimer sous une forme encore plus ramassée, par la f
98 urope (E) égale masse médiocre (m) multipliée par culture intensive (c2). D’où je conclus : 1° Que le titre de « charte europé
99 us : 1° Que le titre de « charte européenne de la culture  » est au regard de l’histoire des idées redondant ; mais que le pléon
100 toire des idées redondant ; mais que le pléonasme culture européenne se justifie en tant que rappel à la spécificité de notre c
101 t que rappel à la spécificité de notre concept de culture comparé à ce que nous appelons par exemple culture congolaise, cultur
102 ulture comparé à ce que nous appelons par exemple culture congolaise, culture khmer, cultures précolombiennes, voire culture de
103 que nous appelons par exemple culture congolaise, culture khmer, cultures précolombiennes, voire culture des Îles Trobriand. 2°
104 ns par exemple culture congolaise, culture khmer, cultures précolombiennes, voire culture des Îles Trobriand. 2° Que la culture
105 e, culture khmer, cultures précolombiennes, voire culture des Îles Trobriand. 2° Que la culture européenne, dans la diversité s
106 nnes, voire culture des Îles Trobriand. 2° Que la culture européenne, dans la diversité sans exemple de ses sources (égyptienne
107 abrication délibérée, à fins de propagande) d’une culture européenne qui ne serait qu’une manière de parler, désignant l’additi
108 ère de parler, désignant l’addition d’autant de «  cultures nationales » qu’il y a d’États souverains dans l’Europe d’aujourd’hui
109 ’aujourd’hui. 3° Qu’il serait vain, en matière de culture , de vouloir poser à l’universalisme et de nier les spécificités conti
110 rvir l’humanité en général qu’en pratiquant notre culture particulière dans ses valeurs les plus hautes, celles qui convergent 
111 e sans l’apport créateur toujours renouvelé de sa culture . Mais pas de culture créatrice sans le libre dialogue entre personnes
112 eur toujours renouvelé de sa culture. Mais pas de culture créatrice sans le libre dialogue entre personnes et communautés, sans
113 té des esprits. 5. Éléments constituants de la culture européenne, aujourd’hui Telle étant aujourd’hui la culture au sens
114 péenne, aujourd’hui Telle étant aujourd’hui la culture au sens le plus généralement accepté par ceux qui y ont réfléchi, qui
115 issant le rôle des pouvoirs publics en matière de culture , d’une part ; et d’autre part les privilèges, droits et devoirs, prio
116 atalogue sommaire des éléments constitutifs de la culture en Europe 1. Religions, pratiques actuelles, histoire, études comp
117 odes, ameublement. 39. Voyages. 40. Dialogue des cultures (impact de la civilisation industrielle, scientifico-technique dévelo
118 o-technique développée en Occident sur les autres cultures , recherche de nouveaux équilibres). Principe de cohérence de ces é
119 che. C’est la question des fins dernières de « la culture  » qui se pose alors, par quoi sommes-nous attirés, et à quoi tendons-
120 de facteur de paix, et sur la base d’une unité de culture dont la finalité dernière soit la liberté des personnes dans la commu
121 examinons rapidement quels sont les aspects de la culture hors d’atteinte des pouvoirs publics, et lesquels pourraient être fav
122 ements pris par les gouvernements à l’égard de la culture , et que ces contraintes prévaudront, dans les domaines définis par la
123 r ; — que les gouvernements ne sauraient aider la culture qu’en levant les obstacles légaux ou les gênes partisanes s’opposant
124 erté d’expression des créateurs et porteurs de la culture ou en leur accordant le cas échéant les moyens matériels requis ; — q
125 — que les garanties et subventions accordées à la culture doivent en principe avoir priorité sur les aides à l’économie, celle-
126 Un des premiers articles devrait rappeler que la culture européenne est antérieure et supérieure à tous les découpages « natio
127 culturel, et de montrer en toute occasion que la culture dans chacun de nos pays s’est toujours nourrie de grands courants et
128 taient pas avant 1919 : n’avaient-ils donc pas de culture  ?) II. Chacun de nos États garantira sans restriction d’aucune sorte
129 toujours été dans les périodes de vitalité de la culture — des échanges de découvertes à l’état naissant, de produits originau
130 isation dans la perspective globale de l’unité de culture qu’est l’Europe, et de la mise en valeur de la communauté fondamental
131 ôt qu’organisateurs) de toutes les branches de la culture . (On pensera que cela va de soi. Mais on voit au contraire que, trop
132 and temps d’établir en Europe une politique de la culture et des recherches, dominée par des vues d’ensemble et tenant compte d
133 is, 1950. 31. Dans Notes towards a definition of culture . 32. Motif invoqué par Churchill dans son discours de Zurich (1946)
134 ès propres pour les sciences et les arts [donc la culture ]. » En 1679, Robbe, géographe de Louis XIV, écrit dans Méthode pour a
12 1979, Articles divers (1978-1981). Hypothèses directrices pour la recherche d’un modèle de région transfrontalière (1979)
135 éologie (hier religion), l’économie, l’ethnie, la culture et la défense militaire. S’il se trouvait qu’un jour — qui ne s’est j
136 mple, mais qui a sans aucun doute marqué toute la culture de la région et laissé des traces profondes dans l’inconscient de ses
13 1979, Articles divers (1978-1981). Le mythe et l’opéra (1979)
137 liée à l’ère bourgeoise dans l’histoire de notre culture européenne qui avait été jusqu’alors celle des styles et de leur dépl
138 ncertée. Et nous redécouvrons qu’il n’y a dans la culture rien de plus sérieux qu’une convention, en tant que condition de l’éc
14 1979, Articles divers (1978-1981). Formule d’une Europe parallèle ou rêverie d’un fédéraliste libertaire (1979)
139 , les transports et l’écologie, l’éducation et la culture , les régions et les communes, les relations extracontinentales… Rien
140 s à l’initiative de la Fondation européenne de la culture . ad. « Formule d’une Europe parallèle ou Rêverie d’un fédéraliste li
15 1980, Articles divers (1978-1981). La maîtrise sociale des besoins (avril-juin 1980)
141 e accepter par la France, longtemps réticente, la culture de ce tubercule importé en Europe depuis deux siècles déjà. Dès le xi
16 1980, Articles divers (1978-1981). Un précurseur de l’engagement politique (1er mai 1980)
142 , constituait en fait une critique générale de la culture au xxe siècle, culture que je qualifiais d’irresponsable en ce sens
143 e critique générale de la culture au xxe siècle, culture que je qualifiais d’irresponsable en ce sens qu’elle se voulait désin
144 qui a progressivement éveillé mon intérêt pour la culture européenne en tant que telle. Le résultat de mes recherches historiqu
145 nsidérations générales sur le développement de la culture européenne, considérations pas seulement morales, philosophiques, rel
146 rmis de me ressourcer, de me ré-enraciner dans la culture suisse, en Suisse romande particulièrement, en relation avec Goethe d
17 1980, Articles divers (1978-1981). Énergie solaire et autonomie (1980)
147 nité entière serait apparemment sans espoir si la culture élaborée par notre Europe n’avait pas découvert une fois de plus, et
148 nté par moi devant la Conférence européenne de la culture à Lausanne, en décembre 1949, contient la première proposition de cré
18 1980, Articles divers (1978-1981). L’Europe, invention culturelle (1980)
149 moire une autre généalogie des relations entre la culture et l’Europe : celle des penseurs politiques imaginatifs. Elle va du r
150 ion d’engagement de l’écrivain (ou du créateur de culture ) au service de la Cité européenne plus particulièrement. Les deux rev
151 mandé qu’on me donne une preuve que l’on prend la culture au sérieux, qu’elle n’est pas un simple ornement. J’ai proposé que la
152 ne, décembre 1949, la Conférence européenne de la culture . Ici tout se précise à l’évidence : par « culture », les Européens et
153 culture. Ici tout se précise à l’évidence : par «  culture  », les Européens et les européistes d’aujourd’hui n’entendent plus co
154 nale française pour l’éducation, la science et la culture , Wladimir Porché, Directeur fénéral de la Radiodiffusion française, M
155 nos diversités culturelles : Peut-on défendre la culture française en tant que telle ? À cela, je réponds simplement : non… Av
156 moyen de sauver les éléments essentiels de cette culture  ? Oui. Mais à la condition de reprendre le problème d’une façon entiè
157 u’aujourd’hui il ne peut plus être question d’une culture française, pas plus que d’une culture hollandaise ou suisse ou allema
158 stion d’une culture française, pas plus que d’une culture hollandaise ou suisse ou allemande. Si nous voulons que la culture fr
159 se ou suisse ou allemande. Si nous voulons que la culture française reste, il faut qu’elle soit intégrée aux cadres d’une grand
160 aut qu’elle soit intégrée aux cadres d’une grande culture européenne. C’est en visant à une unité de culture européenne que nou
161 ulture européenne. C’est en visant à une unité de culture européenne que nous sauverons la culture française ; mais cette unité
162 unité de culture européenne que nous sauverons la culture française ; mais cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera
163 verons la culture française ; mais cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots, si elle ne se place p
164 prise du pouvoir par les travailleurs sauvera la culture de l’Europe. Etc. Ces palinodies passionnées et hargneuses jalonnent
165 texte intitulé : « L’Europe comme invention de la culture  », paru dans Cadmos en automne 1979, texte en de nombreux points id
19 1980, Articles divers (1978-1981). Le bilan culturel de la décennie 1970-1980 (1980)
166 rgeois et capitalistes d’une part, le dogme de la culture bourgeoise et nationaliste d’autre part, seront ébranlés, au terme de
167 e de la raison utilitaire. Le développement de la culture en Europe dépendra jusqu’en 1939 de la contradiction fondamentale ent
168 s tous nos pays et dans tous les domaines de leur culture , arts, lettres, sciences, philosophie, architecture, technologie — do
169 sée du spectaculaire dans tous les domaines de la culture où des effets éclatants, aveuglants ou illuminants, de rendement immé
170 tirai d’une constatation sur l’état présent de la culture européenne tout à fait précise et en quelque sorte irrécusable, que j
171 sache ; Lévy et Garaudy s’y montrent à l’envi. La culture du spectacle est la seule efficace dans notre société occidentale. El
20 1981, Articles divers (1978-1981). Guy de Pourtalès l’Européen [préface] (1981)
172 le temps et l’espace, dans l’histoire et dans la culture , d’une aventure personnelle qui se détache sur ce fond. Certains aute
173 a s’étendre aux dimensions de la société et de la culture européenne, jusqu’au temps de la démence nationaliste qui va les bris
174 rope. Elle participe également par la langue à la culture française, et par de fréquentes alliances de famille, que favorise l’
175 e favorise l’attachement au Prince prussien, à la culture germanique. L’aventure d’une famille européenne Les trois fils
21 1981, Articles divers (1978-1981). Fédéralisme, personnalisme, œcuménisme (1981)
176 nitivement des démocraties, ce sera la mort d’une culture et d’une économie, sans doute, mais ce sera surtout la suppression de
177 i Brugmans, Amsterdam, Fondation européenne de la culture , 1981, p. 124-135.
22 1981, Articles divers (1978-1981). Hérétiques de toutes les religions, unissez-vous (1981)
178 iranienne comme à des élèves représentatifs de la culture traditionnelle la même langue que la leur. Je n’ai pas voulu recouri