1 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
1 Problème d’éducation, d’information patiente, de culture . Et le reste viendra par surcroît. Appel aux intéressés C’est s
2 Appel aux intéressés C’est sur le plan de la culture , précisément — hors duquel nous n’avons aucun pouvoir — que nous voul
3 font la vraie vie de l’Europe : foyers locaux de culture et universités, syndicats et paroisses, groupes d’études ou d’échange
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
4 Contre la culture organisée (avril 1952)c Chacun connaît l’histoire du paysan qui af
5 n voie d’union, ce serait de vouloir organiser la culture , et notre Centre est « plutôt contre ». Car l’organisation est le fai
6 Car l’organisation est le fait de l’État, mais la culture est le fait des groupements spontanés, et en dernier ressort, de la p
7 ressort, de la personne. Nationalisation de nos cultures Le nationalisme, qui atteint de nos jours ses conséquences extrême
8 e situation que l’on peut décrire comme suit : la culture qui était un bien commun des Européens s’est divisée en « cultures na
9 t un bien commun des Européens s’est divisée en «  cultures nationales » ; celles-ci se sont voulues ou crues indépendantes les u
10 utres termes, pour s’être voulues nationales, nos cultures sont en voie de nationalisation, c’est-à-dire qu’elles se trouvent de
11 des citoyens. Cette confusion entre l’État et la culture , cette mainmise de l’organisation bureaucratique sur la création spon
12 , cela est vrai plus encore au point de vue de la culture . La phase relativement créatrice des nationalismes se trouve dépassée
13 es, et l’union fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultures , prisonnières des cadres nationaux, ne doivent pas chercher des moyen
14 souvent) des problèmes réputés secondaires de la culture . Ils tentent de s’en tirer en consentant à la culture ce petit va-et-
15 ure. Ils tentent de s’en tirer en consentant à la culture ce petit va-et-vient d’échanges surveillés que les douaniers et les a
16 toujours été dans les périodes de vitalité de la culture — des échanges de découvertes à l’état naissant, de produits originau
17 vail dans toute l’étendue de l’Europe. Toutes nos cultures sont nées d’un fonds commun, qu’elles ont progressivement diversifié.
18 arer parfois à une espèce de « plan Schuman de la culture  », gardons-nous cependant de confondre les méthodes. Le charbon, l’ac
19 t intervenu, des frontières ont été posées, et la culture dépérit. Les experts culturels des États sont devenus nécessaires pou
20 s ont tenté d’interdire. Si les experts aiment la culture et veulent l’aider, ils ont maintenant deux choses fort importantes à
21 aite, et telle qu’elle se fera. c. « Contre la culture organisée », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 2,
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue Europe-Amérique (juin-juillet 1952)
22 ’Amérique tend consciemment vers les standards de culture , tandis que l’Europe insiste sur ses diversités enracinées. Le mal
23 tout cas, le problème des rapports entre ces deux cultures en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’Amérique ne d
24 ave, si l’Amérique ne disposait — à l’appui de sa culture comme de sa politique — d’une puissance matérielle qui fascine les es
25 bulaire des staliniens) la marshallisation de nos cultures . À l’en croire, l’invasion de l’américanisme représenterait pour nous
26 u, vie simplifiée jusqu’à l’anonymat, règne de la culture de masse, rapports humains durs et purement utilitaires. Tout cela co
27 s et nous crierons à l’isolationnisme. Quant à la culture , la cause est entendue, vous n’êtes que des barbares : digests, Colli
28 les rendre obligatoires.) Les subventions à la culture Prenons un exemple précis. Dès qu’il s’agit de créer un institut d
29 r un institut de recherches, d’enseignement ou de culture , en Europe, quelqu’un propose de faire appel, pour les finances, « à
30 he sa méfiance ou son hostilité à l’endroit de la culture américaine, à tel point que tout institut que l’on croit à tort ou ra
31 tudes de parasites. On veut bien faire état d’une culture supérieure et de ses antiques traditions, mais on refuse d’en payer l
32 ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la culture et ont l’argent. Mais globalement, la situation se présente ainsi aux
33 es donneurs virtuels proposent à des instituts de culture de s’occuper de la « productivité », à des économistes d’établir des
34 e l’Europe doivent être choisis au même niveau de culture et de responsabilité : cessons de comparer, comme on le fait couramme
35 s que faisait courir à la santé de notre pays une culture américaine qui attaque à leurs racines l’originalité et la cohésion m
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
36 Culture et politique européenne (octobre 1952)f 1. Je poserai tout d’abord
37 rd une question très directe : Pourquoi parler de culture dans un congrès rassemblant des jeunesses politiques ? Les hommes pol
38 ées. Mais cela fait, on s’empresse de reléguer la culture à sa place d’objet de luxe (croit-on), pour se pencher sur les problè
39 s aînesses) politiques. L’intérêt électoral de la culture est nul. Par suite, si l’on veut construire l’Europe sur la base des
40 n, une réalité culturelle, — s’il est vrai que la culture est la prise de conscience de ce que signifie l’existence, un besoin
41 dont on nous parle n’existeraient pas. C’est une culture . Ce n’est pas une somme d’institutions, de partis et de préjugés tomb
42 a réalité créatrice de tout le reste. Négliger la culture , la tenir pour un luxe, serait agir à l’encontre du génie de l’Europe
43 de ses intérêts même matériels. L’Europe est une culture , ou elle n’a rien de mieux à faire qu’à se laisser coloniser (en bloc
44 de ces évidences. 4. Mais on va me dire : le mot culture n’a pas beaucoup plus de sens pour l’homme moyen. Si c’est vrai, tiro
45 européen tant que la masse restera séparée de la culture , force principale de l’Europe. Tout le problème européen se ramène do
46 se ramène donc à celui de l’accès des masses à la culture (définie largement comme je l’ai fait plus haut). Sinon l’Europe (uni
47 ue la vie ait un sens en Europe, c’est vouloir la culture , par suite ses conditions. Votre commission culturelle doit préciser
48 éfense aux dépens de son budget d’éducation et de culture saboterait, en vérité, la défense de l’Europe. La jeunesse de l’Europ
49 l’union augmentent très fortement leur budget de culture , prouvant ainsi qu’ils veulent les moyens de leur fin. b) Pareillemen
50 atériellement, sans plus tarder, les Instituts de culture européens (et non pas seulement nationaux), tels que Bruges, Genève,
51 étonne de voir végéter par milliers les Foyers de culture régionaux et locaux, où s’opère justement ce contact vital entre la c
52 ’est poser la nécessité d’un budget fédéral de la culture , — d’un budget qui ne soit pas simplement l’addition de mesquines sou
53 Enfin, la jeunesse est consciente du fait que la culture apparaît trop souvent comme une activité lointaine de spécialistes ou
54 savent pas où la trouver, il s’agit d’apporter la culture à domicile, à l’atelier, à l’usine, au foyer rural, par le moyen du l
55 opéenne. Elle cherche ailleurs. Si elle trouve la culture , elle ne tardera pas à découvrir l’Europe, et c’est seulement dans ce
56 jectif, commencera donc par prendre au sérieux la culture . Non point pour l’asservir à des fins étatiques, comme le font les to
57 s une minute à perdre avant de s’y mettre. f. «  Culture et politique européenne », Bulletin du Centre européen de la culture,
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
58 es internationales qui s’occupent également de la culture , comment le CEC définit-il son action propre ? On connaît l’Unesco :
59 t devenir de plus en plus une civilisation et une culture , une manière de vivre et de penser, une création constante en vue de
60 des Pouvoirs quant au rôle vital et concret de la culture dans la construction de l’Europe. Pourquoi cela ? Faute de temps et d
61 manque d’appuis ? Parce que nous nous occupons de culture , et non de politique. Passons à l’actif. J’y rangerai d’abord trois e
62 s deux derniers nés : la Communauté des foyers de culture et les Agences de presse associées. Vous pourrez en juger tout à l’he
63 ec les producteurs, dans une branche donnée de la culture  ; il évite la bureaucratie, s’en tient à une pratique artisanale et e
64 uelques centaines, mais des milliers de foyers de culture  ; accentuer le caractère « européen » de nos fédérations de guildes e
6 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À propos de la crise de l’Unesco (décembre-janvier 1953)
65 de l’Unesco, ne révèle certes pas une crise de la culture , mais bien du principe même des organismes culturels dépendants de la
66 ur cet objet ; non seulement chez les « hommes de culture  », qui savent mieux de quoi il s’agit, tout en doutant parfois qu’il
67 estion. Car l’Unesco n’a jamais prétendu faire la culture , ou faire de la culture. L’Unesco veut aider la culture, et plus enco
68 jamais prétendu faire la culture, ou faire de la culture . L’Unesco veut aider la culture, et plus encore aider les peuples à s
69 e, ou faire de la culture. L’Unesco veut aider la culture , et plus encore aider les peuples à se cultiver, non point d’ailleurs
70 on dans les masses, serait vraiment une aide à la culture . Quel est le gouvernement qui peut aider ainsi ? Servitudes de la
71 nement qui peut aider ainsi ? Servitudes de la culture organisée Il y eut jadis des princes et dictateurs mécènes. Il y e
72 eurs industries déficientes. Si l’on croyait à la culture comme on croit au pouvoir électoral des bouilleurs de cru, par exempl
73 font tout de même une grosse somme. Les hommes de culture , comme on dit, se demandent alors si pour ce prix l’on ne pourrait pa
74 n pourrait entretenir 130 centres européens de la culture (un vrai cauchemar) ; ou décerner 3000 grands prix de littérature, d’
75 es et imaginables, supposerait que l’on traite la culture comme but en soi, non comme annexe d’une politique. Et nous venons de
76 dre national ne correspond pas aux réalités de la culture  : celle-ci s’est toujours faite par un jeu de libre-échange qui ne te
77 point mondiaux.   2. Centralisé. La réalité de la culture ne se trouve ni dans l’individu isolé, ni dans la nation, ni dans les
78 des pressions d’un ordre différent de celui de la culture . Il suppose certes des liaisons multipliées entre foyers de création.
79 , les activités de création et de diffusion de la culture , c’est la méthode du CEC depuis sa naissance. Nous avons bien souvent
80 que l’initiative véritable, dans le domaine de la culture , appartient en fait aux petits groupes, à de petits exécutifs spécial
81 t trop abstrait —, des conditions concrètes de la culture dans son état naissant. Et ce qui vaut pour les initiatives devrait v
82 n soulignerait ces deux points : 1. En matière de culture , les intéressés seuls sont juges de leurs besoins. Qu’on leur laisse
83 efficace aussi pour préserver les entreprises de culture de toute ingérence politique. 2. Sur la base des initiatives émanant
84 d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de la culture et les intérêts généraux des populations. Un régime de consultations
7 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Conférence de compositeurs, critiques musicaux et exécutants (décembre 1952-janvier 1953)
85 et discussions. Le Congrès pour la liberté de la culture décernera au cours de cette rencontre trois Prix internationaux aux t
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
86 érité, leur niveau de vie, le rayonnement de leur culture , et en conséquence de tout cela, leur indépendance. Personne n’ayant
87 dans sa plus nue réalité. Comment rendre à notre culture , libératrice plus qu’aucune autre au monde des puissances ambiguës de
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
88 chose que la somme des Anglais. L’Europe est une culture , une civilisation : c’est-à-dire un système de références, qui transc
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
89 domaines de la politique, de l’économie et de la culture . Et c’était sa section culturelle qui avait été chargée d’écrire et d
90 opéenne, domaines débordant largement celui de la culture au sens technique du mot. Nous y travaillons. ⁂ En tant qu’il est ch
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
91 n préalable à toute restauration des cadres d’une culture nouvelle et des bases d’un langage commun. Puis M. van Kleffens, en j
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
92 les trois mots de notre nom : Centre, Européen et Culture . C — Je voudrais savoir d’abord ce que vous entendez par Culture
93 voudrais savoir d’abord ce que vous entendez par Culture . — T. S. Eliot a répondu pour nous : « La culture peut être définie s
94 Culture. — T. S. Eliot a répondu pour nous : « La culture peut être définie simplement comme ce qui rend la vie digne d’être vé
95 gne d’être vécue ». On pourrait dire aussi que la culture est l’ensemble des activités humaines qui ont pour fin de donner un s
96 politique. — Le Centre veut-il être producteur de culture ou simplement organisateur de congrès, de comités et d’échanges ? — L
97 ateur de congrès, de comités et d’échanges ? — La culture est produite par les personnes. Le Centre en tant que tel ne produit
98 et de distributeurs dans tous les domaines de la culture où cela se révèle utile et nécessaire : sciences, musique, livre, pre
99 voir, de cette manière, vraiment servi ou aidé la culture , dans les divers pays du Continent ? — Il existe, dans chacun de nos
100 mes étatiques ou semi-privés chargés de servir la culture nationale et son expansion : ce sont les « Relations culturelles ». L
101 éthode pratique de coopération supranationale. La culture a toujours vécu d’échanges en Europe. Rétablir ces échanges au-dessus
102 essus des frontières étatiques, c’est rendre à la culture la première condition de sa santé. — Et quelle serait selon vous la d
103 consacrent qu’à peine 1/1000e de leur budget à la culture  ; encore ne s’agit-il pour eux que d’instruction publique, ou de prop
104 conçu le projet d’une Fondation européenne de la culture , comparable aux grandes fondations américaines6). — Trouverez-vous le
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
105 trés les statuts de la Fondation européenne de la culture . Nous attendrons, pour en dire davantage, son inauguration prévue pou
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle de la recherche en Europe (décembre 1954-janvier 1955)
106 mier plan les grandes questions d’éducation et de culture . Ainsi, chaque réussite de la recherche occidentale crée de nouvelles
107 s que de maintenir des cloisons étanches entre la culture en général et la technique. Je vous ai montré tout à l’heure la techn
108 ré tout à l’heure la technique débouchant dans la culture des masses. En revanche, n’oublions jamais que la culture pure, la re
109 des masses. En revanche, n’oublions jamais que la culture pure, la recherche pure, est l’origine réelle de nos progrès techniqu
110 ’état des choses, les turbines, c’est sérieux, la culture n’est qu’un luxe, et que l’important était d’abord de lutter contre l
15 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
111 hes, la création d’une Fondation européenne de la culture serait de nature à modifier, par sa seule existence, le climat intell
16 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
112 s, c’est de savoir quelles sont les chances de la culture telle que nous la concevons en Europe : le sens et le sel de nos vies
113 plus fort qui doit gagner. Mais sur le plan de la culture , qu’est-ce que la force ? On pouvait soutenir que les Russes, en abai
114 » — doit trouver son équivalent sur le plan de la culture et de la vie quotidienne. Tout est public chez nous, tout est ouvert.
115 er nos conceptions européennes de la vie et de la culture avec une conception totalitaire. Or il est clair que nos gouvernement
116 ouvernements ne sont pas les porte-paroles de nos cultures en tant que créatrices, ni de la culture en général, qu’ils ne préten
117 de nos cultures en tant que créatrices, ni de la culture en général, qu’ils ne prétendent d’ailleurs nullement régir : c’est m
118 ’un libre échange conforme à l’essence même de la culture . N’ayant qu’à se montrer tel qu’il est, il peut et il doit souhaiter
119 Un échange vrai doit se produire au niveau de la culture vivante, non des slogans de la propagande politique. C’est dire qu’il
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
120 imination dans les échanges commerciaux ; pour la culture , il propose : d’organiser des conférences de spécialistes (technologi
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Propositions (décembre 1955)
121 s nous efforçons non seulement d’établir avec les cultures différentes de l’Asie et de l’islam, mais encore de rétablir entre no
122 pendant, nous sommes très conscients de ce que la culture soviétique est fondée sur le principe autoritaire et unitaire que la
123 able. Nous nous rendons à l’évidence qu’une telle culture ne saurait accepter aujourd’hui, sans se renier, le principe du libre
124 nt, mais vaguement pittoresque pour un homme sans culture scientifique : celui-ci n’en retiendra que les explications simplifié
125 es ne se transforment en abusifs manifestes d’une culture . Nous ne pouvons entrer ici dans plus de détails, mais cette précauti
126 S. Ceci appartient en effet à la définition de la culture soviétique, et il s’agirait de présenter celle-ci aux Européens dans
127 e, qui est la guerre tout court sur le plan de la culture . Nous avons toutes les raisons de nous refuser avec énergie à cette é
128 elations de peuple européen à peuple russe, et de culture à culture, nous tient à cœur. 22. Le Capital de Marx a paru légale
129 e peuple européen à peuple russe, et de culture à culture , nous tient à cœur. 22. Le Capital de Marx a paru légalement sous
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aperçu historique des relations culturelles Europe-Russie (des débuts à la guerre de 1914) (décembre 1955)
130 tion politique étrangère au peuple ; Byzance, une culture et des formes religieuses hellénisées, plus l’idéal d’une Troisième R
131 rênes du pouvoir mais sauver les âmes ». À cette culture byzantine fondamentale, l’occupation mongole (1224-1320) ajoutera peu
132 fois de plus, reçoit d’ailleurs, et d’en haut, sa culture . Le tsar coupa lui-même les longues barbes patriarcales de ses court
133 es étrangers travaillant en Russie. La nouvelle culture née de la révolution pétrovienne n’avait été au début qu’un amas hété
134 rapidement que, dès la fin du xviii e siècle, une culture russe existait déjà, plus homogène et plus stable que l’ancienne. Cet
135 lus homogène et plus stable que l’ancienne. Cette culture était russe dans le sens le plus strict du mot, exprimant des états d
136 dentale et le génie national slave, au sein d’une culture neuve qui va devenir partie intégrante de la culture européenne. Cet
137 ture neuve qui va devenir partie intégrante de la culture européenne. Cette harmonie toutefois ne valait que pour la culture p
138 . Cette harmonie toutefois ne valait que pour la culture proprement dite, pour les hautes régions de la vie nationale ; elle n
139 nt, mais contre les valeurs communes à toutes les cultures nationales de l’Europe et qui précisément par là garantissent son uni
140 connaître et à aimer les grandes créations de la culture russe, ce n’est pas qu’elle s’y évade d’elle-même, c’est qu’elle s’y
141 occidentalistes Le grand débat qui dominera la culture russe pendant tout le xix e siècle sera celui des occidentalistes et
20 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Après le congrès de Trieste (février 1956)
142 à une subvention de la Fondation européenne de la culture . ae. « Après le congrès de Trieste », Bulletin du Centre européen
21 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une initiative des sénateurs belges (février 1956)
143 es tendant à créer une « Communauté européenne de culture  ». Neuf objectifs étaient proposés par le document de travail n° 1 so
144 ltilatéraux, libre circulation des instruments de culture , création d’un institut européen de hautes études, d’une académie lit
22 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une deuxième table ronde de l’Europe (février 1956)
145 mistes et écrivains, sur le thème général de « la culture commune des Européens ». M. Max Beloff, historien et professeur à Oxf
23 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
146 nos bulletins des informations sur les Foyers de culture et des articles consacrés à leurs problèmes, témoignant de notre souc
147 prépare activement la Fondation européenne de la culture . Le numéro présent est destiné à servir d’introduction générale à ces
24 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
148 r l’homme, dans tous les temps et dans toutes les cultures connues, a toujours consisté en deux efforts conjoints : 1. transmett
149 tout cela. On connaît le rôle de la danse dans la culture hindoue traditionnelle. Danser, pour un hindou, c’est « s’inscrire da
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Ce n’est pas au pied du mur… (juin-juillet 1956)
150 nalogues, dans les domaines les plus variés de la culture (au sens très large où nous prenons le mot), voilà qui pose des probl
151 letin d’articles et de nouvelles sur la vie de la culture en Europe ; et dans un tout autre domaine, ouvrant l’Europe vers le r
26 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Prix européen de littérature n’a pas été donné en 1956 (juin-juillet 1956)
152 956, p. 15-16. am. La Fondation européenne de la culture , créée par Denis de Rougemont, attribua le 5 mai 1956 quatre bourses
153 remières bourses de la Fondation européenne de la culture  », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 5, juin-juil
27 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Bureau européen de l’éducation populaire (août-septembre 1956)
154 Europe par ceux qui se préoccupent de répandre la culture et l’idée européennes. Une fédération de tous les organismes poserait
28 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
155 ur des raisons bien évidentes : l’avenir de notre culture étant lié à l’union politique et économique de nos peuples, comme l’â
156 n grande partie par la Fondation européenne de la culture . Voilà pourquoi le CEC vient de lancer un bulletin de presse, diffusa
29 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
157 issant d’hommes et de femmes. Les problèmes de la culture , de la promotion culturelle de couches populaires élargies, et de l’o
158 le mieux, quand on le compare à l’homme d’autres cultures et civilisations. De cette affinité d’essence et d’existence entre la
159 t que s’occuper de l’Europe et spécialement de sa culture , suppose que l’on s’occupe de la musique ; et d’autre part, que la mu
30 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
160 frir un lieu de rencontre aux représentants de la culture , afin qu’ils puissent exprimer un point de vue proprement européen su
161 t mettent sur pied la Conférence européenne de la culture . Patronnée par le Mouvement européen, financée par la ville de Lausan
162 stitution d’un secrétariat européen des Foyers de culture . — Création des Agences de presse européennes associées (APEA). — Pub
163 uts et ouverture de la Fondation européenne de la culture .   1955. Création de « Liens avec l’Europe », pour les émigrés europé
164 ui sont l’une des sources de la vitalité de notre culture . Il ne s’agit nullement de les uniformiser. Cependant, il est urgent
165 rallèle doit être entrepris dans le domaine de la culture . La vocation du Centre, à Genève, se trouve ici clairement inscrite d
166 ux réunis : au regard de l’aide qu’apportent à la culture , aux recherches et à l’éducation les USA et l’URSS, nous sommes ridic
167 es qui naissent du contact inévitable entre notre culture libérale et technique et les cultures traditionnelles de l’Asie, de l
168 entre notre culture libérale et technique et les cultures traditionnelles de l’Asie, de l’Afrique et du Moyen-Orient appellent
169 a confrontation de leurs diversités avec d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europe forme un tout évident
170 dialogue nécessaire avec les autres traditions de culture , que si elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa vo
31 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
171 cale tendant à revitaliser une contrée de vieille culture populaire et de souvenirs antiques (grecs et romains), mais qui était
172 ération française des maisons des jeunes et de la culture , Paris ; Abbé Gérard Pfulg, inspecteur de l’enseignement secondaire,
32 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
173 numéro spécial sur la Fondation européenne de la culture et celui sur le problème des échanges culturels Europe-URSS. Traduits
174 cation, des recherches, de l’information et de la culture (CEC, instituts, associations professionnelles). Ces trois voies sero
175 croissante de l’instruction et des produits de la culture . Préparation technique et culture générale. Bienfaits et méfaits de l
33 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
176 ères premières, population, etc. soit m), par une culture dont les effets induits se multiplient en progression géométrique et
177 omme suit : Europe = cap de l’Asie multiplié par culture intensive Ayant en vue l’union de l’Europe, condition de son rayonne
178 lier à la cause européenne les forces vives de la culture , et cela non point par des appels à quelque engagement politique, mai
179 . On ne peut pas faire l’Europe sans l’aide de sa culture , ce serait vouloir la faire sans ce qui la définit : il s’agit donc d
180 ce qui la définit : il s’agit donc de rendre à la culture sa fonction créatrice dans notre société, et de la libérer tout d’abo
181 re utilement que celui de l’Europe, communauté de culture et de signification. Parfois aussi, le cadre optimum se trouve être l
182 ntières naturelles » et la nature du sous-sol, la culture et l’allégeance politique, à l’intérieur d’un même cordon douanier. (
183 e l’Europe, d’autre part menacent de dévaster les cultures différentes, plus ou moins archaïques, qui les adoptent. — Le déficit
184 a communauté d’origines et de buts qui définit la culture , la civilisation et le mode de vie des Européens quelle que soit leur
185 es ingénieurs, des musiciens et des mécènes de la culture . Mais le CEC n’est pas seul à travailler dans cet immense domaine. Un
186 eurs atouts de l’Europe sont ceux que lui crée sa culture . Mais il s’en faut de beaucoup que les détenteurs actuels des moyens
187 les esprits. Il en résulte que l’éducation et la culture , forces principales de l’Europe sont scandaleusement négligées dans n
188 ner les principes de la tyrannie. Ils tiennent la culture pour un luxe. Mais c’est elle qui a produit leurs richesses. Car ce n
189 instein, c’est l’esprit des Européens, c’est leur culture tout entière. Mais on dirait que la culture paraît à certains si resp
190 leur culture tout entière. Mais on dirait que la culture paraît à certains si respectable qu’ils n’oseraient jamais la payer…
191 aires) exige une aide puissante et immédiate à la culture et à l’éducation. L’un des objectifs prochains de la méthode culturel
192 e nos États réservent 1/1000e de leur budget à la culture et que les capitalistes libéraux s’en remettent généralement aux État
34 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
193 oins de succès. Notre économie se renforce. Notre culture reprend conscience de ses pouvoirs et rayonne dans le monde entier. M
35 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
194 ipe à illustrer : on ne fera pas l’Europe sans sa culture , car ce serait faire l’Europe sans ce qui la définit ; ce serait fair
36 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation et loisirs : les mass médias (mai 1959)
195 iffrer : l’accroissement de la consommation de la culture au xxe siècle. La notion de culture est récente. Aussi récente que l
196 mation de la culture au xxe siècle. La notion de culture est récente. Aussi récente que la notion d’Art avec une majuscule, co
197 e homme ». Tandis qu’à partir du xixe siècle, la culture désigne de plus en plus l’ensemble des activités qu’exercent les arti
198 ins séparés de la vie commune. Au xxe siècle, la culture tend à devenir une sorte de way of life. Parmi toutes les définitions
199 je retiens celle de T. S. Eliot, selon lequel la culture serait ce qui donne un sens à la vie, la rend digne d’être vécue, « w
200 ui est récente, en ce sens que la diffusion de la culture au-delà des élites traditionnelles est un phénomène qui n’est apparu
201 ion pratique de maîtres de l’art ou du métier. La culture était donc transmise par le milieu social ou par les praticiens. À pa
202 e trois manières de diffuser et de transmettre la culture . Il y a d’abord l’instruction publique, l’enseignement scolaire par d
203 ens de leur branche. Il y a ensuite ces moyens de culture qui sont le livre, le disque, la radio, la télévision et le cinéma. I
204 in cette espèce de rumeur entretenue autour de la culture par les magazines, la presse, les modes, cette espèce d’aura qui ento
205 le phénomène culturel, sans être elle-même de la culture . Ceux qui sont touchés par cette rumeur, cette aura, ne sont guère pl
206 nos yeux dans le domaine de la consommation de la culture . Je répète que ce phénomène est contemporain du développement de la t
207 civilisation européenne, ramène aujourd’hui à la culture des masses de plus en plus vastes. Ce processus inquiète depuis le dé
208 cadence inévitable, et que la vulgarisation de la culture ne peut qu’abaisser son niveau. Je n’en crois rien, et je ne partage
209 la radio, et qui relèvent à quelques titres de la culture , peut faire illusion : je veux parler des romanciers à succès, des la
210 de comptes et au total, il sert le prestige de la culture . Peut-être vaut-il mieux admirer un Robert Oppenheimer pour des raiso
211 lus précise à la deuxième zone de diffusion de la culture , dont je parlais, c’est-à-dire aux moyens de vaste distribution (et p
212 (et peut-être d’assimilation) des produits de la culture proprement dite : je veux parler des mass médias. Les Américains dési
213 ssi, et de redouter qu’il abaisse le niveau de la culture , il me semble qu’il y a lieu de se réjouir du fait que des compositeu
214 les fabricants et distributeurs de ces moyens de culture — éditeurs, dirigeants et producteurs de la radio et de la télévision
215 grandes masses nouvelles plus réceptives pour la culture . Tout concourt à encourager les producteurs de mass médias à prendre
216 du Centre européen de la culture, « Technique et culture dans la société de demain (II) : Éducation et loisirs », Genève, n° 2
37 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Henri Brugmans, Les Origines de la civilisation européenne (septembre 1959)
217 mpire, par exemple, c’est qu’il est Hollandais de culture polyglotte. Voilà qui lui permet de se placer à un point de vue qui n
38 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
218 successives et contradictoires de notre unité de culture , pendant trois millénaires. Comparé à l’ouvrage de Gollwitzer — dont
39 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Luis Diez del Corral, El rapto de Europa (septembre 1959)
219 le la plus brillante école d’interprètes de notre culture  : Unamuno, Ortega, Maranon, Madariaga, et plusieurs autres, auxquels
40 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Neuf expériences d’éducation européenne [Introduction] (décembre 1959)
220 ous les auspices de la Fondation européenne de la culture , laquelle offrait les crédits nécessaires pour le lancement des expér
221 — enseignants ou animateurs de centres locaux de culture — ayant pris connaissance de nos tentatives, verront mieux non seulem
41 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
222 rois questions suivantes : — qu’entendez-vous par culture  ? — de quelle Europe s’agit-il ? — pourquoi faut-il un Centre en pare
223 bjectifs qu’elle s’est donnés dès sa création.   CULTURE a la réputation d’être un mot vague. Et il est vrai qu’on lui attribu
224 sens commun à toutes les acceptions du terme. La culture a toujours désigné l’action créatrice de l’homme, sur les choses ou s
225 issance ; domaine d’une création au second degré. Culture , en somme, égale Nature plus homme. Dès la seconde moitié du xviiie
226 ewman, Matthew Arnold —, on se met à parler de la culture tout court, non plus seulement de la culture du sol, ou des lettres,
227 e la culture tout court, non plus seulement de la culture du sol, ou des lettres, ou de quelque activité précise. Le terme étan
228 endre position dans le débat, nous dirions que la culture représente à nos yeux l’activité humaine créatrice de valeurs, de sen
229 nse, un fait demeure indiscutable : le concept de culture en soi, d’activité prospective de l’esprit non liée par les règles du
230 rien de purement physique ; c’est précisément la culture . L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture. Et voilà qui suf
231 lture. L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture . Et voilà qui suffit, pratiquement, à définir le rôle actif et créate
232 uement, à définir le rôle actif et créateur de la culture , à faire voir qu’elle n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale po
233 e l’origine permanente de ce que nous appelons la culture , et de son dynamisme aventureux.   EUROPE, qui fut d’abord un mythe
234 que à Cham — l’Europe est à nos yeux une unité de culture . Sur la base de cette unité intégrant les apports les plus divers au
235 ? Nous refusons cette question mal posée. Car une culture ne saurait être définie par des bornes-frontières et un cordon douani
236 nter à l’extérieur.   CENTRE, à l’inverse du mot culture , évoque des images trop précises : celle d’une organisation géométriq
237 culièrement incompatibles avec les réalités de la culture créatrice telle que l’on vient de les décrire. D’où la question (form
238 vent : pourquoi faut-il un Centre, s’il s’agit de culture  ? D’une manière générale et dans une vue théorique de la culture, rie
239 manière générale et dans une vue théorique de la culture , rien ne semble moins nécessaire, ou disons-le : plus prétentieux, vo
240 u’il s’offrait à nous il y a dix ans. À l’idée de culture en général, et d’unité de culture européenne en particulier, les chau
241 ns. À l’idée de culture en général, et d’unité de culture européenne en particulier, les chauvinismes et totalitarismes de tout
242 tarismes de toute couleur opposent la notion de «  cultures nationales », qui est aussi fausse en fait qu’en droit. La culture à
243 s », qui est aussi fausse en fait qu’en droit. La culture à la fois antique, chrétienne, critique et scientifique, et qui est c
244 vrai, aux yeux d’un grand public indifférent à la culture . ⁂ En 1960, faut-il encore un Centre ? Nous avons dit que la raison d
245 ui sont l’une des sources de la vitalité de notre culture . Il ne s’agit nullement de les uniformiser. Cependant, il est urgent
246 rallèle doit être entrepris dans le domaine de la culture . La vocation du CEC se trouve, ici encore, clairement inscrite dans l
247 ux réunis : au regard de l’aide qu’apportent à la culture , aux recherches et à l’éducation les USA et l’URSS, nous sommes ridic
248 es qui naissent du contact inévitable entre notre culture libérale et technique et les cultures traditionnelles de l’Asie, de l
249 entre notre culture libérale et technique et les cultures traditionnelles de l’Asie, de l’Afrique et du Moyen-Orient, appellent
250 a confrontation de leurs diversités avec d’autres cultures ou civilisations : vue de l’extérieur, l’Europe forme un tout évident
251 dialogue nécessaire avec les autres traditions de culture que si elles se présentent au nom de l’Europe entière, sûre de sa voc
42 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La règle d’or, ou principe de l’éducation européenne (1960-1961)
252 r l’homme, dans tous les temps et dans toutes les cultures connues, a toujours consisté en deux efforts conjoints : — transmettr
253 ra tout cela. On sait le rôle de la danse dans la culture hindoue. Danser, pour un Indien, c’est « s’inscrire dans le jeu circu
254 principales en Occident Du point de vue de la culture au sens large du mot, trois régions bien distinctes se sont dessinées
255 lifiée vraiment d’européenne. La règle d’or de la culture européenne et de l’éducation qui lui correspond, c’est cela : l’équil
43 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
256 l’idée d’une nouvelle Conférence européenne de la culture , ayant pour mission d’établir le bilan d’une douzaine d’années d’acti
257 a le rôle décisif des idées, des doctrines, de la culture enfin, à l’origine de toutes les réalisations historiques, et de l’en
258 à la hâte. Il n’était pas non plus un orateur. Sa culture était vaste et variée. Chaque matin, réveillé dès 5 heures, il lisait
44 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)
259 Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)br Dès les premières publications du
260 ition de nations rivales, mais comme une unité de culture , et d’autre part les nouvelles unités de culture indépendantes qui se
261 culture, et d’autre part les nouvelles unités de culture indépendantes qui se manifestent dans cette seconde moitié du xxe si
262 tation des Européens de divers pays avec d’autres cultures serait sans doute l’un des moyens les plus efficaces de cette fin ; 2
263 tiles, était la méthode du Dialogue au niveau des cultures vivantes. Après dix ans d’études et d’activité à l’intérieur de la co
264 tiques. Il remercie la Fondation européenne de la culture de lui avoir fourni les moyens matériels indispensables pour initier
265 e européen de la culture : « Pour un Dialogue des cultures  », Genève, n° 1-2, avril 1962, p. 1-2.
45 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
266 Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)55 Introduction au colloque Vous
267 de l’importance de dialoguer sur ce dialogue des cultures , qui est l’une des grandes tâches de notre siècle. C’est donc du fond
268 on de l’Europe en ralliant les forces vives de la culture dans tous nos peuples, et en leur offrant : un lieu de rencontre — de
269 aborde le problème immense du dialogue entre les cultures . Ici, dans cette maison, nous nous sommes efforcés, depuis onze ans,
270 icultés majeures de tout dialogue entre plusieurs cultures , dans l’état présent des choses. Pour entreprendre une tâche aussi va
271 soit bien clair ! Il s’agit ici d’un dialogue des cultures , et non pas d’un débat de politique mondiale. On me dira peut-être qu
272 ant tout. Et que, par conséquent, le dialogue des cultures n’est guère qu’un luxe, une activité secondaire et probablement vaine
273 nt. S’il en était vraiment ainsi, le dialogue des cultures ne pourrait jamais avoir lieu, car il y aura toujours des tensions po
274 été établie. Or c’est précisément le dialogue des cultures qui pourrait établir cette base d’entente. Même si la chance qu’il no
275 beaucoup plus durables et profondes, qui sont nos cultures au sens large du terme, c’est-à-dire nos manières propres de penser,
276 ssurer une meilleure connaissance mutuelle de nos cultures . Et cela suppose un dialogue véritable, et un dialogue organisé. Qu’
277 sonne. Si nous voulons un vrai dialogue entre nos cultures , commençons donc nous-mêmes, ici et maintenant, par dialoguer vraimen
278 la mise en contact inévitable de nos différentes cultures par une force superficiellement uniformisante, la technique — et d’au
279 onaliste », ou différenciatrice, par laquelle nos cultures répondent à cette pression qu’elles subissent toutes. De ces deux fai
280 vous demandent que soit précisé le sens du terme cultures (au pluriel), dans le contexte du dialogue. Et de même, l’emploi du t
281 majeurs, mais indique aussi ce qu’elle attend des cultures différentes, et ce qu’elle estime avoir à leur apporter en échange. I
282 et, nous sommes tous en présence, dans toutes nos cultures différentes, d’un même problème qui est l’industrialisation, la techn
283 ême phénomène imposé à toutes les variantes de la culture de l’humanité. Je n’irai pas jusqu’à dire, comme M. Jargy, que nous l
284 aleurs de la technique aux valeurs du contexte de culture dont elles sont sorties. Il y a donc un premier dialogue, qui est uni
285 un premier dialogue, qui est universel, entre la culture dans chacune des régions différentes et cette réalité objective qu’es
286 e ne vienne pas maintenant briser, dissocier, des cultures qui sont justement en train de s’autonomiser, de prendre conscience d
287 conscience de leurs valeurs culturelles, de leur culture africaine, avec beaucoup de confiance. De telles cultures peuvent dia
288 africaine, avec beaucoup de confiance. De telles cultures peuvent dialoguer, à partir de ce moment-là, d’égale à égale, avec n’
289 -là, d’égale à égale, avec n’importe quelle autre culture , quel que soit son âge. Ce premier dialogue entre la technique et les
290 ge. Ce premier dialogue entre la technique et les cultures , ce premier dialogue est universel, et il s’agit pour nous de le main
291 térieur, où elle ne surgit pas du fond même de la culture comme c’est le cas en Europe. Nous en arrivons alors à cette question
292 pe. Nous en arrivons alors à cette question de la culture ou des cultures. J’avais prévu dans mon introduction que nous aurions
293 ivons alors à cette question de la culture ou des cultures . J’avais prévu dans mon introduction que nous aurions à discuter sur
294 iscuter sur ce terme, ainsi que sur les termes de culture et de civilisation. Est-ce qu’il y a une culture de l’universel, ou e
295 culture et de civilisation. Est-ce qu’il y a une culture de l’universel, ou est-ce qu’il y a des cultures ? Je crois que nous
296 e culture de l’universel, ou est-ce qu’il y a des cultures  ? Je crois que nous pouvons tous dire oui et non là-dessus, il s’agit
297 sus, il s’agit de distinguer. Il y a le phénomène culture , qui est faire, créer, comme l’a dit M. Liscano, et qui est universel
298 ui est universel. Nous pouvons parler d’hommes de culture dans n’importe quelle civilisation, nous savons exactement ce que cel
299 sion à l’indépendance de plusieurs continents, de cultures qui enfin se dégagent, peut-être grâce à la technique d’ailleurs, mai
300 ce, et cela, paradoxalement au moment même où les cultures se libèrent et se différencient. Je crois que la formule qu’il faudra
301 la différenciation, de la prise de conscience des cultures différentes. Ceci pourrait mener à des luttes nationalistes si l’on t
302 s si l’on transpose la « nation » au plan de la «  culture  » — à des nationalismes culturels en conflit. Ici apparaît la nécessi
303 la nécessité du dialogue. Il est très bon que ces cultures soient différenciées mais si l’on ne veut pas aboutir à des ruptures,
304 ions européennes, il nous faut avoir en vue cette culture de l’universel dont parlait d’Arboussier et dont parle Senghor. Cela,
305 ialogue, c’est une espèce de convergence vers une culture de l’universel, évitant à la fois l’uniformisation, qui est le risque
306 nécessité du dialogue. 55. « Le dialogue des cultures [interventions] », Bulletin du Centre européen de la culture : « Pour
307 e européen de la culture : « Pour un Dialogue des cultures  », Genève, n° 1-2, avril 1962, p. 5-18. On reproduit ici les interven
46 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
308 oit fil de notre effort européen. […] Toutes les cultures , anciennes, ou nouvelles, ou renouvelées, qui se partagent le monde d
309 xième partie du xx e siècle, qu’il s’agisse de la culture européenne ou de l’africaine, ou de l’arabe, ou de celle de l’Inde, t
310 ou de l’arabe, ou de celle de l’Inde, toutes ces cultures sont en présence d’une même menace ou d’un même défi : la civilisatio
311 Europe de toute évidence, dans le contexte de la culture européenne, mais elle est en train de s’objectiver, de se détacher de
312 d de Jouvenel, s’adressant à des représentants de cultures très diverses, nous sommes tous colonisés par cette même civilisation
313 sens qu’elle augmente à la fois les risques de la culture et ses chances, ses possibilités. Pour n’en donner qu’un exemple, que
314 création d’un nouveau public, à l’accession à la culture de couches immenses que nous assistons aujourd’hui. Autre point non m
315 e signifie un progrès pour le développement de la culture , et je souligne l’ambiguïté de ce mot « progrès », la double possibil
316 le possibilité qu’il représente : ou de ruiner la culture , ou de la porter bien au-delà des milieux où elle était cultivée, si
317 concernant les rapports de la technique et de la culture , question qui touche un des points vitaux, je crois, des préoccupatio
318 ltant de la technique n’est pas un danger pour la culture , étant entendu, d’autre part, que la technique apporte beaucoup à la
319 utre part, que la technique apporte beaucoup à la culture  ? La spécialisation est certainement un danger pour le spécialiste, d
320 ralement un travail insensé. Il est perdu pour la culture qui est, en fin de compte — je crois que c’est la définition la plus
321 angereuse pour la technique elle-même que pour la culture . Pour la technique et pour le développement scientifique, une spécial
322 ci, je crois, c’est que, entre la technique et la culture , les liens ne sont pas seulement souhaitables d’un point de vue human
323 ustrie elle-même. Pas de bonne technique sans une culture vivante, curieuse et même aventureuse et, en retour, pas d’extension
324 aventureuse et, en retour, pas d’extension d’une culture vivante et créatrice sans un support économique. Pour illustrer ce de
325 t économique indispensable au développement de la culture , je voudrais simplement faire un très bref rappel historique. L’évolu
326 évolution en Europe de branches importantes de la culture comme la peinture et la musique a suivi, au cours des âges, à peu prè
327 autant d’expressions locales ou régionales de la culture humaine, différenciées par le génie du lieu, par l’accent mis sur tel
328 ieu, par l’accent mis sur tel ou tel aspect de la culture fondamentale et commune. Quelles seront alors les fonctions possibles
329 n général ? Serait-ce, par exemple, d’apporter la culture à la population d’un lieu ? Ou, au contraire, de créer un foyer qui r
330 ction première d’une métropole soit d’apporter la culture dans une région comme celle d’Aix-Marseille, qui a déjà une forte den
331 métropole. J’insiste sur ce mot participation. La culture , c’est quelque chose à quoi l’homme participe, ce n’est pas seulement
332 ce n’est pas eux, c’est le reste du monde. Toute culture est échange parce qu’elle est d’abord expression, et qui dit expressi
333 eloppement culturel dont elle vivra en retour. La culture et l’éducation, je crois que nous sommes tous d’accord là-dessus, il
334 mule de coopération idéale entre l’économie et la culture . Elle est nourrie par l’économie, qui à travers elle dirige ses dons
335 nomie, qui à travers elle dirige ses dons vers la culture en espérant en recevoir les bénéfices à long terme. C’est une formule
47 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)
336 Principes et méthodes du dialogue entre les cultures (avril 1962)bs I. Nécessité du dialogue La diffusion mondiale
337 galise les niveaux de vie, et sans rapprocher les cultures . Ces dernières manifestent au contraire — notamment en Asie et en Afr
338 ssibilité et la nécessité d’un dialogue entre les cultures résultent clairement de ces deux phénomènes antagonistes. Les contact
339 riser à la fois la prise de conscience par chaque culture de ses apports spécifiques, la compréhension des apports différents,
340 dire : conscients des valeurs particulières de la culture à laquelle ils appartiennent, nourris de ces valeurs et y croyant pou
341 ents des lacunes et maladies spécifiques de cette culture  ; et donc ouverts aux valeurs différentes, complémentaires, ou correc
342 u correctives, que peuvent leur apporter d’autres cultures . — des rencontres personnelles entre ces interlocuteurs. — des entrep
343 sociaux replacés dans le contexte spirituel d’une culture donnée ; examen des conditions de « l’aide aux pays techniquement arr
344 soit pas payée ou acceptée au prix de l’âme d’une culture  ; éducation ; recherches scientifiques, etc. — créant des occasions d
345 e de conscience des besoins spécifiques de chaque culture , dans l’état présent de son évolution propre, par rapport au « challe
346 logue et ses difficultés spécifiques, pour chaque culture La nécessité du dialogue existe pour chacune de nos cultures, mais
347 nécessité du dialogue existe pour chacune de nos cultures , mais certains motifs varient de l’une à l’autre. Je prendrai ici, à
348 à titre d’exemple, les besoins spécifiques de la culture européenne. 1. L’Europe a besoin du dialogue avec les autres cultures
349 1. L’Europe a besoin du dialogue avec les autres cultures pour une raison fondamentale : elle est elle-même une culture de dial
350 une raison fondamentale : elle est elle-même une culture de dialogue, née de la synthèse difficile et jamais achevée d’Athènes
351 omparaison entre les principes fondamentaux de sa culture et ceux d’autres cultures régionales (africaines, asiatiques, arabes…
352 cipes fondamentaux de sa culture et ceux d’autres cultures régionales (africaines, asiatiques, arabes…) doit contribuer à rendre
353 me — que la technique n’est pas l’essentiel de sa culture , n’en est qu’une résultante, et qu’elle peut être nocive une fois sép
354 résistances traditionnelles. Dans le Dialogue des cultures , l’Europe se doit et doit au monde d’apporter son expérience de l’int
355 !) 4. L’Europe étudie depuis longtemps les autres cultures , mais n’est guère étudiée par celles-ci en tant qu’ensemble ou unité.
356 ficultés majeures : a) difficulté de présenter la culture européenne (en tant qu’ensemble plus ou moins cohérent) non seulement
357 chnique. Ils savent peu de choses sur leur propre culture , et souvent pire que rien sur celle des pays où ils vont aller. De mê
358 ersités ont grand-peine à se faire une idée de la culture européenne dans son ensemble : ils n’étudient qu’une branche isolée,
359 ifficulté (symétrique) de trouver dans les autres cultures les interlocuteurs responsables dont on parlait plus haut, avec lesqu
360 n ne sait où trouver le livre qui expliquerait la culture européenne aux étudiants venus d’autres régions, on ne sait où trouve
361 ait utilement à un de nos « aides techniques » la culture de la région où il va travailler. ⁂ Il faudrait maintenant que chacun
362 x motifs, ils sont sans doute très différents. La culture de l’Inde, par exemple, est plus harmonieuse que celle de l’Europe, m
363 régions en situation analogue. Autre exemple : la culture renaissante de l’Afrique noire doit faire face à des problèmes d’éduc
364 ir une meilleure compréhension mutuelle entre les cultures de l’Est et de l’Ouest. Ses activités sont recensées dans le bulletin
365 Centre, New Dehli, 1958, a entrepris l’étude des cultures différentes, en s’inspirant des travaux du Centre international de To
366 de l’Iran, de l’islam, de l’Afrique, ou d’autres cultures orientales. Ces instituts sont presque tous rattachés à une universit
367 cations. D’autre part, les instituts nationaux de culture du type British Council, Pro Helvetia, Alliance française, Indian Cou
368 is leur mission principale reste de diffuser leur culture nationale. 2. Publications Il existe quelques revues générales,
369 sont en général consacrées à l’étude d’une seule culture . Une autre catégorie est celle des revues publiées en Occident et con
370 publiées en Occident et consacrées à un groupe de cultures d’outre-mer, du type France-Asie (Paris) publiée par des Français, ou
371 e revues littéraires ou générales consacrés à une culture différente : numéros de Comprendre (Venise) sur l’Afrique, la Chine,
372 ils prennent pour sujet réel la confrontation des cultures , considérées dans leur ensemble, et la discussion (souvent passionnée
373 tratives que culturelles, habituent des hommes de culture de toutes les régions à confronter leurs manières de discuter. Dans l
374 iverses régions. Le Congrès pour la liberté de la culture a réuni deux vastes conférences sur « L’Avenir de la liberté » (Milan
375 lturels en Afrique. La Fondation européenne de la culture a pris pour thème de son congrès annuel de 1959, à Vienne, la formati
376 x étudiants d’outre-mer. La Société européenne de culture (Venise) a organisé un congrès Europe-Afrique à Rome en 1960, et prép
377 prépare, en liaison avec la Société africaine de culture , une seconde rencontre pour 1963 en Afrique. Enfin, de très nombreux
378 ne des échanges culturels. Les spécialistes d’une culture différente n’ont pas à se plaindre (en Occident du moins) : instituts
379 s répondent aux conditions d’un vrai Dialogue des cultures , et ceci pour deux raisons principales :   1. Une addition de spécial
380   1. Une addition de spécialités ne fait pas une culture vivante et ne la représente pas. (L’addition de vingt nationalismes n
381 représente pas non plus l’Europe, comme unité de culture et de civilisation.) Tous les dialogues savants que peuvent tenir ent
382 n leur sujet spécial, ne font pas un Dialogue des cultures . Ils peuvent se multiplier à la satisfaction générale, sans qu’aucun
383 fonds et d’ensemble soit touché. Le Dialogue des cultures doit s’établir entre des ensembles, et porter sur des problèmes vivan
384 se qui permettraient un dialogue multilatéral des cultures . La situation ainsi décrite — possibilités, besoins, lacunes —, ce qu
385 hodes de dialogue 1. Organiser le Dialogue des cultures sur la base des ensembles culturels, ou régions Est et Ouest, Occiden
386 Est-Ouest, chère à Hegel et aux philosophes de la culture du xixe siècle, survole le monde arabe actuel et néglige complètemen
387 insi rendue conforme à l’American way of life. La culture de ces deux ensembles est facile à « présenter », parce qu’elle s’est
388 ’opposer à l’extérieur, c’est-à-dire d’abord à la culture européenne et à « l’américanisme », en l’occurrence, puis à la cultur
389 à « l’américanisme », en l’occurrence, puis à la culture des États voisins ou rivaux. Pendant ce temps, le communisme répand s
390 unes hommes conscients des valeurs de leur propre culture et de ce qui la distingue des autres, mais aussi des possibilités com
391 ssi des possibilités complémentaires des diverses cultures  ; b) d’institutions équipées pour organiser le dialogue, et pour perm
392 re à l’examen de représentants qualifiés d’autres cultures . Il s’agit d’une « simple » question d’organisation, que beaucoup d’i
393 toute nouvelle au dialogue sincère et fécond des cultures . La mission de ces centres régionaux serait triple : — réunir une doc
394 efficaces pour animer et nourrir le Dialogue des cultures . Pratiquement, on pourrait attendre de tels centres les services suiv
395 régionale, l’intérêt qu’elles portent à d’autres cultures , leurs qualifications et leur disponibilité éventuelle pour tel ou te
396 donnée, de son unité et des valeurs propres de sa culture — Séminaires sur les problèmes communs à tous les pays de la régio
397 vaux ; — Préparation d’ouvrages « présentant » la culture de la région, et dégageant les caractères communs à tous ses peuples
398 tion mondiale et pour l’animation du Dialogue des cultures Dès que de tels centres fonctionneraient, on saurait où l’on peut
399 ciels qui ne sont pas toujours en contact avec la culture vivante, et sont mal équipés pour répondre à des demandes personnelle
400 rés aux principes et aux méthodes du Dialogue des cultures , la préoccupation de l’efficacité, c’est-à-dire des moyens de dévelop
401 bs. « Principes et méthodes du dialogue entre les cultures  », Bulletin du Centre européen de la culture : « Pour un Dialogue des
402 e européen de la culture : « Pour un Dialogue des cultures  », Genève, n° 1-2, avril 1962, p. 5-18. Le texte est introduit par la
48 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
403 s expressément dans le contexte de notre unité de culture  ; enfin, ceux qui n’ont l’Europe que dans le titre — ils sont fréquen
404 sent sa spécialité et les branches connexes de la culture . Nous ne voulons pas donner des notes, bonnes ou mauvaises, mais nous
49 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
405 enne des écoles, AEDE, Fondation européenne de la culture , et Centre européen de la culture*59. Constitué de représentants de t
406 ns du ministère de l’Éducation nationale et de la culture .) Deux autres stages vont avoir lieu en 1963, à Tutzing (mai) et à Zu
50 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
407 surplus, à mettre en évidence les liens entre la culture et l’économie, de n’avoir pu qu’effleurer les aspects administratifs,
51 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
408 . Roger et G. Sluizer (Fondation européenne de la culture ). 61. Cf. L’Europe s’inscrit dans les faits (éditions française, all
52 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
409 versité. Pas question de soumettre l’histoire, la culture , la nature physique, certes, mais pas non plus de justifier des absur
410 que la nature propose, et que la ressemblance de culture encourage, et que seules les administrations nationalistes centralisé
53 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
411 mêlée aux origines helléniques et bibliques de la culture d’Europe. L’interprétation la plus éclairante de ce mythe me paraît a
412 aussi les distances, les races, les nations, les cultures , les savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du savoir des autre
413 troces, mais dont l’issue n’est pas douteuse. Les cultures entrent en dialogue, sur un pied théorique d’égalité, au lendemain de
414 le moment et pour des décennies encore, c’est la culture occidentale qui domine tout, unifie tout, uniformise les apparences d
415 ns et de formes de vie — disons d’un mot : par sa culture , qui a fait littéralement le tour du monde. Mais en même temps que ce
416 nt le tour du monde. Mais en même temps que cette culture se mondialise, dans la mesure où partout, on exige ses produits, on i
417 este et se prononce, précisément au cœur de cette culture qui fut l’agent de la convergence mondiale, un mouvement radicalement
418 us en pèlerinage aux sources vives de la nouvelle culture mondiale. Or, qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage commun,
419 sité, et qu’elles affectent tout l’ensemble de la culture européenne. Mais c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer vi
420 les hommes d’outre-mer viennent au contact de la culture européenne, et c’est là qu’ils se posent à eux-mêmes ces questions, e
421 l’Europe. Seule en effet parmi toutes les grandes cultures qui ont fait l’histoire de l’humanité, l’Europe a osé l’aventure d’un
422 ne s’est produit, autant que l’on sache, dans les cultures sacrées et homogènes de l’Asie brahmanique ou bouddhiste, de l’Afriqu
423 agogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures , tout est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sen
424 tion. Mutatis mutandis, il en va de même dans les cultures totalitaires du xxe siècle, dominées par l’explication et la program
425 emise en question. Et quand les hommes nourris de culture différentes viennent nous poser leurs grandes questions naïves et pén
426 uvre de synthèse qu’exige l’état présent de notre culture et de nos universités devrait d’abord être confiée à des groupes de c
427 mis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture européenne, qui n’est rien d’autre que la mesure humaine, le module d
428 commune. 1. Les options fondamentales des grandes cultures , notamment de la culture européenne, et la logique ou les contradicti
429 ndamentales des grandes cultures, notamment de la culture européenne, et la logique ou les contradictions de leur développement
430 sible. L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture . Quatre pour cent des terres du globe multipliées par une culture qui
431 pour cent des terres du globe multipliées par une culture qui a fait le monde, et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire
54 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
432 ales de puissance politique et militaire, mais sa culture faisait le tour du monde — ou du moins les produits matériels et cert
433 gies, certaines formes de vie publique, que cette culture seule expliquait. Alors parut un troisième motif d’union : représente
434 l’Europe comme un ensemble dans la rencontre des cultures . La conférence de Bâle sur l’Europe et le monde veut marquer la prise
435 préoccupent de présenter au monde nouveau et aux cultures différentes une Europe qui ne soit ni impérialiste ni démissionnaire,
436 mme, mais au contraire l’idée d’un pluralisme des cultures entrant en dialogue, et admettant qu’elles sont autant de manifestati
437 uiver. Il domine toute espèce de réflexion sur la culture , au seuil du dernier tiers du xxe siècle. Il remet en question toute
438 argées de discuter la philosophie du Dialogue des cultures , puis à une seconde série de commissions chargées de proposer des sol
439 enne, du sécularisme — phénomène typique de notre culture —, du problème des missions, et des vieux clichés sur le « matérialis
440 des influences culturelles réciproques entre les cultures des autres continents et celles de l’Europe est traitée par deux ou t
441 er au contraire un sens « d’humilité » devant les cultures orientales, dont on se demande si ils ne les tiennent pas, au fond et
442 ’une sorte d’arrogance naïve à l’égard des autres cultures . Cela s’explique : ils les connaissaient mal, ils les connaissaient s
443 Europe et pour lui faire la leçon, que toutes les cultures sont également valables, il est juste de faire observer que des Europ
444 ue seuls, ont pu penser cela ! Toutes les grandes cultures se sont considérées, partout et de tout temps, comme la vraie, la seu
445 etenons donc la notion de l’égalité de toutes les cultures , comme une manière simple et commode d’écarter la question insoluble
446 la supériorité ou de l’infériorité globale d’une culture . Et ceci fait, cherchons en toute sincérité, sobriété et bonne consci
447 péens, avons à faire entendre dans le concert des cultures . La deuxième commission va s’occuper des doctrines et formes de vie p
448 ne réduction des peuples les plus divers par leur culture , à une sorte de commun dénominateur matériel ou physique, obtenu par
449 r que le niveau de développement économique d’une culture donnée ne saurait être évalué, calculé ou prévu, comme si tous les ho
450 entend « développer » à l’occidentale un pays de culture différente, il faut bien voir que du même coup on s’attaque à son âme
451 tiques tendant toutes à favoriser le Dialogue des cultures , vrai but de ce congrès, et non pas son annexe un peu honteuse, comme
55 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
452 Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)cb Que l’on s’occupe d’enseigneme
453 uter qu’il y ait un rapport bien certain entre la culture d’une part, qu’ils considèrent comme un luxe réservé à une élite disp
454 e ces questions, il est certain que le lien entre culture et civisme n’est pas évident pour tous les Européens d’aujourd’hui, e
455 double erreur très courante sur la fonction de la culture et sur la fonction du civisme, je me vois conduit à reprendre la défi
456 européenne. Celle-ci existe déjà au niveau de la culture  ; il faut maintenant la faire exister au niveau des réalités politiqu
457 mpte. ⁂ Si nous demandons maintenant ce qu’est la culture , nous allons voir que sa définition formelle ressemble étrangement, e
458 e que je viens de donner du civisme. En effet, la culture pour un Européen, c’est sa participation au trésor commun des œuvres
459 le sens, réceptif, puis créateur. Participer à la culture , c’est tout d’abord se cultiver. Placé devant l’ensemble des œuvres q
460 devant l’ensemble des œuvres qui représentent la culture européenne, — qu’il s’agisse de livres ou de monuments, de tableaux o
461 ation européenne, qu’il s’agisse de civisme ou de culture trouve ainsi sa formule caractéristique dans l’équilibre tendu entre
462 rsité, semblent bien être les constituantes d’une culture vivante, et plus spécifiquement d’une culture européenne », écrit Art
463 une culture vivante, et plus spécifiquement d’une culture européenne », écrit Arthur Koestler. Et Stephen Spender de son côté,
464 Stephen Spender de son côté, pense que « seule la culture européenne a su allier la plus grande force révolutionnaire au sens h
465 ages » propres. Deuxième thème : L’unité de la culture européenne, antérieure et supérieure aux « cultures nationales » C
466 ulture européenne, antérieure et supérieure aux «  cultures nationales » Ce qui s’oppose à l’union de l’Europe et à la formati
467 ntaient l’Europe comme un puzzle de nations et sa culture comme l’addition d’une vingtaine de « cultures nationales » bien dist
468 sa culture comme l’addition d’une vingtaine de «  cultures nationales » bien distinctes, autonomes et rivales. Cette conception
469 art, il n’est pas une seule des branches de notre culture qui ne résulte de mille échanges, tissant l’œuvre commune des Europée
470 otées des professionnels, ou d’en parler. Or une culture n’est pas vivante et n’est pas saine, si elle reste l’activité des se
471 t le reste étant passif et en dehors du coup. Une culture saine doit être vivante dans chaque membre de la communauté. Tout le
472 nser, il faut dire aussi que le principe de toute culture c’est de bien sentir. Tout cela se tient très étroitement. Thème c
473 is, Payot, 1961, p. 400 et 374. cb. « Civisme et culture (notamment artistique) », Bulletin du Centre européen de la culture :
474 n du Centre européen de la culture : « Civisme et culture  », Genève, n° 1, mai 1967, p. 2-10.
56 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
475 2. Thèse proposée L’Europe est une unité de culture , qui s’est constituée par la confluence de plusieurs courants civilis
476 européenne est coextensive dans le temps, avec la culture européenne. Elle embrasse donc une période de vingt-six siècles (d’Ho
477 littérature européenne, d’une unité européenne de culture . b) La différenciation de nos littératures par leur langue est relati
478 démontré dans ses Notes towards the Definition of Culture . L’anglais, selon lui, est la langue la plus riche pour un poète, par
479 n que celle que permet l’unité existante de notre culture . Unité dans la diversité, communauté de base qui donne sens et relief
480 Bern, 1948. 69. Notes towards the Definition of Culture . Appendice : « The unity of European Culture », Faber et Faber, Londr
481 n du Centre européen de la culture : « Civisme et culture  », Genève, n° 1, mai 1967, p. 29-33.
57 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
482 eut fermé, complet, suffisant en soi tant pour sa culture que pour son économie, et seul juge non seulement de ses intérêts mai
483 aire coïncider dans les mêmes limites spatiales : culture , ethnie, religion, existence économique, loyauté envers le prince maî
484 et leurs dimensions : petite patrie originelle et culture continentale, idéal national et religion universelle, cité régionale
58 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
485 siècle. En 1949, à la Conférence européenne de la culture , à Lausanne, j’entre à 2 heures du matin dans un salon d’hôtel pour é
486 t que faites-vous de la lutte des classes ? e) La culture est un piège bourgeois. f) Vous tentez de dépolitiser le problème. Je
487 eunes cervelles excitées mais incultes.   e) « La culture , qu’est-ce que c’est ? », me disent-ils encore. Si vous ne comprenez
488 sairement une vérité empiriquement vérifiable. La culture étant un ensemble ultracomplexe de réflexes moraux, mentaux et affect
489 c’est une activité distincte de l’économie, de la culture … Or, en dehors de la politique industrielle et commerciale, de la pol
59 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aspects culturels de la coopération dans les régions frontalières (été 1972)
490 ères (été 1972)ch I. Définitions Appelons culture non seulement l’ensemble des œuvres produites par une société à trave
491 »115, ou de l’écologie par la politique, ou de la culture par les intérêts économiques et des raisons de prestige étatique, les
492 laisse le mieux traverser. IV. Il n’y a pas de cultures nationales Mais il faut bien admettre aussi que la nocivité des fr
493 at-nation de type moderne, dont la croyance aux «  cultures nationales » est à la fois l’un des présupposés nécessaires et l’un d
494 une entité qui comporte une langue nationale, une culture nationale et une économie nationale, une histoire nationale bien dist
495 les ». Or tout est faux dans cet enseignement. La culture , en Europe, n’est pas la juxtaposition de vingt-cinq « cultures natio
496 urope, n’est pas la juxtaposition de vingt-cinq «  cultures nationales », puisqu’elle existait bien avant la formation récente de
497 mme un puzzle de nations en teintes plates, et la culture européenne comme une addition de prétendues « cultures nationales »,
498 ure européenne comme une addition de prétendues «  cultures nationales », les manuels scolaires justifient les pires chauvinismes
499 l’Europe a failli périr. La vérité, c’est que la culture de tous nos peuples est une, quoique tissée de contradictions dans sa
500 coles d’art et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’en est-il de nos diversités tant vantées, et à juste
501 Le grand secret de la vitalité inégalée de notre culture européenne, je le vois dans cette interaction perpétuelle des grands
502 en termes politiques mon équation : Europe de la culture = foyers locaux de création initiant des courants continentaux cela v
503 la fédération exprimera l’unité millénaire de la culture occidentale. 110. Henri Schwamm, Alsace, Éd. Rencontre, Lausanne,
60 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
504 r des sujets de politologie, de philosophie de la culture , d’économie, ou de droit administratif, traités dans les cours et sém
61 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). C.J.B. l’Européen, 1891-1974 (printemps 1974)
505 ponts, relier l’action à la pensée, concilier les cultures ou les grands intérêts, juger sans illusion mais servir avec force, e
62 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
506 demander si la région est un fait de nature ou de culture  ? (De géographie ou d’histoire ? D’économie ou d’éthique ? D’écologie
507 mots mais qui a sans aucun doute marqué toute la culture de la région et laissé des traces profondes dans l’inconscient de ses
63 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Quand même il serait seul… (Sur un texte de George Orwell) (automne 1975)
508 t du capitalisme libéral (laissez faire) et de la culture chrétienne libérale. Jusqu’à tout récemment, les implications complèt
509 st l’effondrement du capitalisme libéral et de la culture chrétienne libérale », alors oui, il est bien certain que « nous entr
510 noncé — l’effondrement du christianisme, ou de sa culture — ne se passe pas hors de nous et sans nous, collectivement : il ne p
511 as du tout de savoir si le christianisme (ou « la culture chrétienne libérale », comme le dit Orwell trop vaguement) est bien v
64 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
512 e s’oppose dans le temps et l’espace à toutes les cultures sauf une seule : l’occidentale. D’où viennent ces erreurs radicales q
513 radicales que commettent au sujet de leur propre culture les Occidentaux et eux seuls ? Et d’où vient qu’en tant qu’ils renien
514 nde ; 2° des modalités de la confrontation de ces cultures . III. Le concept de révolution Mais s’il est vrai que toute cul
515 ept de révolution Mais s’il est vrai que toute culture vient d’une religion et la prolonge en expressions variées, et si la
516 n et la prolonge en expressions variées, et si la culture occidentale diffère essentiellement de toutes les autres, quelle est
517 tout résumer en deux mots, sa civilisation non sa culture , alors que celle-ci explique seule la création de celle-là, et peut s
518 al. Mais, que le dialogue sur les finalités de la culture et de ses produits devienne de plus en plus défectueux ou inepte, tan
519 er, aussi prochaine que possible, du Dialogue des cultures . 138. Cf. L’Aventure occidentale de l’homme , Albin Michel, Paris
520 re, Neuchâtel, 1962, 92 p. ; Pour un Dialogue des cultures , ouvrage collectif, avec G. d’Arboussier, G. Arciniegas, R. Datta, L.
521 Baconnière, Neuchâtel 1962, 156 p. ; Dialogue des cultures , Les Conférences du Cénacle, Beyrouth, 1962, 24 p. ; L’Europe et le M