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au xxe siècle sur une crise non seulement de la
culture
mais de l’idée même de culture, sur le divorce entre art et société,
2
on seulement de la culture mais de l’idée même de
culture
, sur le divorce entre art et société, sur l’impuissance de la révolte
3
tié du monde non européen… L’essai témoigne de la
culture
très étendue d’un Hongrois rescapé in extremis de la révolution de 19
4
is l’Institut universitaire d’études européennes.
Culture
littéraire et politique, qui comprend à la fois, outre les domaines f
5
ns que toute agglomération d’hommes et le mode de
culture
intellectuelle qui en résulte doivent périr. » « Nous autres tard ven
6
ement de rejet de l’Europe ou tout au moins de sa
culture
. Mais ne serait-ce pas aussi, et peut-être surtout, un renouveau de l
7
rien au monde de plus difficile à rejeter qu’une
culture
faite depuis des siècles de rejets et d’innovation. Peut-être le seul
8
dans sa Pensée sauvage : celui « de réintégrer la
culture
dans la nature » et finalement la vie dans l’ensemble des conditions
9
elerien) contre tout ce qui peut ressembler à une
culture
européenne. Ils en viennent à admirer n’importe quoi qu’on dit « sauv
10
ope réelle, celle des Européens vivants, de leurs
cultures
et de leurs espoirs ? Mais alors comment pourrait-on avec un tel sang
11
iècles d’histoire commune et trois millénaires de
cultures
mêlées les ont formés, de l’Ibérie aux Pays-Baltes, de l’Écosse aux B
12
istes à l’endroit des nations opprimées dans leur
culture
comme dans leurs droits et libertés traditionnelles : Bretagne, Pays
13
’Ivan Illich. 16. Cf. notamment le Dialogue des
cultures
, Éditions de la Baconnière, 1962, L’Europe et le Monde , Bulletin d
14
Dans la CEE, votre pays risque-t-il de perdre sa
culture
et son originalité ? » B DK D F IRL I L NL GB CE o
15
L’Europe comme invention de la
culture
(automne 1979)l Le phénomène Europe, dans l’espace et le temps de
16
951). Une autre généalogie des relations entre la
culture
et l’Europe est celle des penseurs politiques imaginatifs. Elle va du
17
tion d’engagement de l’écrivain ou du créateur de
culture
au service de la cité en général et de la Cité européenne plus partic
18
mandé qu’on me donne une preuve que l’on prend la
culture
au sérieux, qu’elle n’est pas un simple ornement. J’ai proposé que la
19
ne, décembre 1949, la Conférence européenne de la
culture
. Ici tout se précise à l’évidence : par « culture », les Européens et
20
culture. Ici tout se précise à l’évidence : par «
culture
», les Européens et les européistes d’aujourd’hui n’entendent plus co
21
nale française pour l’éducation, la science et la
culture
, Wladimir Porché, directeur général de la Radiodiffusion française, M
22
nos diversités culturelles : Peut-on défendre la
culture
française en tant que telle ? À cela, je réponds simplement : non… Av
23
moyen de sauver les éléments essentiels de cette
culture
? Oui. Mais à la condition de reprendre le problème d’une façon entiè
24
u’aujourd’hui il ne peut plus être question d’une
culture
française, pas plus que d’une culture hollandaise ou suisse ou allema
25
stion d’une culture française, pas plus que d’une
culture
hollandaise ou suisse ou allemande. Si nous voulons que la culture fr
26
se ou suisse ou allemande. Si nous voulons que la
culture
française reste, il faut qu’elle soit intégrée aux cadres d’une grand
27
aut qu’elle soit intégrée aux cadres d’une grande
culture
européenne. C’est en visant à une unité de culture européenne que nou
28
ulture européenne. C’est en visant à une unité de
culture
européenne que nous sauverons la culture française ; mais cette unité
29
unité de culture européenne que nous sauverons la
culture
française ; mais cette unité de culture n’aura aucun sens et ne sera
30
verons la culture française ; mais cette unité de
culture
n’aura aucun sens et ne sera faite que de mots, si elle ne se place p
31
rise du pouvoir par les travailleurs » sauvera la
culture
de l’Europe. Etc. Ces palinodies passionnées et hargneuses jalonnent
32
à la dissolution du Congrès pour la liberté de la
culture
(1950-1966) qui assurait leur complète liberté éditoriale. En lieu et
33
lture », m’annonce-t-il, la Société européenne de
culture
, qui a son siège à Venise. 37. D’abord paru en entier dans Politique
34
et l’Europe. l. « L’Europe comme invention de la
culture
», Cadmos, Genève, n° 7, automne 1979, p. 14-25.
35
européenne : une commune et une coopération La
culture
européenne est l’unité de base sur laquelle l’union de l’Europe peut
36
mme le vrai caractère distinctif face aux grandes
cultures
de l’Asie. Les couvents de la civilisation bénédictine ont été les co
37
ilisation bénédictine ont été les couveuses de la
culture
commune qui va éclore dans les cités commerçantes des xiie et xiiie
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imaginables, je dis seulement que la survie de la
culture
européenne dépendra de notre aptitude à optimaliser les dimensions de
39
mmune : 1. Les options fondamentales des grandes
cultures
, notamment de la culture européenne, et la logique ou les contradicti
40
ndamentales des grandes cultures, notamment de la
culture
européenne, et la logique ou les contradictions de leur développement
41
sible. L’Europe, c’est très peu de chose plus une
culture
. Quatre pour cent des terres du globe, multipliés par une culture qui
42
pour cent des terres du globe, multipliés par une
culture
qui a fait le Monde et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire d
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ette tradition qui est celle de la vitalité de la
culture
occidentale, et qui conduit en tous domaines à unir dans le respect e
44
magne — qui est en réalité, un grand traité de la
culture
européenne — au sens le plus moderne et le plus large du mot « cultur
45
au sens le plus moderne et le plus large du mot «
culture
» — Mme de Staël n’ait pu donner pour suite une Politique déduite de
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pu donner pour suite une Politique déduite de la
culture
. Un tel livre eût été capable de modifier le débat contemporain sur l
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xxe siècle prendrait le pas non seulement sur la
culture
, mais sur la morale, et que c’est elle, non la morale, qui imposerait
48
e eût fondé plutôt la Communauté européenne de la
culture
. Car elle savait que « la circulation des idées est, de tous les genr
49
s » — et comme Goethe l’a dit après elle : que la
culture
« accroît autant que l’échange des produits et denrées la richesse et
50
u cours des siècles ses religions, ses lois et sa
culture
, le sens grec de la mesure, mais aussi de l’aventure, le sens romain
51
repente qui fut longtemps le nom de l’Europe, une
culture
commune se constitue au cours des siècles, à partir de sources au moi
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ent. D’où l’unité, ou la communauté de base de la
culture
européenne, et les diversités si caractéristiques de l’être européen.
53
ord, non du commerce ; puis de l’armée, non de la
culture
, et moins encore de ce qu’on nommera tourisme au xxe siècle. d) Le d
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out à fait utile. Troisième thème, un retour à la
culture
commune des Européens, mais juste esquissé ; on a indiqué des pistes
55
r ce qui nous unit, surtout dans le domaine de la
culture
, qui est d’abord une question de langage. Et ceci nous a amenés, dura
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, Madame. Dans votre introduction, traitant de la
culture
urbaine dans le développement de l’Empire byzantin, je me suis permis
57
ur exerçaient une influence décisive sur toute la
culture
et l’idéologie. Vous avez souligné, de la sorte, une distinction typo
58
es, ou en créant des instituts pour l’étude de la
culture
européenne, a été de glorifier la culture européenne des siècles pass
59
e de la culture européenne, a été de glorifier la
culture
européenne des siècles passés, tout en laissant entendre : attendez,
60
du tiers-monde, car s’il est urgent de définir la
culture
commune des Européens, c’est pour prendre mieux conscience de ce que
61
s les moindres réserves, sans le moindre sens des
cultures
différentes, notre civilisation scientifico-technique. Je prends le D
62
extrêmement important. Ce serait un Dialogue des
cultures
, un dialogue entre l’ensemble de la culture européenne et les différe
63
des cultures, un dialogue entre l’ensemble de la
culture
européenne et les différentes cultures qui se partagent le monde. Nou
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emble de la culture européenne et les différentes
cultures
qui se partagent le monde. Nous l’avons essayé il y a quelques années
65
reprendre. Le troisième thème a été centré sur la
culture
européenne. Là-dessus, il m’est difficile de dégager des conclusions
66
arrivé déjà depuis une trentaine d’années, sur la
culture
commune des Européens. Je pense que ce qui distingue notre culture eu
67
es Européens. Je pense que ce qui distingue notre
culture
européenne, c’est la diversité extraordinaire des sources, qui est be
68
dire sur l’Europe, s’il faut définir d’un mot sa
culture
, c’est que c’est une culture qui accepte un nombre non limité de défi
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définir d’un mot sa culture, c’est que c’est une
culture
qui accepte un nombre non limité de définitions, toutes justes. Le je
70
qu’il connaissait quatre-vingts définitions de la
culture
européenne, c’était peut-être M. Boldizsar. Il était onze heures du m
71
arlé de deux-cent-quarante-cinq définitions de la
culture
européenne. Cela s’était passé très vite, vous le voyez, et il n’y a
72
utre a dit que tout ce qui était définition de la
culture
n’était pas culture, il avait raison aussi. Donc, la culture européen
73
ce qui était définition de la culture n’était pas
culture
, il avait raison aussi. Donc, la culture européenne peut-être, en pre
74
tait pas culture, il avait raison aussi. Donc, la
culture
européenne peut-être, en première approximation, définie comme ce qui
75
e ! Je propose donc cette seconde conclusion : la
culture
européenne n’est pas la plus belle, n’est pas la seule, n’est pas la
76
. Conformément à ses mesures fondamentales, cette
culture
commune devrait nous imposer des systèmes de prudence, je dirais des
77
à Genève par Jacques Freymond, sur le thème « La
culture
commune des Européens et le débat Est-Ouest ».
78
ofession, me requièrent plus personnellement : la
culture
en Europe et le problème des régions, que je voudrais faire le point
79
: « Si c’était à refaire, je commencerais par la
culture
. » Et l’on a vu la CEE soutenir discrètement des congrès comme celui,
80
qui ont formé d’un même mouvement l’Europe et sa
culture
commune. Il est vrai que les préoccupations culturelles du CE n’ont g
81
re beaucoup mieux que la CEE à « commencer par la
culture
». Encore faut-il que le verbe commencer soit pris ici dans toute la
82
uration, de mise en marche ; et que le concept de
culture
soit pris au sens actif de création (non de consommation ni d’ornemen
83
entent une civilisation vivante. Commencer par la
culture
, c’est assurer dès le départ, et rétablir avec vigilance la primauté
84
fut également la plus fidèle aux exigences d’une
culture
des valeurs qui méritent que les Européens s’unissent pour les défend
85
ant une semaine, devant une vingtaine d’hommes de
culture
et de publicistes, nommés par les gouvernements des États membres, se
86
superflu au nécessaire — et je dis halte ! Si la
culture
n’est pas première, n’est pas directrice et rectrice, elle n’est rien
87
’origine, de proposer une Charte européenne de la
culture
. Une charte est un document juridique qui engage très sérieusement se
88
sont anonymes — la Conférence des ministres de la
Culture
rejetait l’idée d’une Charte (pourtant proposée par elle dans sa sess
89
ité des hauts fonctionnaires (des ministres de la
Culture
) fut à nouveau rejeté, et c’est une troisième version que les hauts f
90
me »98 et qu’« un tel épanouissement passe par la
culture
qui constitue le facteur essentiel d’un développement harmonieux des
91
e à citer ici le deuxième : « Considérant que les
cultures
européennes sont fondées notamment sur une tradition séculaire d’huma
92
tort et à travers — trois problèmes majeurs de la
culture
dans ses rapports avec l’Europe de l’Histoire et avec la construction
93
d d’abord que pour les ministres il n’y a pas une
culture
commune des Européens (formée au cours de trois millénaires sur des s
94
les interactions créatrices), mais seulement des
cultures
européennes (donc nationales) : ce qui évacuerait, si c’était vrai, l
95
s apprend ensuite que le fondement premier de ces
cultures
est une tradition d’« humanisme laïque » (d’où l’adjectif « séculaire
96
il en conclure que les nations où ont prévalu les
cultures
« humanistes laïques » issues de l’Aufklärung, de la révolution jacob
97
nies à la fois par la géographie, la langue et la
culture
, les traditions et les ressources naturelles, mais divisées en deux o
98
de partir, mettre sur pied un grand programme de
culture
pour l’Europe. La culture au service de la construction fédérale de l
99
d un grand programme de culture pour l’Europe. La
culture
au service de la construction fédérale de l’Europe. Voilà. Quel a ét
100
éens, cela veut dire qu’il nous faut partir de la
culture
. Je conçois la culture comme l’ensemble des finalités et des valeurs
101
’il nous faut partir de la culture. Je conçois la
culture
comme l’ensemble des finalités et des valeurs communes à tous les Eur
102
éer une cellule en Europe qui soit consacrée à la
culture
, au service de l’Europe, de l’Europe au service des valeurs communes
103
de l’Europe au service des valeurs communes de la
culture
. De retour des États-Unis, Denis de Rougemont participe au premier Co
104
chargé d’organiser la Conférence européenne de la
culture
qui se tient à Lausanne en 1949. En découle la création du Centre eur
105
ociété. Alors il y a là une tâche immense pour la
culture
, que nous pourrions réaliser sous une forme beaucoup plus vaste que c
106
entre nous dans l’Europe de l’Ouest. C’est par la
culture
qu’on arrivera à les rapprocher et à les détacher de l’emprise de la
107
es fantaisistes qui s’occupent de choses comme la
culture
. Eh bien, on lui attribue cette phrase, je ne sais pas s’il l’a écrit
108
Si c’était à recommencer, je commencerais par la
culture
. » Voilà qui me donne entièrement raison après une trentaine d’années
109
Je suis optimiste quand je vois que le rôle de la
culture
est de plus en plus reconnu, que beaucoup de ministres viennent maint
110
idée des valeurs et des finalités communes de la
culture
. Pour être plus concret, plus précis : la question des régions fait d