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point de départ d’un système économique ou d’une
culture
, c’est vicier à la base toutes les conceptions du loisir qui découlen
2
ssent la mesure connaîtront bientôt l’ordre et la
culture
que nous voulons. Nous rejoignons ici le propos de ces pages. La litt
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nos scribes assis ou accroupis. Le respect de la
culture
, tout d’abord. Nos romanciers sont très mal cultivés. Ils influencent
4
perspective commune. Restaurer le prestige de la
culture
, cela ne va pas à la spéculation gratuite, dans un monde personnalist
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dissimulé, aux yeux des jeunes gens, un défaut de
culture
, au sens banal du terme, qui se trahit ici fâcheusement. Iront-ils au
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mbattre la société actuelle, tout en préparant la
culture
à venir sur le solide terrain de l’économie psychique, l’on s’attaque
7
sprit, qui fonde l’originalité puissante de notre
culture
. Peut-on imaginer un spectacle plus propre à éveiller l’imagination,
8
de salon », d’un abandon, voire d’un mépris de la
culture
et de l’esprit qui marque à son insu l’élite bourgeoise, et confirme
9
n mal de bohème prolétarienne. Le spectacle de la
culture
européenne, depuis la guerre, nous enseigne deux grandes vérités empi
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t prochaines ; vu la panique nationaliste dont la
culture
du dernier siècle est responsable ; vu l’intérêt que présenterait pou
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us criminels ; — constate : que le problème de la
culture
est le problème central de notre temps, la culture étant responsable
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ulture est le problème central de notre temps, la
culture
étant responsable de concentrer, d’humaniser et de transmettre les do
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lic les questions suivantes : a) définition de la
culture
, de ses moyens et de son but final. b) qu’est-elle devenue en théorie
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ces assises subversives, ces états généraux de la
culture
. Ne serait-ce pas inaugurer officiellement la révolution véritable ?
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r à quelle fin doit tendre cette réalité, — notre
culture
par exemple. C’est croire à cette fin, et prouver qu’on y croit. C’es
16
ts de la tribu », — condition nécessaire de toute
culture
. Car avant de parler il faut savoir le sens des mots. Et pour que les
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la Commission. 26. « Cette façon de dégrader la
culture
et d’en faire une chose à côté, tout en l’“élevant” au rang de supras
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e). L’évolution de Renan symbolise celle de notre
culture
: il part d’une conception spiritualiste dont il escompte le triomphe
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’ignorais tout du « congrès pour la défense de la
culture
», qui se préparait. Le rôle du public y fut d’ailleurs à peu près nu
20
r l’estampe. Il lui faut les intermédiaires de la
culture
, les assurances d’une noblesse entérinée, tout un système délicat de
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apparemment incomparables. Tout l’appareil de la
culture
les sépare. Mais il ne faut pas oublier que la culture de notre temps
22
re les sépare. Mais il ne faut pas oublier que la
culture
de notre temps n’est plus du tout ce qu’elle était au temps de Goethe
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se peut qu’en définitive, Ramuz ait fait, pour la
culture
, en se donnant l’air de l’attaquer, plus que ne font les défenseurs d
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ure et commune mesure (novembre 1936)s I. La
culture
soviétique Lorsqu’on critique les fondements doctrinaux du régime
26
de rien comprendre à l’évolution nécessaire de la
culture
soviétique si l’on se refusait à l’examen critique des doctrines qui
27
yer d’élargir cette critique, et notre idée de la
culture
s’il le faut. Quand l’esprit « perd ses droits », c’est à nous de les
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ue antispiritualiste52, Marx avait affirmé que la
culture
n’était rien qu’un « reflet » du processus économique, et de la lutte
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es classes qui en résulte. De là sa théorie de la
culture
considérée comme une simple superstructure du dynamisme matériel. On
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ins, l’épisode du Proletkult, autrement dit de la
culture
prolétarienne, censée naître automatiquement, et comme un produit acc
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nement pour le prolétariat… Dans la théorie de la
culture
, l’idée d’avant-garde supplanta, elle aussi, sous la pression de la r
32
us la pression de la réalité, l’idée de masse. La
culture
soi-disant prolétarienne se révéla finalement ce qu’elle était dès le
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révéla finalement ce qu’elle était dès le début :
culture
socialiste, configuration d’une Idée par des hommes qui y croient, et
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osée par le socialisme. Il faut alors définir la
culture
comme « une forme commune de la vie, dont l’activité économique et po
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quelle tout doit s’ordonner. L’assimilation de la
culture
(et donc de sa mesure) au Plan est même si radicale, si naïve, que le
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sont venus à confondre sans l’ombre d’un doute «
culture
» et « production » en général. Étonnante réaction contre les concept
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s bourgeoises qui assimilaient de plus en plus la
culture
à la « jouissance » d’un consommateur distingué. Mais ici l’équivoque
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Soviets au congrès de Paris pour la défense de la
culture
, en 1935, citèrent tous comme exemple impressionnant de l’ascension c
39
nception qui assimile l’élévation du niveau de la
culture
à l’épaisseur des semelles n’a rien de révolutionnaire, si toutefois
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entre les producteurs et les consommateurs de la
culture
. Tant qu’il ne s’agissait que de construire des tracteurs, les poètes
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er la théorie marxiste originelle qui veut que la
culture
socialiste naisse comme une production automatique du triomphe de la
42
’un Homme nouveau, imprévisible, en vue duquel la
culture
communiste devrait dorénavant s’organiser (le paradoxe est d’ailleurs
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ains égards, contraire. C’est tout le drame de la
culture
d’opposition, de la culture séparée, qui sous nos yeux, vient de se r
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t tout le drame de la culture d’opposition, de la
culture
séparée, qui sous nos yeux, vient de se renouer au cœur de la constru
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r, disait-on, il faut parer au plus pressé, et la
culture
ne vient qu’après. Ainsi tout se trouva soumis à des fins purement ma
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dont on espérait qu’il naîtrait spontanément une
culture
populaire. C’était viser trop court, et sous-estimer l’ennemi, j’ente
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mais que l’on veut imposer au tout, y compris la
culture
et la morale. Ce sont les nécessités de la propagande, identiques dan
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ation allemande, — qui sont censées configurer la
culture
. 2. Or cette mesure partielle ne peut pas réussir à créer une communi
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de la propagande est par nature contraire à toute
culture
imaginable. Il peut au plus favoriser l’instruction élémentaire des m
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sociales, injustices économiques, décadence d’une
culture
séparée du peuple et divisée contre elle-même, grabuge des factions p
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âche-là, je vois le seul fondement d’une nouvelle
culture
européenne… b) Il est faux que nous soyons obligés de commencer par l
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des longues dynasties : grands empires et grandes
cultures
qu’un grand dessein pouvait seul maintenir. Mais pour attester la pré
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fins qui ne sont pas les nôtres. On ne refait une
culture
qu’en retrouvant une foi. Mais on ne retrouve une foi qu’en discernan
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tuels. Ils révèlent l’existence d’un appel que la
culture
ne peut plus ignorer. Notons aussi que cet appel profond du siècle a
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our l’avenir l’efficacité de notre action dans la
culture
européenne. Sinon nous serons colonisés, je n’ai pas fini de le répét
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consacré plus spécialement à l’édification de la
culture
. 56. On n’ignore pas que les partisans du « matérialisme dialectique
57
urs de Malraux au « congrès pour la défense de la
culture
» de juin 1935. 58. Tels qu’en assurent aux plus adroits le mouvemen
58
tes figure avant ce paragraphe un chapitre sur la
culture
nationale-socialiste, dont on montre le parallélisme paradoxal avec l
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dont on montre le parallélisme paradoxal avec la
culture
soviétique. 61. Les Russes ajoutent : de l’oppression tsariste ; et
60
sariste ; et les Allemands : du déshonneur. s. «
Culture
et commune mesure », Esprit, Paris, n° 50, novembre 1936, p. 251-273.
61
s du tout littéraires. Le monarque caduc c’est la
culture
, c’est l’art, c’est cette littérature qui parle dans le vide, pour ri
62
. La pensée érotique, pour acquérir une valeur de
culture
, doit être stylisée. Elle doit représenter la réalité complexe et pén
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tour en France. Point de départ : « Le sort de la
culture
est lié dans nos esprits au destin même de l’URSS » (discours aux obs
64
tat d’esprit (de la même URSS) ne met en péril la
culture
. » Naturellement, c’est plus complexe que cela. Mais c’est aussi plus
66
on, exprime sa juste indignation. Crime contre la
culture
. Car c’était le parti communiste qui avait pris soin de cette œuvre d
67
u PC ! Voilà qui est simple. Mais croit-on que la
culture
vivante soit beaucoup moins menacée en France ? Est-ce seulement une
68
régime ? Est-ce d’abord une question politique ?
Culture
à gauche, brutalité stupide à droite, — ou inversement ? Ils ont bien
69
e régime me paraît spécialement dangereux pour la
culture
, achète des livres, fréquente les théâtres et les concerts, bref, se
70
tc. Conclusion ? Si l’on mesurait la valeur d’une
culture
selon des normes soviétiques, il faudrait en conclure que le régime a
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la politique, de l’économie de la nation et de la
culture
sont un peu moins simplets que ces partisans ne le croient. Et que ce
72
l’inculture, dans ce pays, qu’il faut défendre la
culture
. x. « Défense de la culture », Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937,
73
il faut défendre la culture. x. « Défense de la
culture
», Esprit, Paris, n° 52, janvier 1937, p. 642-643.
74
talisme et du fascisme ; liberté nécessaire de la
culture
; enfin, subordination du machinisme, perfectionné, aux besoins humai
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cet ordre se manifestent en premier lieu dans la
culture
d’avant-garde, avant de descendre au politique. La sensibilité de l’i
76
de l’Église, n’hésite pas à tirer bénéfice de la
culture
de cette superstition. S’il est vrai que certains individus « ont la
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s, redescendaient, parcouraient la prairie et les
cultures
à longues foulées, le nez au sol. Soudain, l’un relevait la tête, et
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nt liée à une forme fédérative de l’État et de la
culture
, voire même de l’économie. Cette convergence, cette rencontre idéale,
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groupant sous trois chefs principaux : opinions,
culture
, et armée. 1. — L’opinion suisse, telle que la traduisent nos journau
80
juger dans une perspective européenne. (Nos trois
cultures
nous y préparaient, nous y contraignaient même en quelque mesure.) Ma
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’est cela que nous sommes dès maintenant. 2. — La
culture
. D’autres en ont parlé plus longuement dans ce numéro. Je ne l’envisa
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avec raison sur le fait que nous n’avons pas une
culture
nationale unifiée, mais des cultures diversifiées, régionales ou étra
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avons pas une culture nationale unifiée, mais des
cultures
diversifiées, régionales ou étrangères. Une fois de plus, c’est là no
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y perdons ce qui fait notre valeur propre dans la
culture
de langue française ; et d’autre part, en nous refusant aux contacts
85
. Et surtout qu’on ne déplore pas le fait que les
cultures
des Suisses ne forment pas une culture homogène. Elles forment quelqu
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t que les cultures des Suisses ne forment pas une
culture
homogène. Elles forment quelque chose de moins grandiose, mais peut-ê
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peut-être de plus conforme à l’essence même de la
culture
: un microcosme des valeurs que les nations qui nous entourent ont il
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attement du cœur de l’Europe. Vouloir créer une «
culture
suisse », ce serait trahir notre mission, ce serait le péché même d’i
89
e notre grandeur culturelle est de n’avoir pas de
culture
suisse, mais seulement une culture européenne ? On nous a donné par-d
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n’avoir pas de culture suisse, mais seulement une
culture
européenne ? On nous a donné par-dessus un Gottfried Keller et un Ram
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n. Mais deux poètes « enracinés » ne font pas une
culture
suisse. Ce sont deux vocations personnelles, et la culture suppose un
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uisse. Ce sont deux vocations personnelles, et la
culture
suppose une tradition, une vocation communautaire. Mais je me représe
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fait, par le moyen de la Suisse, une assez belle
culture
européenne77. Je ne vois pas pourquoi nous douterions d’une tradition
94
uffons dans le moyen ; mais au niveau de la vraie
culture
, nous pouvons être les moyens de la grandeur future de l’Europe. (Il
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on pourrait apporter à nos institutions de haute
culture
, à nos savants, artistes ou écrivains, les moyens d’assurer au pays u
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du budget militaire80, un important budget de la
culture
. Je ne dis pas de l’instruction, mais de la culture. Et je l’appeller
97
lture. Je ne dis pas de l’instruction, mais de la
culture
. Et je l’appellerais volontiers le budget de la conscience fédérale.
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asepsie qui tue les germes de toute création. (La
culture
suppose plus de folie, suppose des contaminations multipliées, des in
99
ons fécondes entre les êtres, une circulation des
cultures
, une respiration des âmes. Et ceci qui est le plus important : des po
100
e Ferrero ou Thibaudet ; agence de liaison de nos
cultures
grâce à la très remarquable Revue de Genève de Robert de Traz ; cen
101
premier, il faut y voir la grande conquête de la
culture
occidentale, et le fondement solide de toute vie personnelle ; selon
102
de l’éthique d’abord, mais aussi dans celui de la
culture
et de sa philosophie. Au terme de cet essai, il suffira sans doute de
103
le ne s’est développée dans notre histoire et nos
cultures
qu’à partir des xiie et xiiie siècles, et par l’impulsion décisive
104
re, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la
culture
par les passions nationalistes : tout ce qui tend à ruiner la personn
105
ent de l’esprit et de sa présence active dans une
culture
. Les meilleurs d’entre nous les ont encore, tandis que les masses che
106
e cette Europe, de ses complexités vitales, de sa
culture
. Une analyse sociologique assez grossière suffit à révéler dans tout