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grand fer à repasser au travers des savanes, des
cultures
et des territoires urbains. Cet effort gigantesque se poursuit en sil
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ce peuple ? Peut-être vers la profondeur, vers la
culture
, vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis, partout. Peu
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e mœurs, de rapports quotidiens. Ils n’ont pas de
culture
proprement dite, mais bien une civilisation scientifique, non exempte
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de l’ouverture de la Conférence européenne de la
culture
, qui se tint à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949.
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sant congrès, comme fut le Congrès européen de la
culture
, qui se tint à Lausanne en décembre 1949. Mon ami Duncan Sandys y pri
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Fédéralisme et
culture
(3-4 mars 1962)m Deux erreurs de méthode menacent toute tentative
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e, au mieux, que des choses raisonnables, mais la
culture
est faite par des passions individuelles et par des petits groupes qu
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endre plus économiques ou plus rentables. Mais la
culture
vivante vit d’imprudence, et prospère dans le gaspillage des forces e
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qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la
culture
, et c’est aussi tout cela qui menace dans ses sources notre vitalité
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’au niveau de notre vie matérielle, de traiter la
culture
en mendiante, de refuser de la faire participer à une prospérité écon
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sources dans les mêmes attitudes de pensée que la
culture
créatrice. On ne sauvera pas l’un sans l’autre. m. « Fédéralisme et
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vera pas l’un sans l’autre. m. « Fédéralisme et
culture
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 52, 3-4
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L’Europe est d’abord une
culture
(30 juin 1962)o À suivre les débats qui se multiplient sur nos rel
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urope » qu’en conformité avec le génie même de sa
culture
, qui est celui de l’union dans la diversité. On va voir que cette thè
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que son unité la moins contestable réside dans sa
culture
, je songe à deux faits majeurs que chacun connaît. Un fait de nature
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cœur. Voilà qui ne saurait s’expliquer que par la
culture
des Européens, entendant par culture, au sens le plus large du terme,
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r que par la culture des Européens, entendant par
culture
, au sens le plus large du terme, ce que l’esprit humain, le génie cré
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ature. L’Europe, c’est très peu de chose plus une
culture
. Quand on s’imagine que l’Europe, dont discutent aujourd’hui toute la
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nature, mais bien de nos cerveaux, donc de notre
culture
. L’économie moderne est dominée par la technique, laquelle est née du
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des Germains, des Celtes et des Slaves. De cette
culture
commune, mais de ses sources variées, voire souvent contradictoires,
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éologique, scientifique et même esthétique, de la
culture
européenne. Renoncer à transmettre les principes et mesures de cette
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os coutumes régionales serait antieuropéen. Notre
culture
puise son pouvoir de rayonnement universel dans la pluralité de ses f
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transmettre aussi les modes d’emploi. Toutes les
cultures
traditionnelles, y compris la nôtre, se voient en effet menacées par
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t les autonomies et diversités qui ont fait notre
culture
et sa vitalité. ⁂ Le problème européen étant ainsi posé ou reposé à p
25
nsi posé ou reposé à partir des réalités de notre
culture
une et diverse, les conclusions suivantes me paraissent en découler :
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r toutes les nations qui participent à l’unité de
culture
nommée Europe. 2. Cette organisation économique ne saurait fournir le
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menses et tout nouveaux que posent le contact des
cultures
, la technique, l’expansion démographique, la diffusion mondiale de la
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ous en plaindre. o. « L’Europe est d’abord une
culture
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 151, 30
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de R., président du Congrès pour la liberté de la
culture
, et auteur de L’Amour et l’Occident donnera une conférence sur La g
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sque universelles — confession, langue française,
culture
européenne — les autres cantonales, locales ou familiales, le Suisse
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existe une sorte de nature normale, à laquelle la
culture
et la religion seraient venues surajouter leurs faux problèmes… Cette
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mêlée aux origines helléniques et bibliques de la
culture
d’Europe. L’interprétation la plus éclairante de ce mythe me paraît a
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aussi les distances, les races, les nations, les
cultures
, les savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du savoir des autre
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troces, mais dont l’issue n’est pas douteuse. Les
cultures
entrent en dialogue, sur un pied théorique d’égalité, au lendemain de
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le moment et pour des décennies encore, c’est la
culture
occidentale qui domine tout, unifie tout, uniformise les apparences d
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ns et de formes de vie — disons d’un mot : par sa
culture
, qui a fait littéralement le tour du monde. Mais en même temps que ce
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nt le tour du monde. Mais en même temps que cette
culture
se mondialise, dans la mesure où partout on exige ses produits, on im
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nifeste et se prononce, précisément au cœur de sa
culture
qui fut l’agent de la convergence mondiale, un mouvement radicalement
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us en pèlerinage aux sources vives de la nouvelle
culture
mondiale. Mais qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage commun
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sité, et qu’elles affectent tout l’ensemble de la
culture
européenne. Mais c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer vi
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les hommes d’outre-mer viennent au contact de la
culture
européenne, et c’est là qu’ils se posent à eux-mêmes ces questions, e
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l’Europe. Seule en effet parmi toutes les grandes
cultures
qui ont fait l’histoire de l’humanité, l’Europe a osé l’aventure d’un
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ne s’est produit, autant que l’on sache, dans les
cultures
sacrées et homogènes de l’Asie brahmanique ou bouddhiste, de l’Afriqu
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agogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces
cultures
tout est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sens
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tion. Mutatis mutandis, il en va de même dans les
cultures
totalitaires du xxe siècle, dominées par l’explication et la program
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emise en question. Et quand les hommes nourris de
cultures
différentes viennent nous poser leurs grandes questions naïves et pén
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uvre de synthèse qu’exige l’état présent de notre
culture
et de nos universités, devrait d’abord être confiée à des groupes de
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mis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la
culture
européenne, qui n’est rien d’autre que la mesure humaine, le module d
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commune. 1. Les options fondamentales des grandes
cultures
, notamment de la culture européenne, et la logique ou les contradicti
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ndamentales des grandes cultures, notamment de la
culture
européenne, et la logique ou les contradictions de leur développement
51
sible. L’Europe, c’est très peu de chose plus une
culture
. Quatre pour cent des terres du globe multipliées par une culture qui
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pour cent des terres du globe multipliées par une
culture
qui a fait le Monde, et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire
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ponts, relier l’action à la pensée, concilier les
cultures
ou les grands intérêts, juger sans illusion mais servir avec force en
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uation que l’écrivain n’a cessé d’occuper dans la
culture
de notre temps : à proximité, le regard rencontre les champs et les a
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a volonté de ménager des intermédiaires entre les
cultures
, en faisant connaître, par exemple, Barth et Heidegger à un public fr
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mode de contacts organisés. Cette base commune de
culture
et de civilisation est la condition sine qua non d’une union économiq
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rtout par l’économie, se définissent aussi par la
culture
et quelquefois par l’ethnie comme dans le cas de la Bretagne ou de la
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le fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une
culture
, de laquelle participent tous les Européens, qu’ils soient d’ailleurs
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cients ou non de ce qu’ils doivent, en fait, à la
culture
. Unité non pas homogène et qui ne résulte pas d’un processus forcé d’
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en termes de structures politiques cette unité de
culture
non unitaire et si hautement diversifiée, je répondrai que la solutio
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: étant donné que la base de notre unité est une
culture
pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union fédérale. Ce qui
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tats-nations n’existent pas dans l’histoire de la
culture
, et que les « cheminements de l’esprit » dont parlait Robert Schuman
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ce plan, elles n’existent pas. Il n’y a pas de «
cultures
nationales », en dépit des manuels scolaires, il n’y a que des divisi
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arbitraires opérées dans l’ensemble vivant de la
culture
européenne. Et les diversités que nous devons respecter ne sont pas c
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la fédération exprimera l’unité millénaire de sa
culture
. Dira-t-on que ce programme est révolutionnaire ? Il l’est, bien sûr
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rieure, d’étudier les rapports du Général avec la
culture
, qu’il n’a guère encouragée. »
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es… ce qui est pratiquement impossible dans notre
culture
. Il faudrait, au minimum, une volonté générale de sortir du cercle vi
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ité entière serait apparemment sans espoir, si la
culture
élaborée par notre Europe n’avait pas découvert une fois de plus, et