1 1941, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La route américaine (18 février 1941)
1 grand fer à repasser au travers des savanes, des cultures et des territoires urbains. Cet effort gigantesque se poursuit en sil
2 ce peuple ? Peut-être vers la profondeur, vers la culture , vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis, partout. Peu
2 1946, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Monsieur Denis de Rougemont, de passage en Europe, nous dit… [Entretien] (4 mai 1946)
3 e mœurs, de rapports quotidiens. Ils n’ont pas de culture proprement dite, mais bien une civilisation scientifique, non exempte
3 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
4 de l’ouverture de la Conférence européenne de la culture , qui se tint à Lausanne du 8 au 12 décembre 1949.
4 1957, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Une lettre de Denis de Rougemont (16-17 février 1957)
5 sant congrès, comme fut le Congrès européen de la culture , qui se tint à Lausanne en décembre 1949. Mon ami Duncan Sandys y pri
5 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
6 Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)m Deux erreurs de méthode menacent toute tentative
7 e, au mieux, que des choses raisonnables, mais la culture est faite par des passions individuelles et par des petits groupes qu
8 endre plus économiques ou plus rentables. Mais la culture vivante vit d’imprudence, et prospère dans le gaspillage des forces e
9 qui mérite aujourd’hui d’inquiéter les amis de la culture , et c’est aussi tout cela qui menace dans ses sources notre vitalité
10 ’au niveau de notre vie matérielle, de traiter la culture en mendiante, de refuser de la faire participer à une prospérité écon
11 sources dans les mêmes attitudes de pensée que la culture créatrice. On ne sauvera pas l’un sans l’autre. m. « Fédéralisme et
12 vera pas l’un sans l’autre. m. « Fédéralisme et culture  », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 52, 3-4
6 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
13 L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)o À suivre les débats qui se multiplient sur nos rel
14 urope » qu’en conformité avec le génie même de sa culture , qui est celui de l’union dans la diversité. On va voir que cette thè
15 que son unité la moins contestable réside dans sa culture , je songe à deux faits majeurs que chacun connaît. Un fait de nature 
16 cœur. Voilà qui ne saurait s’expliquer que par la culture des Européens, entendant par culture, au sens le plus large du terme,
17 r que par la culture des Européens, entendant par culture , au sens le plus large du terme, ce que l’esprit humain, le génie cré
18 ature. L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture . Quand on s’imagine que l’Europe, dont discutent aujourd’hui toute la
19 nature, mais bien de nos cerveaux, donc de notre culture . L’économie moderne est dominée par la technique, laquelle est née du
20 des Germains, des Celtes et des Slaves. De cette culture commune, mais de ses sources variées, voire souvent contradictoires,
21 éologique, scientifique et même esthétique, de la culture européenne. Renoncer à transmettre les principes et mesures de cette
22 os coutumes régionales serait antieuropéen. Notre culture puise son pouvoir de rayonnement universel dans la pluralité de ses f
23 transmettre aussi les modes d’emploi. Toutes les cultures traditionnelles, y compris la nôtre, se voient en effet menacées par
24 t les autonomies et diversités qui ont fait notre culture et sa vitalité. ⁂ Le problème européen étant ainsi posé ou reposé à p
25 nsi posé ou reposé à partir des réalités de notre culture une et diverse, les conclusions suivantes me paraissent en découler :
26 r toutes les nations qui participent à l’unité de culture nommée Europe. 2. Cette organisation économique ne saurait fournir le
27 menses et tout nouveaux que posent le contact des cultures , la technique, l’expansion démographique, la diffusion mondiale de la
28 ous en plaindre. o. « L’Europe est d’abord une culture  », Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 151, 30
7 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
29 de R., président du Congrès pour la liberté de la culture , et auteur de L’Amour et l’Occident donnera une conférence sur La g
8 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’éloge, l’élan, l’amour, le monde ouvert à ceux qui s’ouvrent, cela existe… (2-3 février 1963)
30 sque universelles — confession, langue française, culture européenne — les autres cantonales, locales ou familiales, le Suisse
9 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Les mythes sommeillent… ils vont se réveiller [Entretien] (9-10 février 1963)
31 existe une sorte de nature normale, à laquelle la culture et la religion seraient venues surajouter leurs faux problèmes… Cette
10 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
32 mêlée aux origines helléniques et bibliques de la culture d’Europe. L’interprétation la plus éclairante de ce mythe me paraît a
33 aussi les distances, les races, les nations, les cultures , les savoirs différents, c’est-à-dire l’ignorance du savoir des autre
34 troces, mais dont l’issue n’est pas douteuse. Les cultures entrent en dialogue, sur un pied théorique d’égalité, au lendemain de
35 le moment et pour des décennies encore, c’est la culture occidentale qui domine tout, unifie tout, uniformise les apparences d
36 ns et de formes de vie — disons d’un mot : par sa culture , qui a fait littéralement le tour du monde. Mais en même temps que ce
37 nt le tour du monde. Mais en même temps que cette culture se mondialise, dans la mesure où partout on exige ses produits, on im
38 nifeste et se prononce, précisément au cœur de sa culture qui fut l’agent de la convergence mondiale, un mouvement radicalement
39 us en pèlerinage aux sources vives de la nouvelle culture mondiale. Mais qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage commun
40 sité, et qu’elles affectent tout l’ensemble de la culture européenne. Mais c’est par l’Université que les hommes d’outre-mer vi
41 les hommes d’outre-mer viennent au contact de la culture européenne, et c’est là qu’ils se posent à eux-mêmes ces questions, e
42 l’Europe. Seule en effet parmi toutes les grandes cultures qui ont fait l’histoire de l’humanité, l’Europe a osé l’aventure d’un
43 ne s’est produit, autant que l’on sache, dans les cultures sacrées et homogènes de l’Asie brahmanique ou bouddhiste, de l’Afriqu
44 agogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures tout est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, en ce sens
45 tion. Mutatis mutandis, il en va de même dans les cultures totalitaires du xxe siècle, dominées par l’explication et la program
46 emise en question. Et quand les hommes nourris de cultures différentes viennent nous poser leurs grandes questions naïves et pén
47 uvre de synthèse qu’exige l’état présent de notre culture et de nos universités, devrait d’abord être confiée à des groupes de
48 mis. Si l’on garde à l’esprit la règle d’or de la culture européenne, qui n’est rien d’autre que la mesure humaine, le module d
49 commune. 1. Les options fondamentales des grandes cultures , notamment de la culture européenne, et la logique ou les contradicti
50 ndamentales des grandes cultures, notamment de la culture européenne, et la logique ou les contradictions de leur développement
51 sible. L’Europe, c’est très peu de chose plus une culture . Quatre pour cent des terres du globe multipliées par une culture qui
52 pour cent des terres du globe multipliées par une culture qui a fait le Monde, et qui doit aujourd’hui, plus que jamais, faire
11 1965, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Un écrivain suisse (20-21 mars 1965)
53 ponts, relier l’action à la pensée, concilier les cultures ou les grands intérêts, juger sans illusion mais servir avec force en
12 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
54 uation que l’écrivain n’a cessé d’occuper dans la culture de notre temps : à proximité, le regard rencontre les champs et les a
55 a volonté de ménager des intermédiaires entre les cultures , en faisant connaître, par exemple, Barth et Heidegger à un public fr
13 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
56 mode de contacts organisés. Cette base commune de culture et de civilisation est la condition sine qua non d’une union économiq
57 rtout par l’économie, se définissent aussi par la culture et quelquefois par l’ethnie comme dans le cas de la Bretagne ou de la
14 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
58 le fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une culture , de laquelle participent tous les Européens, qu’ils soient d’ailleurs
59 cients ou non de ce qu’ils doivent, en fait, à la culture . Unité non pas homogène et qui ne résulte pas d’un processus forcé d’
60 en termes de structures politiques cette unité de culture non unitaire et si hautement diversifiée, je répondrai que la solutio
15 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
61  : étant donné que la base de notre unité est une culture pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union fédérale. Ce qui
62 tats-nations n’existent pas dans l’histoire de la culture , et que les « cheminements de l’esprit » dont parlait Robert Schuman
63 ce plan, elles n’existent pas. Il n’y a pas de «  cultures nationales », en dépit des manuels scolaires, il n’y a que des divisi
64 arbitraires opérées dans l’ensemble vivant de la culture européenne. Et les diversités que nous devons respecter ne sont pas c
65 la fédération exprimera l’unité millénaire de sa culture . Dira-t-on que ce programme est révolutionnaire ? Il l’est, bien sûr 
16 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
66 rieure, d’étudier les rapports du Général avec la culture , qu’il n’a guère encouragée. »
17 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
67 es… ce qui est pratiquement impossible dans notre culture . Il faudrait, au minimum, une volonté générale de sortir du cercle vi
18 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
68 ité entière serait apparemment sans espoir, si la culture élaborée par notre Europe n’avait pas découvert une fois de plus, et