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roduction des grands génies de l’étranger dans la
culture
de ce pays. La présentation d’un esprit de l’envergure de Kierkegaard
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et d’un dialogue à soutenir avec l’époque. Notre
culture
périt d’être par trop « irresponsable ». Peut-être nous faut-il reven
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ésident du Congrès européen pour la liberté de la
cultures
, son activité se situera désormais sur deux plans : l’écrivain d’une
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rtir de 1950, et le Congrès pour la liberté de la
culture
, dans lequel Rougemont s’engagea en parallèle, mais dont il ne fut «
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pengler va plus loin ; il est convaincu que toute
culture
est un organisme et correspond morphologiquement à un individu, anima
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u végétal. Il en résulte inexorablement que toute
culture
est mortelle, et l’on rejoint la phrase de Valéry. Enfin, dans un eff
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ut à fait admirable pour embrasser l’ensemble des
cultures
connues, Toynbee croit pouvoir établir empiriquement, par l’examen co
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e-grandeur-décadence soit la même pour toutes les
cultures
dans tous les temps. Les prophètes de la décadence de l’Occident, Spe
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es ? Il se pourrait, bien au contraire, que notre
culture
présente des caractères nouveaux, qui déterminent un destin non compa
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à tous par l’État. Comparée à ces deux groupes de
cultures
homogènes, uniformes et sacrées, la culture de l’Europe nous apparaît
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s de cultures homogènes, uniformes et sacrées, la
culture
de l’Europe nous apparaît immédiatement comme à la fois pluraliste et
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ilisation européenne s’est trouvée fondée sur une
culture
de dialogue et de contestation. Elle n’a jamais pu, et surtout, elle
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olents que ceux que nous vivons. L’unité de notre
culture
et de la civilisation créée par cette culture n’a jamais été autre ch
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tre culture et de la civilisation créée par cette
culture
n’a jamais été autre chose qu’une unité paradoxale consistant dans la
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temps qu’elle redécouvrait et faisait revivre des
cultures
disparues ou en voie d’extinction. Valéry nous disait que « les circo
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de l’Europe, et je les vois s’européaniser par la
culture
plus profondément que l’Europe ne s’américanise par le costume et le
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nventés par l’Europe et parties intégrantes de sa
culture
. Quant à l’Afrique, observons simplement que son émancipation actuell
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temps la seule qui corresponde aux réalités de la
culture
européenne, aux conditions de sa vitalité. Mais l’obstacle majeur que
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obstacle politique, en retour, est fomenté par la
culture
. Car ce sont bien des faits de culture : l’école, aux trois degrés, l
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nté par la culture. Car ce sont bien des faits de
culture
: l’école, aux trois degrés, la presse, les livres, qui nous font cro
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est faux dans cet enseignement. Il n’y a pas de
cultures
nationales La culture européenne n’est pas la somme de vingt-cinq
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ment. Il n’y a pas de cultures nationales La
culture
européenne n’est pas la somme de vingt-cinq cultures nationales, puis
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lture européenne n’est pas la somme de vingt-cinq
cultures
nationales, puisqu’elle existait bien avant la formation, récente nou
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s comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande
culture
commune, bien antérieure à l’idée même d’État-nation. Mais dira-t-on,
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tés La vérité qu’on nous cachait, c’est que la
culture
de tous nos peuples est une, quoique tissée de contradictions dans sa
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coles d’art et de pensée : c’est l’unité de notre
culture
commune. Mais qu’en est-il de nos diversités tant vantées, et à juste
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omme un puzzle de nations en teintes pâles, et la
culture
de l’Europe comme une addition de prétendues « cultures nationales »,
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re de l’Europe comme une addition de prétendues «
cultures
nationales », les manuels de notre enfance non seulement se trouvaien
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Le grand secret de la vitalité inégalée de notre
culture
européenne, il est dans cette interaction perpétuelle des grands cour
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en termes politiques mon équation : Europe de la
culture
: foyers de création initiant des courants continentaux. cela va donn
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la fédération exprimera l’unité millénaire de sa
culture
. x. « De l’unité de culture à l’union politique », Les Nouvelles l
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é millénaire de sa culture. x. « De l’unité de
culture
à l’union politique », Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 2325, 17-
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us le titre : « L’Europe est d’abord une unité de
culture
», Intégration : Vierteljahreshefte zur Europaforschung, Bruxelles, B