1 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Quelques œuvres et une biographie de Kierkegaard (26 mai 1934)
1 roduction des grands génies de l’étranger dans la culture de ce pays. La présentation d’un esprit de l’envergure de Kierkegaard
2 1935, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Trois traités de Jean Calvin (20 juillet 1935)
2 et d’un dialogue à soutenir avec l’époque. Notre culture périt d’être par trop « irresponsable ». Peut-être nous faut-il reven
3 1963, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Mais qui est donc Denis de Rougemont (7 novembre 1963)
3 ésident du Congrès européen pour la liberté de la cultures , son activité se situera désormais sur deux plans : l’écrivain d’une
4 rtir de 1950, et le Congrès pour la liberté de la culture , dans lequel Rougemont s’engagea en parallèle, mais dont il ne fut « 
4 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les prophètes de la décadence (24 septembre 1970)
5 pengler va plus loin ; il est convaincu que toute culture est un organisme et correspond morphologiquement à un individu, anima
6 u végétal. Il en résulte inexorablement que toute culture est mortelle, et l’on rejoint la phrase de Valéry. Enfin, dans un eff
7 ut à fait admirable pour embrasser l’ensemble des cultures connues, Toynbee croit pouvoir établir empiriquement, par l’examen co
8 e-grandeur-décadence soit la même pour toutes les cultures dans tous les temps. Les prophètes de la décadence de l’Occident, Spe
9 es ? Il se pourrait, bien au contraire, que notre culture présente des caractères nouveaux, qui déterminent un destin non compa
10 à tous par l’État. Comparée à ces deux groupes de cultures homogènes, uniformes et sacrées, la culture de l’Europe nous apparaît
11 s de cultures homogènes, uniformes et sacrées, la culture de l’Europe nous apparaît immédiatement comme à la fois pluraliste et
12 ilisation européenne s’est trouvée fondée sur une culture de dialogue et de contestation. Elle n’a jamais pu, et surtout, elle
13 olents que ceux que nous vivons. L’unité de notre culture et de la civilisation créée par cette culture n’a jamais été autre ch
14 tre culture et de la civilisation créée par cette culture n’a jamais été autre chose qu’une unité paradoxale consistant dans la
15 temps qu’elle redécouvrait et faisait revivre des cultures disparues ou en voie d’extinction. Valéry nous disait que « les circo
16 de l’Europe, et je les vois s’européaniser par la culture plus profondément que l’Europe ne s’américanise par le costume et le
17 nventés par l’Europe et parties intégrantes de sa culture . Quant à l’Afrique, observons simplement que son émancipation actuell
5 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
18 De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)x L’unité de l’Europe ne se
19 temps la seule qui corresponde aux réalités de la culture européenne, aux conditions de sa vitalité. Mais l’obstacle majeur que
20 obstacle politique, en retour, est fomenté par la culture . Car ce sont bien des faits de culture : l’école, aux trois degrés, l
21 nté par la culture. Car ce sont bien des faits de culture  : l’école, aux trois degrés, la presse, les livres, qui nous font cro
22 est faux dans cet enseignement. Il n’y a pas de cultures nationales La culture européenne n’est pas la somme de vingt-cinq
23 ment. Il n’y a pas de cultures nationales La culture européenne n’est pas la somme de vingt-cinq cultures nationales, puis
24 lture européenne n’est pas la somme de vingt-cinq cultures nationales, puisqu’elle existait bien avant la formation, récente nou
25 s comme Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture commune, bien antérieure à l’idée même d’État-nation. Mais dira-t-on,
26 tés La vérité qu’on nous cachait, c’est que la culture de tous nos peuples est une, quoique tissée de contradictions dans sa
27 coles d’art et de pensée : c’est l’unité de notre culture commune. Mais qu’en est-il de nos diversités tant vantées, et à juste
28 omme un puzzle de nations en teintes pâles, et la culture de l’Europe comme une addition de prétendues « cultures nationales »,
29 re de l’Europe comme une addition de prétendues «  cultures nationales », les manuels de notre enfance non seulement se trouvaien
30 Le grand secret de la vitalité inégalée de notre culture européenne, il est dans cette interaction perpétuelle des grands cour
31 en termes politiques mon équation : Europe de la culture  : foyers de création initiant des courants continentaux. cela va donn
32 la fédération exprimera l’unité millénaire de sa culture . x. « De l’unité de culture à l’union politique », Les Nouvelles l
33 é millénaire de sa culture. x. « De l’unité de culture à l’union politique », Les Nouvelles littéraires, Paris, n° 2325, 17-
34 us le titre : « L’Europe est d’abord une unité de culture  », Intégration : Vierteljahreshefte zur Europaforschung, Bruxelles, B