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moral : parce que nous refusons de subordonner la
culture
à la politique, — à n’importe quelle politique. La culture s’occupe d
2
la politique, — à n’importe quelle politique. La
culture
s’occupe des fins de la vie humaine et de son sens, la politique doit
3
tus de science pratique. D’autre part, dès que la
culture
est subordonnée à la politique, elle cesse d’être une méthode de libé
4
l’esclavage. Le danger qui menace aujourd’hui la
culture
, sans précédent dans toute l’histoire du monde, c’est tout simplement
5
enser. …Nulle part peut-être plus qu’en Inde, la
culture
n’avait fait un plus grand effort vers la maîtrise par l’homme de sa
6
l’âme même de ce pays de très vieille et profonde
culture
. Maintenant, il se trouve qu’en fait, le totalitarisme le plus danger
7
ntre dans mon domaine propre, qui est celui de la
culture
, je constate que la neutralité simplement n’y existe pas. Créer, ou f
8
e veux dire : — contre cette manière de mettre la
culture
au service de la politique, de n’importe quelle politique, même neutr
9
e, et même démocratique ; car dès l’instant où la
culture
se subordonne à une politique quelconque, cette politique tend à deve
10
t numéro, du Congrès indien pour la liberté de la
culture
qui s’est tenu à Bombay, du 28 au 31 mars. Au cours de cette conféren
11
it le Congrès international pour la liberté de la
culture
, a fait une importante intervention, dont nous donnons ci-dessous que
12
Culture
et famine (novembre 1951)c Allez dans un pays comme l’Inde, où, da
13
proclamez « qu’il y a de l’indécence à parler de
culture
quand la famine sévit » : tonnerre d’applaudissements et toute la pre
14
e pas avouer qu’il y a de l’indécence à parler de
culture
tout court ? Certes, on n’aimerait pas le dire, mais c’est bien cela
15
il y a des hommes, et qui n’en pensent pas moins.
Culture
est un mot plus récent, mais ce qu’il désigne est très vieux. Si les
16
-mêmes avaient déclaré en leur temps : « point de
culture
tant qu’il subsiste parmi nous de la misère et de la famine », il n’y
17
gesse des peuples et d’une erreur courante sur la
culture
. Ventre affamé n’a point d’oreilles, dit le proverbe. Comment lutter
18
st de la pensée. Quant à l’erreur courante sur la
culture
, elle consiste à tenir cette dernière pour un luxe, à la confondre av
19
rie-Antoinette conseillait à un peuple sans pain.
Culture
n’est pas consommation, mais production. C’est ce que l’époque bourge
20
, et le prolétariat hérite de cette erreur. Si la
culture
est tout d’abord prise de conscience de l’homme en tant que créateur,
21
ntellectuel au plus physique. Par suite, c’est de
culture
, non point de politique, qu’on doit parler dans un pays comme l’Inde,
22
les pays qui ont surtout faim de liberté. c. «
Culture
et famine », Preuves, Paris, n° 9, novembre 1951, p. 3.
23
hétique du capitalisme », I. V. Kemenov, Les Deux
Cultures
, Moscou, 1947. Ce Kemenov était à l’époque président de la VOKS, c’es
24
», comme on dit. À partir d’un certain niveau de
culture
, en Europe, le non-conformiste est bien vu, tandis que la banalité di
25
al, le rendrait en effet fatal. On me dira que la
culture
, c’est peu de chose pour arrêter le cours de nos fatalités. Si l’on d
26
ire une autre conférence pour démontrer que notre
culture
fut bel et bien, dans le passé, la vraie raison de notre puissance, m
27
’état des choses, les turbines, c’est sérieux, la
culture
n’est qu’un luxe, et que l’important, c’était de lutter d’abord contr
28
’Amérique tend consciemment vers les standards de
culture
, tandis que l’Europe insiste sur ses diversités enracinées. Il n’y au
29
tout cas, le problème des rapports entre ces deux
cultures
en filiation n’aurait rien d’irritant ni de grave, si l’Amérique ne d
30
ave, si l’Amérique ne disposait — à l’appui de sa
culture
comme de sa politique — d’une puissance matérielle qui fascine les es
31
bulaire des staliniens) la marshallisation de nos
cultures
. À l’en croire, l’invasion de l’américanisme représenterait pour nous
32
u, vie simplifiée jusqu’à l’anonymat, règne de la
culture
de masse, rapports humains durs et purement utilitaires. Tout cela co
33
s et nous crierons à l’isolationnisme. Quant à la
culture
, la cause est entendue, vous n’êtes que des barbares : digests, Colli
34
r un institut de recherches, d’enseignement ou de
culture
, en Europe, quelqu’un propose de faire appel, pour les finances, « à
35
he sa méfiance ou son hostilité à l’endroit de la
culture
américaine, à tel point que tout institut que l’on croit à tort ou à
36
tudes de parasites. On veut bien faire état d’une
culture
supérieure et de ses antiques traditions, mais on refuse d’en payer l
37
ce ne sont pas les mêmes qui, en Europe, font la
culture
et ont l’argent. Mais globalement, la situation se présente ainsi aux
38
s donateurs virtuels proposent à des instituts de
culture
de s’occuper de la « productivité », à des économistes d’établir des
39
e l’Europe doivent être choisis au même niveau de
culture
et de responsabilité : cessons de comparer, comme on le fait couramme
40
s que faisait courir à la santé de notre pays une
culture
américaine qui attaque à leurs racines l’originalité et la cohésion m
41
de l’Unesco, ne révèle certes pas une crise de la
culture
, mais bien du principe même des organismes culturels dépendants de la
42
ur cet objet ; non seulement chez les « hommes de
culture
», qui savent mieux de quoi il s’agit, tout en doutant parfois qu’il
43
estion. Car l’Unesco n’a jamais prétendu faire la
culture
, ou faire de la culture. L’Unesco veut aider la culture, et plus enco
44
jamais prétendu faire la culture, ou faire de la
culture
. L’Unesco veut aider la culture, et plus encore aider les peuples à s
45
e, ou faire de la culture. L’Unesco veut aider la
culture
, et plus encore aider les peuples à se cultiver, non point d’ailleurs
46
on dans les masses, serait vraiment une aide à la
culture
. Quel est le gouvernement qui peut aider ainsi ? Servitudes de la
47
nement qui peut aider ainsi ? Servitudes de la
culture
organisée Il y eut jadis des princes et dictateurs mécènes. Il y e
48
eurs industries déficientes. Si l’on croyait à la
culture
comme on croit au pouvoir électoral des bouilleurs de cru, par exempl
49
font tout de même une grosse somme. Les hommes de
culture
, comme on dit, se demandent alors si pour ce prix l’on ne pourrait pa
50
n pourrait entretenir 130 centres européens de la
culture
(un vrai cauchemar) ; ou décerner 3000 grands prix de littérature, d’
51
es et imaginables, supposerait que l’on traite la
culture
comme but en soi, non comme annexe d’une politique. Et nous venons de
52
dre national ne correspond pas aux réalités de la
culture
: celle-ci s’est toujours faite par un jeu de libre-échange qui ne te
53
n point mondiaux. 2. Centralisé. La réalité de la
culture
ne se trouve ni dans l’individu isolé, ni dans la nation, ni dans les
54
des pressions d’un ordre différent de celui de la
culture
. Il suppose certes des liaisons multipliées entre foyers de création.
55
que l’initiative véritable, dans le domaine de la
culture
, appartient en fait aux petits groupes, à de petits exécutifs spécial
56
, et trop abstrait des conditions concrètes de la
culture
dans son état naissant. Et ce qui vaut pour les initiatives devrait v
57
n soulignerait ces deux points : 1. En matière de
culture
, les intéressés seuls sont juges de leurs besoins. Qu’on leur laisse
58
efficace aussi pour préserver les entreprises de
culture
de toute ingérence politique. 2. Sur la base des initiatives émanant
59
d’arbitrage entre les intérêts spécifiques de la
culture
et les intérêts généraux des populations. Un régime de consultations
60
che est une action mondiale pour la liberté de la
culture
, c’est-à-dire : pour la liberté dont la culture est une des principal
61
a culture, c’est-à-dire : pour la liberté dont la
culture
est une des principales conditions ; et pour la culture, dont la libe
62
e est une des principales conditions ; et pour la
culture
, dont la liberté est le résultat principal. Je rappellerai tout d’abo
63
voilà nos raisons de reprendre confiance dans une
culture
, que ceux qui en sont indignes, et qui le prouvent par là même, ont v
64
s-vous ? N’est-elle pas une partie décisive de la
culture
au sens moderne ? Certes, la question des rapports entre la science e
65
On comprend que le Congrès pour la Liberté de la
Culture
ait pris l’initiative de convoquer l’assemblée d’aujourd’hui. Son but
66
re organisée par le Congrès pour la liberté de la
culture
a réuni plus de cent savants de premier plan, venus de dix-neuf pays.
67
comité exécutif du Congrès pour la liberté de la
culture
. Preuves publiera ultérieurement un compte rendu des séances au cou
68
n préalable à toute restauration des cadres d’une
culture
nouvelle et des bases d’un langage commun. Puis M. van Kleffens, en j
69
ent sauver par la fédération le meilleur de notre
culture
: non point la tolérance indifférente, mais le sens des tensions féco
70
ilité : il s’agit de nous voir responsables d’une
culture
bien particulière, dont les principes nous sont communs depuis des si
71
cipes nous sont communs depuis des siècles. Cette
culture
est le cœur d’une civilisation qui, elle, est devenue vraiment univer
72
le meilleur et pour le pire. Afin de sauver cette
culture
menacée par les chocs en retour d’une civilisation qu’elle a fondée,
73
de vingt-quatre nations qu’englobe et vivifie une
culture
millénaire, on tuerait cette Europe en l’unifiant, mais elle mourrait
74
on aux manifestations locales et régionales de la
culture
. M. Schuman déclare que ce dernier point peut être illustré par l’ex
75
. Ceci dénote un abaissement catastrophique de la
culture
théologique dans notre monde, pour ne rien dire de la philosophie, de
76
qui tiennent la clé de ce problème vital pour la
culture
sont bien moins les compositeurs que ceux qui font les programmes des
77
tant, il s’agit du même mythe. Par le moyen de la
culture
et des modèles qu’elle offre au sentiment, ce mythe a pénétré nos vie
78
s esprits divers, il n’y a, dans l’ensemble d’une
culture
, qu’oscillations et alternances sans progrès, monismes séquestrés, sc
79
. On sait que ce rêveur incurable, bricoleur sans
culture
ni génie, cherchait à construire une « locomotive routière » qui ne f
80
le vertige. Nous sommes au seuil des temps où la
culture
va devenir le sérieux de la vie. (Elle l’a toujours été, mais cela se
81
dant six mois d’hiver : elles se tournent vers la
culture
. Or il se trouve précisément que l’Occident a décuplé ou centuplé pen
82
lé pendant ce siècle les instruments et moyens de
culture
. On y publie plus de livres que jamais et à vil prix : les bibliothèq
83
t à vil prix : les bibliothèques et les foyers de
culture
locaux se généralisent ; toute la peinture mondiale peut venir sur no
84
ité, ou nocivité relative de cette invasion de la
culture
, nul ne saurait en préjuger : je dis seulement que tout y mène pour l
85
ue tout nous mène vers une ère religieuse. Car la
culture
n’est en fin de compte qu’un prisme diffracteur du sentiment religieu
86
reflets épars du dogme et de la liturgie dans la
culture
dont il est imprégné. Voilà pourquoi la connaissance des dogmes et de
87
u’elles s’en priveront. Mais je vois aussi que la
culture
répand déjà, dans un public naguère totalement ignorant de ce genre d
88
isie missionnaire, ont détruit les « splendides »
cultures
des Indiens, des Aztèques et des Incas, et nos deux-cents familles on
89
çais, allemands ou italiens par leur langue, leur
culture
et leurs affinités, la guerre des autres serait leur guerre civile. Q
90
les qui se reconnaîtront les héritiers d’une même
culture
embarqués dans la même aventure. Qu’on ne chicane pas sur les frontiè
91
la convocation d’un grand concile œcuménique des
cultures
en présence dans le monde du xxe siècle. Elle demande des années d’é
92
par exemple. Les grands travaux, les routes, les
cultures
, le commerce. Sachez que la politique en France est conçue comme une
93
aimons n’est-elle pas avant tout un grand fait de
culture
, une civilisation ? C’est cela qu’il faut sauver. C’est cela qui la s
94
e complaisance à l’intérieur d’un groupe ou d’une
culture
en plein essor. Elle a toutes chances de se manifester chez ceux qui
95
enait plus qu’à toute autre, qu’il s’agisse d’une
culture
, d’une cause ou d’une vie individuelle. Je ne dis rien des délices cl
96
une décadence Que dit-on lorsqu’on parle d’une
culture
décadente ? Rien de certain tant qu’elle n’a pas été réduite au silen
97
ar une « barbarie » durable, ou remplacée par une
culture
plus haute. Car auparavant, ses périodes dites par certains de décade
98
critères de décadence d’une civilisation ou d’une
culture
: l’imitation plus faible ou la répétition vulgarisée prenant le pas
99
moins la tendance à subir les influences d’autres
cultures
au lieu de les influencer ; la perte du contact vivant avec les origi
100
e contraire. Car si l’Europe n’imite aucune autre
culture
, même pas le passé de la sienne, nous voyons toute la Terre imiter se
101
Sacré hiératique ou cyclique. Quelle est l’autre
culture
ou civilisation qui propose aujourd’hui plus et mieux, avec quelques
102
de sa circonférence (l’aire du rayonnement de sa
culture
) mettons qu’elle est égale à celle de la planète : littéralement tout
103
les physiciens nucléaires, les bureaucrates et la
culture
, la cour de justice et la mode. Or si l’on ne veut penser qu’un « Par
104
au contraire des plus conformes au génie de notre
culture
toujours ouverte vers l’universel. En fouillant le sol de ce plateau
105
rréalité des querelles politiques dans ce pays de
culture
. Il se trouve aujourd’hui que le fédéralisme représente un effort ver
106
quand j’écrivais L’Amour et l’Occident , qu’une
culture
trop consciente de ses fins et moyens, c’est-à-dire trop sociologique
107
irituelle…, épanouissement de la science et de la
culture
, réalisation du rêve humain d’une vie heureuse, d’une vie sans chômeu
108
où le désarroi du « Congrès pour la liberté de la
culture
», qui avait « mis en avant », il y a dix ans, la liberté, mais qui d
109
ux, s’écriait alors Guido Piovene93, « l’homme de
culture
a sa place dans la cité comme instrument d’une politique, comme moyen
110
on organisée par le Congrès pour la liberté de la
culture
en 1953. av. « Sur la détente et les intellectuels (Le point de vue
111
is termes formant notre titre : Congrès, Liberté,
Culture
. Vous verrez à quel point ces trois termes s’appellent et s’impliquen
112
scipliné mais un simple rassemblement d’hommes de
culture
qui se veulent à la fois libres et responsables devant eux-mêmes et d
113
es matérielles, bouleversent et oppriment tant de
cultures
traditionnelles mal préparées à les assimiler. Elles viennent enfin,
114
ssitôt pour l’occuper. C’est ici qu’intervient la
Culture
, ou, en tout cas, qu’elle doit et peut intervenir. Vous avez lu et en
115
de banalités, souvent exactes d’ailleurs, sur la
culture
et ses définitions, que là aussi vous me permettrez d’être assez bref
116
à quelques traits définissant la conception de la
culture
que je vois pratiquée par ce Congrès. Le pire danger, c’est donc l’ab
117
entiment de l’absurdité d’une vie sans but. Or la
culture
, c’est justement l’ensemble des activités proprement humaines qui don
118
humaines qui donnent un sens à notre vie. Car la
culture
, c’est tout d’abord : transmettre des recettes de vie, des connaissan
119
s vitaux. Et alors se révèle l’autre aspect de la
culture
, qui n’est plus seulement transmission mais critique et rupture s’il
120
initiation mais invention. Ces deux aspects de la
culture
peuvent devenir également dangereux pour l’homme et pour sa liberté r
121
tradition et innovation représentent ensemble la
culture
vivante, celle qui peut rendre un sens à l’existence humaine. Or il s
122
e. Pour que notre vie ait un sens, il faut que la
culture
vivante recrée pour les hommes de ce temps des ensembles intelligible
123
utre part entre les représentants des cinq ou six
cultures
continentales qui vivent dans le monde d’aujourd’hui : leurs confront
124
u monde en raccourci » et, sans le mythe, « toute
culture
est dépossédée de sa force naturelle, saine et créatrice ; seul un ho
125
tellé de mythes parachève l’unité d’une époque de
culture
. Le seul mythe peut préserver de l’incohérence d’une activité sans bu
126
ule pourra faire face aux tâches mondiales que la
culture
occidentale doit assumer. Encore faut-il que quelques-uns se mettent
127
es (CERN) à Genève, la Fondation européenne de la
culture
, à Genève également (aujourd’hui à Amsterdam), et une série d’initiat
128
éducateurs, des historiens, des spécialistes des
cultures
d’outre-mer, etc. La première chaire européenne est créée en 1957 par
129
ausanne. Une nouvelle conférence européenne de la
culture
, sur le thème « l’Europe et le monde », se tient à Bâle en septembre
130
eprésentants de l’industrie, et quelquefois de la
culture
, croient distinguer dans les projets d’Europe unie une « politique d’
131
omaines de l’administration, de l’économie, de la
culture
en général et de la recherche en particulier. Bergson l’avait déjà re
132
ntales, austères ou savoureuses, cette densité de
cultures
différentes, et tant d’histoire présente en tous ses âges, du couvent
133
Europe prenait de son destin et des valeurs de sa
culture
mise au défi par les ambitions (apparemment) contradictoires des deux
134
er Charles Morgan veut qu’on s’en remette pour la
culture
aux gouvernements (ceux du Pacte de Bruxelles) mais l’ancien ministre
135
ur l’union économique et politique sur l’unité de
culture
déjà existante et sur les droits de la personne, antérieure et supéri
136
tats-nations n’existent pas dans l’histoire de la
culture
, et que les « cheminements de l’esprit » dont parlait Robert Schuman
137
ce plan, elles n’existent pas. Il n’y a pas de «
cultures
nationales », en dépit des manuels scolaires, il n’y a que des divisi
138
s opérées après coup dans l’ensemble vivant de la
culture
européenne. Et les diversités que nous devons respecter ne sont pas c
139
la fédération exprimera l’unité millénaire de sa
culture
. Dira-t-on que ce programme est révolutionnaire ? Il l’est, bien sûr
140
ue tous les Européens participent d’une “unité de
culture
” qui englobe, dans une communauté devenue de plus en plus complexe au
141
explique ici pourquoi et comment cette “unité de
culture
non unitaire” doit se traduire en termes de structures politiques grâ