1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 trine analogue. Il est normal que les hommes sans culture se trompent sur la nature et sur le rôle de la culture. Mais il est i
2 re se trompent sur la nature et sur le rôle de la culture . Mais il est inquiétant que les hommes cultivés, au lieu de s’efforce
3 ui a publié récemment un remarquable essai sur la culture dans la société actuelle, Penser avec les mains , a noté, dans un jo
2 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
4 grand fer à repasser au travers des savanes, des cultures et des territoires urbains. Cet effort gigantesque se poursuit en sil
5 ce peuple ? Peut-être vers la profondeur, vers la culture , vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis, partout. Peu
3 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
6 its de l’homme, mesures économiques, Centre de la culture . Décrivons rapidement les forces en présence : nos plans, les résista
7 n de notre Mouvement européen. S’il ne mettait la culture à sa place, qui est à la fois primordiale et finale, il cesserait de
4 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
8 L’Europe et sa culture (novembre 1950)f Ce titre appelle deux séries d’objections, les un
9 portant sur le mot Europe, les autres sur le mot culture  ; et ce n’est pas tout : les mots « et sa », qui les unissent, ne von
10 ergoter à l’infini sur les termes d’Europe et de culture . Où commencent, où finissent ces deux réalités ? À la fois dans l’esp
11 réatrice, je l’appellerai tout simplement : notre culture . Certes, on peut définir la culture tout autrement : comme l’ensemble
12 ement : notre culture. Certes, on peut définir la culture tout autrement : comme l’ensemble des disciplines intellectuelles, so
13 e et d’une constatation simple mais décisive : la culture occidentale, c’est ce qui a fait de l’Europe autre chose que ce qu’el
14 parlons, quand nous parlons de l’Europe ou de la culture . Notre tâche est moins, aujourd’hui, de les définir que de les sauver
15 isir maintenant ces deux réalités, l’Europe et la culture , dans leur drame immédiat à nos vies. L’Europe d’abord. Naguère encor
16 e. Mais ici, nous touchons déjà au drame de notre culture . D’une part, dans les pays totalitaires qui sont à nos portes et qui
17 s leurs répondants, la liberté fondamentale de la culture , son pouvoir de mettre en question les valeurs régnantes et les activ
18 ets. À l’Est, nous voyons se former une véritable culture censoriale. Le critère politique est seul admis. Et l’on s’y réfère a
19 un inquiétant avertissement, il suggère que si la culture reste encore libre en Occident, c’est peut-être dans la mesure où les
20 ation. D’une manière générale, la condition de la culture , dans nos pays, a subi de profondes transformations pendant l’ère des
21 u le banquier. Jadis centrale, la situation de la culture est devenue périphérique. Comment expliquer autrement qu’il soit admi
22 qu’elle ne le fut jamais du mécénat privé, notre culture se voit contrainte d’obéir à des « nécessités » qui lui sont étrangèr
23 Est ont si bien vu l’importance primordiale de la culture qu’ils l’ont immédiatement étatisée. Ils lui ont rendu officiellement
24 c dans le paradoxe suivant : ceux qui laissent la culture en liberté, à l’Ouest, en font peu de cas pratiquement ; et ceux qui,
25 nce et donc de notre indépendance. De plus, si la culture accepte d’être privée théoriquement et pratiquement de la primauté da
26 ent là où toutes les valeurs que symbolise le mot culture représentaient des fins en soi ; là où toutes les activités, et les r
27 de base, qu’il faut sauver l’Europe et sauver la culture . Si je pensais, comme certains, qu’il est trop tard, je me tairais, o
28 er l’Europe si l’on ne sauve pas en même temps sa culture  ; ou de sauver la culture occidentale si l’on ne sauve pas en même te
29 ve pas en même temps sa culture ; ou de sauver la culture occidentale si l’on ne sauve pas en même temps sa patrie. Rien ne ser
30 envahie par la Russie, certains pensent que notre culture serait alors notre dernier refuge, qu’on ferait de l’Europe un musée
31 s en troupeaux. Mais un musée, ce n’est pas de la culture . Je ne vois pas d’exemple historique d’une culture qui ait encore cré
32 ulture. Je ne vois pas d’exemple historique d’une culture qui ait encore créé dans une nation privée de son indépendance. L’Eur
33 res vivantes sera perdu. Mais en retour, sans une culture active rendue à l’efficacité, l’Europe ne peut recouvrer la puissance
34 destin et non plus sa liberté ? L’Europe sans sa culture , réduite à ce qu’elle est, ne serait plus qu’un cap de l’Asie — et l’
35 cepts, mais je parle de réalités : l’Europe et la culture universelle qu’elle a produite sont deux réalités coextensives. Elles
36 t la Russie de Staline sont des produits de notre culture , l’une dès ses origines, et l’autre en ce qu’elle a de moderne justem
37 dispersés. La division de l’Europe paralyse notre culture aussi, puisqu’il n’est pas de culture sans libre échange des idées, d
38 alyse notre culture aussi, puisqu’il n’est pas de culture sans libre échange des idées, des personnes et des œuvres, et l’on sa
39 érielles. Et maintenant, dans le domaine de cette culture dont on ne saurait trop répéter qu’elle est le vrai, le seul secret d
40 u nom de l’Europe comme unité, dans le plan de la culture et de la morale publique, de même que seule une Autorité politique su
41 istes ». La première, c’est que l’Europe est une culture (civilisation si l’on préfère) ou n’est qu’un appendice insignifiant
42 la vraie source de la puissance européenne est sa culture , et qu’il serait absurde et vain d’essayer de sauver l’une sans l’aut
43 le ressort intime, mais aussi le but final de la culture occidentale, consistent en une seule et même chose : la liberté de la
44 ces politiques du continent. f. « L’Europe et sa culture  », La Revue de Paris, Paris, n° 11, novembre 1950, p. 79-90.
5 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
45 aucoup. — Le Congrès indien pour la liberté de la culture . — Qui l’organise ? — La revue Thought, qui est publiée à New Dehli.
46 larant qu’il y a de l’indécence à venir parler de culture dans un pays où des millions sont affamés. Ce dernier argument, lancé
47 ux-mêmes avaient déclaré en leur temps : point de culture tant qu’il subsiste de la misère et de la famine, il n’y aurait point
48 que de logique. Son dédain mal dissimulé pour la culture américaine est celui d’un brahmine pour une caste inférieure (il l’a
49 s de singes sacrés pillent les champs rendus à la culture par les tracteurs. La production, d’une désastreuse insuffisance, s’a
6 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
50 ce poste : « Instruction, distraction. » C’est «  Culture et loisirs » en France, la nuance est significative. Quant au goût de
51 s, et c’est très bien. Mais dans le domaine de la culture , cet égalitarisme jaloux et tatillon présente les plus sérieux inconv
52 hez eux. Lucien Febvre, admirable historien de la culture , écrivait à propos de la Suisse : « Pays de gens moyens, oui. Mais qu
53 c’est la formule parfaite. Ainsi, pour l’homme de culture en tant que tel, le stade national est sauté. Cas unique, dans l’Euro