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trine analogue. Il est normal que les hommes sans
culture
se trompent sur la nature et sur le rôle de la culture. Mais il est i
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re se trompent sur la nature et sur le rôle de la
culture
. Mais il est inquiétant que les hommes cultivés, au lieu de s’efforce
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ui a publié récemment un remarquable essai sur la
culture
dans la société actuelle, Penser avec les mains , a noté, dans un jo
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grand fer à repasser au travers des savanes, des
cultures
et des territoires urbains. Cet effort gigantesque se poursuit en sil
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ce peuple ? Peut-être vers la profondeur, vers la
culture
, vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis, partout. Peu
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its de l’homme, mesures économiques, Centre de la
culture
. Décrivons rapidement les forces en présence : nos plans, les résista
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n de notre Mouvement européen. S’il ne mettait la
culture
à sa place, qui est à la fois primordiale et finale, il cesserait de
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L’Europe et sa
culture
(novembre 1950)f Ce titre appelle deux séries d’objections, les un
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portant sur le mot Europe, les autres sur le mot
culture
; et ce n’est pas tout : les mots « et sa », qui les unissent, ne von
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ergoter à l’infini sur les termes d’Europe et de
culture
. Où commencent, où finissent ces deux réalités ? À la fois dans l’esp
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réatrice, je l’appellerai tout simplement : notre
culture
. Certes, on peut définir la culture tout autrement : comme l’ensemble
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ement : notre culture. Certes, on peut définir la
culture
tout autrement : comme l’ensemble des disciplines intellectuelles, so
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e et d’une constatation simple mais décisive : la
culture
occidentale, c’est ce qui a fait de l’Europe autre chose que ce qu’el
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parlons, quand nous parlons de l’Europe ou de la
culture
. Notre tâche est moins, aujourd’hui, de les définir que de les sauver
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isir maintenant ces deux réalités, l’Europe et la
culture
, dans leur drame immédiat à nos vies. L’Europe d’abord. Naguère encor
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e. Mais ici, nous touchons déjà au drame de notre
culture
. D’une part, dans les pays totalitaires qui sont à nos portes et qui
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s leurs répondants, la liberté fondamentale de la
culture
, son pouvoir de mettre en question les valeurs régnantes et les activ
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ets. À l’Est, nous voyons se former une véritable
culture
censoriale. Le critère politique est seul admis. Et l’on s’y réfère a
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un inquiétant avertissement, il suggère que si la
culture
reste encore libre en Occident, c’est peut-être dans la mesure où les
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ation. D’une manière générale, la condition de la
culture
, dans nos pays, a subi de profondes transformations pendant l’ère des
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u le banquier. Jadis centrale, la situation de la
culture
est devenue périphérique. Comment expliquer autrement qu’il soit admi
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qu’elle ne le fut jamais du mécénat privé, notre
culture
se voit contrainte d’obéir à des « nécessités » qui lui sont étrangèr
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Est ont si bien vu l’importance primordiale de la
culture
qu’ils l’ont immédiatement étatisée. Ils lui ont rendu officiellement
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c dans le paradoxe suivant : ceux qui laissent la
culture
en liberté, à l’Ouest, en font peu de cas pratiquement ; et ceux qui,
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nce et donc de notre indépendance. De plus, si la
culture
accepte d’être privée théoriquement et pratiquement de la primauté da
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ent là où toutes les valeurs que symbolise le mot
culture
représentaient des fins en soi ; là où toutes les activités, et les r
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de base, qu’il faut sauver l’Europe et sauver la
culture
. Si je pensais, comme certains, qu’il est trop tard, je me tairais, o
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er l’Europe si l’on ne sauve pas en même temps sa
culture
; ou de sauver la culture occidentale si l’on ne sauve pas en même te
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ve pas en même temps sa culture ; ou de sauver la
culture
occidentale si l’on ne sauve pas en même temps sa patrie. Rien ne ser
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envahie par la Russie, certains pensent que notre
culture
serait alors notre dernier refuge, qu’on ferait de l’Europe un musée
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s en troupeaux. Mais un musée, ce n’est pas de la
culture
. Je ne vois pas d’exemple historique d’une culture qui ait encore cré
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ulture. Je ne vois pas d’exemple historique d’une
culture
qui ait encore créé dans une nation privée de son indépendance. L’Eur
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res vivantes sera perdu. Mais en retour, sans une
culture
active rendue à l’efficacité, l’Europe ne peut recouvrer la puissance
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destin et non plus sa liberté ? L’Europe sans sa
culture
, réduite à ce qu’elle est, ne serait plus qu’un cap de l’Asie — et l’
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cepts, mais je parle de réalités : l’Europe et la
culture
universelle qu’elle a produite sont deux réalités coextensives. Elles
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t la Russie de Staline sont des produits de notre
culture
, l’une dès ses origines, et l’autre en ce qu’elle a de moderne justem
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dispersés. La division de l’Europe paralyse notre
culture
aussi, puisqu’il n’est pas de culture sans libre échange des idées, d
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alyse notre culture aussi, puisqu’il n’est pas de
culture
sans libre échange des idées, des personnes et des œuvres, et l’on sa
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érielles. Et maintenant, dans le domaine de cette
culture
dont on ne saurait trop répéter qu’elle est le vrai, le seul secret d
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u nom de l’Europe comme unité, dans le plan de la
culture
et de la morale publique, de même que seule une Autorité politique su
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istes ». La première, c’est que l’Europe est une
culture
(civilisation si l’on préfère) ou n’est qu’un appendice insignifiant
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la vraie source de la puissance européenne est sa
culture
, et qu’il serait absurde et vain d’essayer de sauver l’une sans l’aut
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le ressort intime, mais aussi le but final de la
culture
occidentale, consistent en une seule et même chose : la liberté de la
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ces politiques du continent. f. « L’Europe et sa
culture
», La Revue de Paris, Paris, n° 11, novembre 1950, p. 79-90.
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aucoup. — Le Congrès indien pour la liberté de la
culture
. — Qui l’organise ? — La revue Thought, qui est publiée à New Dehli.
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larant qu’il y a de l’indécence à venir parler de
culture
dans un pays où des millions sont affamés. Ce dernier argument, lancé
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ux-mêmes avaient déclaré en leur temps : point de
culture
tant qu’il subsiste de la misère et de la famine, il n’y aurait point
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que de logique. Son dédain mal dissimulé pour la
culture
américaine est celui d’un brahmine pour une caste inférieure (il l’a
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s de singes sacrés pillent les champs rendus à la
culture
par les tracteurs. La production, d’une désastreuse insuffisance, s’a
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ce poste : « Instruction, distraction. » C’est «
Culture
et loisirs » en France, la nuance est significative. Quant au goût de
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s, et c’est très bien. Mais dans le domaine de la
culture
, cet égalitarisme jaloux et tatillon présente les plus sérieux inconv
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hez eux. Lucien Febvre, admirable historien de la
culture
, écrivait à propos de la Suisse : « Pays de gens moyens, oui. Mais qu
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c’est la formule parfaite. Ainsi, pour l’homme de
culture
en tant que tel, le stade national est sauté. Cas unique, dans l’Euro