1
rne trop souvent encore, en France, à désigner la
culture
gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu, à discuter ici la quest
2
stianisme confondu d’ailleurs avec une certaine «
culture
», il ne semble pas que ces deux auteurs aient eu le courage d’aller
3
Il résulte de ce divorce une crise profonde de la
culture
, au sens le plus large du terme. Les buts de l’intellectuel et son la
4
commune mesure de la pensée et de l’action, de la
culture
et de l’économie ; or, elle ne peut être cherchée sérieusement nulle
5
éral du niveau d’instruction, une déflation de la
culture
classique, non seulement dans les pays ruinés par la guerre, mais aut
6
rre a toujours pour effet de démoder les types de
culture
de la période d’avant-guerre, même dans les pays vainqueurs. Dans les
7
rs. Dans les pays conquis la jeunesse accusera la
culture
de la génération précédente, celle de ses parents d’avoir amené la ca
8
t — de solutions « totale » dans le domaine de la
culture
. Car l’époque bourgeoise a été une ère de division, d’absence de pare
9
l’abîme s’élargira entre le monde religieux et la
culture
. Cette dernière s’établira contre le christianisme et probablement av
10
n mesure d’intervenir dans le développement de la
culture
, elle doit être fondée sur une doctrine ferme, sur une théologie qui
11
vague n’a plus rien à dire dans le domaine de la
culture
. Une telle Église peut donner un avis sur le plan politique. Elle peu
12
par un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la
culture
, il en est tout à fait autrement. Ici une Église ne peut adopter des
13
L’abîme commença à s’ouvrir entre l’Église et la
culture
. Un chrétien du xixe ou du xxe siècle, par exemple, pouvait croire
14
’a rien à donner, si elle n’a rien à exiger de la
culture
, cette dernière s’en trouvera appauvrie et désorientée. Elle sera cou
15
ée. Elle sera coupée de ses racines. Car toute la
culture
occidentale est née de la théologie et de la liturgie chrétienne ; so
16
gique à ses origines.) Et, en second, lieu, si la
culture
perd contact avec l’Église, avec sa doctrine et son culte, l’Église p
17
testants où le souci de rattacher tout travail de
culture
à une théologie stricte a entièrement disparu — en raison du manque d
18
séquences culturelles Deux dangers menacent la
culture
moderne au point de vue d’une éthique fondée sur la vocation : a) un
19
s de mettre en contact organique les créateurs de
culture
et l’Église comme telle — l’Église comme corps de doctrine et comme c
20
hose doit être créé si nous voulons éviter que la
culture
de demain se développe selon des voies qui s’éloignent de plus en plu
21
ion, une occasion de réveil. C’est un fait que la
culture
laïque, a-chrétienne ou antichrétienne, qui prétendait se substituer
22
ique — dans les arts sacrés comme vis-à-vis de la
culture
vivante, laissant celle-ci désorientée. Il s’agit que nos théologiens
23
lles, de « dévotion » à rien d’avouable… Toute la
culture
de l’Occident — musique, peinture, philosophie, littérature — est sor
24
héologie protestante du xixe siècle invoquait la
culture
ou lui courait après. Elle en tirait des arguments contre une orthodo