1 1933, Le Semeur, articles (1933–1949). Humanisme et christianisme (mars 1933)
1 rne trop souvent encore, en France, à désigner la culture gréco-latine. Nous n’avons pas, bien entendu, à discuter ici la quest
2 stianisme confondu d’ailleurs avec une certaine «  culture  », il ne semble pas que ces deux auteurs aient eu le courage d’aller
2 1935, Le Semeur, articles (1933–1949). La cité (avril-mai 1935)
3 Il résulte de ce divorce une crise profonde de la culture , au sens le plus large du terme. Les buts de l’intellectuel et son la
4 commune mesure de la pensée et de l’action, de la culture et de l’économie ; or, elle ne peut être cherchée sérieusement nulle
3 1945, Le Semeur, articles (1933–1949). La responsabilité culturelle de l’Église (mars 1945)
5 éral du niveau d’instruction, une déflation de la culture classique, non seulement dans les pays ruinés par la guerre, mais aut
6 rre a toujours pour effet de démoder les types de culture de la période d’avant-guerre, même dans les pays vainqueurs. Dans les
7 rs. Dans les pays conquis la jeunesse accusera la culture de la génération précédente, celle de ses parents d’avoir amené la ca
8 t — de solutions « totale » dans le domaine de la culture . Car l’époque bourgeoise a été une ère de division, d’absence de pare
9 l’abîme s’élargira entre le monde religieux et la culture . Cette dernière s’établira contre le christianisme et probablement av
10 n mesure d’intervenir dans le développement de la culture , elle doit être fondée sur une doctrine ferme, sur une théologie qui
11 vague n’a plus rien à dire dans le domaine de la culture . Une telle Église peut donner un avis sur le plan politique. Elle peu
12 par un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la culture , il en est tout à fait autrement. Ici une Église ne peut adopter des
13 L’abîme commença à s’ouvrir entre l’Église et la culture . Un chrétien du xixe ou du xxe siècle, par exemple, pouvait croire
14 ’a rien à donner, si elle n’a rien à exiger de la culture , cette dernière s’en trouvera appauvrie et désorientée. Elle sera cou
15 ée. Elle sera coupée de ses racines. Car toute la culture occidentale est née de la théologie et de la liturgie chrétienne ; so
16 gique à ses origines.) Et, en second, lieu, si la culture perd contact avec l’Église, avec sa doctrine et son culte, l’Église p
17 testants où le souci de rattacher tout travail de culture à une théologie stricte a entièrement disparu — en raison du manque d
18 séquences culturelles Deux dangers menacent la culture moderne au point de vue d’une éthique fondée sur la vocation : a) un
19 s de mettre en contact organique les créateurs de culture et l’Église comme telle — l’Église comme corps de doctrine et comme c
20 hose doit être créé si nous voulons éviter que la culture de demain se développe selon des voies qui s’éloignent de plus en plu
4 1946, Le Semeur, articles (1933–1949). Chances d’action du christianisme (juin-juillet 1946)
21 ion, une occasion de réveil. C’est un fait que la culture laïque, a-chrétienne ou antichrétienne, qui prétendait se substituer
22 ique — dans les arts sacrés comme vis-à-vis de la culture vivante, laissant celle-ci désorientée. Il s’agit que nos théologiens
23 lles, de « dévotion » à rien d’avouable… Toute la culture de l’Occident — musique, peinture, philosophie, littérature — est sor
5 1949, Le Semeur, articles (1933–1949). « Les protestants et l’esthétisme » (février-mars 1949)
24 héologie protestante du xixe siècle invoquait la culture ou lui courait après. Elle en tirait des arguments contre une orthodo