1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 man ; l’érotisme idéalisé diffus dans toute notre culture , dans notre éducation, dans les images qui font le décor de nos vies 
2 à nu certain dilemme dont notre vie hâtive, notre culture et le ronron de nos morales sont en passe de nous faire oublier la sé
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
3 toute l’Antiquité ni dans les quelques siècles de culture qui succèdent à la renaissance carolingienne. Ou bien tout cela « tom
4 r les troubadours, paraît-il, avaient trop peu de culture pour connaître cette poésie. Ainsi de chaque réponse proposée : le « 
5 fiée en moins d’un siècle. Et cependant, de cette culture et de ses doctrines secrètes, nous sommes encore tributaires, au-delà
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
6 . La pensée érotique, pour acquérir une valeur de culture , doit être stylisée. Elle doit représenter la réalité complexe et pén
7 mythe dans son esprit, une habitude héritée de la culture , et spécialement de la littérature, puisque mystique et religion, pou
8 i — transmettait le virus atténué du philtre ; la culture littéraire entretenait, dans une certaine jeunesse tout au moins, le
9 s’abandonner au torrent des déchets de l’ancienne culture et de ses mythes désagrégés. C’est qu’il n’y a plus, dans l’homme d’a
10 ut expliquer l’empire, unique dans l’histoire des cultures , que la littérature a exercé jusqu’à nos jours sur l’élite et plus ta
4 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
11 rée dans les pages qui précèdent, puis une solide culture militaire, enfin la somme des recherches psychologiques entreprises d
12 en dehors des préceptes de la religion, avait sa culture à elle, à savoir la courtoisie, et elle y puisait les normes de sa co
13 son plan — alors considéré comme inférieur — une culture admirablement humanisée, une « civilisation » profonde, donc le contr
14 iale. Les plus célèbres se distinguaient par leur culture , récitant et faisant des vers, jouant d’un instrument, tenant convers
15 a guerre, on peut en déduire que la société et sa culture font un effort pour recréer le mythe de la passion, c’est-à-dire pour
16 t, mais sans laquelle nulle civilisation et nulle culture ne sont proprement concevables. Racine aussi, nous l’avons vu, croyai
17 es qu’avaient accumulé en Occident des siècles de culture de la passion. La guerre de 1914 fut l’un des résultats les plus nota
18 e besoin de passion, héréditaire ou acquis par la culture  ; elles détendent ses ressorts intimes et personnels. L’amour, dans
19 ilitarisés. Des mesures de police ne font pas une culture , des slogans ne font pas une morale. Entre le cadre artificiel des gr
5 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
20 premier, il faut y voir la grande conquête de la culture occidentale, et le fondement solide de toute vie personnelle ; selon
6 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
21 de l’éthique d’abord, mais aussi dans celui de la culture et de sa philosophie. Au terme de cet ouvrage, il suffira sans doute
22 le ne s’est développée dans notre histoire et nos cultures qu’à partir des xiie et xiiie siècles, et par l’impulsion décisive
23 re, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la culture par les passions nationalistes : tout ce qui tend à ruiner la personn