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in qu’on nomme Europe. Il conditionne aussi notre
culture
. Et nous allons voir qu’il traduit, et parfois aussi qu’il trahit, la
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rope a dominé le monde pendant des siècles par sa
culture
d’abord, dès le Moyen Âge, par sa curiosité et son commerce à l’époqu
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donc en propre ? Un monopole unique : celui de la
culture
au sens le plus large du terme, c’est-à-dire : une mesure de l’homme,
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e cette Europe, de ses complexités vitales, de sa
culture
. Une analyse sociologique assez grossière suffit à révéler dans tout
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ruines, des préjugés sociaux, et des habitudes de
culture
périmées, ou peut-être perverses, comme le pensent et le disent nos v
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ion de l’homme. À l’origine de la religion, de la
culture
et de la morale européennes, il y a l’idée de la contradiction, du dé
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lement que leurs raisons ne sont pas celles de la
culture
; que la culture suppose la libre discussion, en vue d’un engagement
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raisons ne sont pas celles de la culture ; que la
culture
suppose la libre discussion, en vue d’un engagement plus authentique
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, à hauteur d’homme, traduisant dans la vie de la
culture
, comme dans les structures politiques, les mêmes tensions fondamental
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, la richesse de l’Europe et l’essence même de sa
culture
seraient perdues si l’on tentait d’unifier le continent, de tout y mé
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ts ou serviles dans le domaine des mœurs et de la
culture
, elle y perdrait autant que nous. L’Europe a dépassé le stade de l’in
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xquelles on voudrait la réduire. L’Europe est une
culture
, ou elle n’est pas grand-chose. J’emploie ici le mot culture au sens
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elle n’est pas grand-chose. J’emploie ici le mot
culture
au sens le plus large et humain, celui qu’illustre justement, aux yeu
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entier, notre existence. Pour nous, Européens, la
culture
véritable naît d’une prise de conscience de la vie. Se cultiver, béné
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nscience de la vie. Se cultiver, bénéficier de la
culture
, prendre une part à sa création, cela signifie d’abord pour chacun de
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. Il est typique de l’Europe d’aujourd’hui que la
culture
y soit encore un but, une fin en soi et non pas un moyen. Ailleurs, c
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Pour nous Européens, tout au contraire, c’est la
culture
qui exprime le sens humain de la vie politique et de l’économie ; c’e
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er — d’évaluer leurs résultats. La primauté de la
culture
appartient donc à la définition de l’Europe. En second lieu, il n’est
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mieux dire, son unité d’attitude vis-à-vis de la
culture
, se nourrisse de diversités. En effet, élargir et approfondir la conc
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s l’originalité de l’Europe et la fécondité de sa
culture
. Et l’un des buts de la fédération, c’est de la sauver. Mais par suit
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ssi indispensables que les nations à la vie de la
culture
et à la liberté, ces diversités à leur tour tendent à devenir des div
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Congrès de l’Europe consacrée aux problèmes de la
culture
, je terminai mon rôle de rapporteur de la commission culturelle par l
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es (politique et économique) une commission de la
culture
. Et cela aussi ne s’était jamais vu. Ce simple fait, qu’établit à vos
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e congrès ont senti la nécessité de considérer la
culture
comme autre chose qu’un ornement, qu’un masque plus ou moins élégant,
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hommes vraiment désirent ? C’est à l’esprit, à la
culture
, ont-ils pensé, qu’il incombe de répondre d’abord. Et c’est pour essa
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ne notion proprement européenne de l’homme, de sa
culture
, de son sens de la vie, c’est quelque chose de secondaire et qu’on pe
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u rapport de la commission, sur la primauté de la
culture
dans le complexe européen. « Si notre commission — disais-je en concl
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l’on prend le mot dans son sens le plus large. La
culture
véritable n’est pas un ornement, un simple luxe, ni un ensemble de sp
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te, c’est à l’esprit de ses habitants, c’est à sa
culture
qu’il le doit. 5. La création, la transmission et l’élaboration de la
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création, la transmission et l’élaboration de la
culture
n’ont jamais été, en Europe, l’apanage d’une doctrine unique, d’une n
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s l’originalité de l’Europe et la fécondité de sa
culture
. Mais par suite de la collusion de la nation et de l’État, fixant les
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ssi indispensables que les nations à la vie de la
culture
et à la liberté, ces diversités à leur tour tendent à devenir des div
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iés. Mais pour cette fin précise les instituts de
culture
mondiaux couvrent un terrain trop vaste, tandis que les instituts nat
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de rencontre aux porteurs et aux créateurs de la
culture
occidentale, afin qu’ils puissent examiner ensemble les grandes quest
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en même temps d’accueil aux apports de toutes les
cultures
. C’est donc dans l’intérêt de l’humanité entière qu’au milieu de la c
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que, pour cette fin précise, les organisations de
culture
mondiales, comme l’Unesco, couvrent un champ trop vaste, tandis que l
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frir un lieu de rencontre aux représentants de la
culture
, afin qu’ils puissent exprimer un point de vue proprement européen su
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es travaux de toutes les assemblées et centres de
culture
; B) que soit créé un Centre européen de l’enfance et de la jeunesse