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adins, la Suisse ne pouvait prétendre à créer une
culture
de type uniforme (ou « national » comme on devait le dire à partir du
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que, pour jouer un rôle de catalyseur des grandes
cultures
voisines. Parfois même, les foyers qui apparaissaient ici et là sur s
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rritoire exercèrent une influence décisive sur la
culture
en marge de laquelle ils s’étaient constitués : ainsi firent Zurich p
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religieuse a été rompue par la Réforme. Et trois
cultures
au moins se partagent inégalement sa population actuelle. Avec ses vi
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citoyen : frontières communes pour la langue, la
culture
, la race, la religion, les mœurs, le droit, l’économie, le parti poli
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as celles des régions économiques ; et celles des
cultures
ne sont pas même celles de la Confédération. C’est dans le jeu ménagé
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de vue de l’éducation et de l’instruction, de la
culture
, de la politique locale et des finances. Mais elle ne peut être que p
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que la supériorité technique suisse est à base de
culture
: le fameux Polytechnicum de Zurich, dont la réputation est mondiale,
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t décréta la mise en œuvre immédiate d’un plan de
culture
intensive et extensive, conçu par le Dr Wahlen. Toute la population c
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e de civisme, d’égalité, de virilité, et aussi de
culture
physique. Un grand nombre d’instituteurs deviennent officiers, et tou
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leur patrie. La race, la religion, la langue, la
culture
, parfois même la doctrine du parti au pouvoir, coïncident, dans tous
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leur ensemble, les unes cherchant à définir une «
culture
suisse » qui apparaîtrait en filigrane dans les œuvres des trois prin
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ions linguistiques, les autres niant qu’une telle
culture
ait jamais existé, qu’elle soit possible, ou même souhaitable. Ce qui
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evenir subitement les derniers dépositaires de la
culture
germanique, et c’est en son nom qu’ils ont manifesté à l’égard du nat
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ort à la France actuelle, laïque mais pénétrée de
culture
catholique46 ; politiquement, enfin, il est un Suisse. Laissons ici l
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ailliages, ils se rattachent naturellement par la
culture
comme par la langue et la religion, à l’Italie du Nord. Leur esprit l
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it une entreprise vaine que de vouloir séparer la
culture
de notre pays de celles auxquelles nous sommes apparentés. Ce qui est
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ituels avec ce qui fait la grandeur durable de la
culture
italienne ; un raisonnement analogue est vrai aussi pour les Suisses
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rester conscients de nos affinités avec les trois
cultures
allemande, française et italienne. L’idée suisse n’est pas un produit
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e d’une communauté spirituelle des peuples et des
cultures
occidentales. Cette idée, qui exprime le sens et la mission de notre
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l’essence consiste en la conciliation des grandes
cultures
dont il dépend, pourrait-il prendre part aux luttes qui opposent ces
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rrait-il prendre part aux luttes qui opposent ces
cultures
dans le reste de l’Europe ? Il serait aussitôt dissocié. Il a su vain
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ustement de les unir. Et ce qui est vrai pour les
cultures
nationales, dans toute la mesure où elles sont devenues nationalistes
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la nature de son économie et la pluralité de ses
cultures
, mais sans cesse menacée d’asphyxie par les entraves que mettent ses