1 1953, La Confédération helvétique. Le peuple et son histoire
1 adins, la Suisse ne pouvait prétendre à créer une culture de type uniforme (ou « national » comme on devait le dire à partir du
2 que, pour jouer un rôle de catalyseur des grandes cultures voisines. Parfois même, les foyers qui apparaissaient ici et là sur s
3 rritoire exercèrent une influence décisive sur la culture en marge de laquelle ils s’étaient constitués : ainsi firent Zurich p
4 religieuse a été rompue par la Réforme. Et trois cultures au moins se partagent inégalement sa population actuelle. Avec ses vi
2 1953, La Confédération helvétique. Les institutions politiques
5 citoyen : frontières communes pour la langue, la culture , la race, la religion, les mœurs, le droit, l’économie, le parti poli
6 as celles des régions économiques ; et celles des cultures ne sont pas même celles de la Confédération. C’est dans le jeu ménagé
7 de vue de l’éducation et de l’instruction, de la culture , de la politique locale et des finances. Mais elle ne peut être que p
3 1953, La Confédération helvétique. Institutions et aspirations économiques
8 que la supériorité technique suisse est à base de culture  : le fameux Polytechnicum de Zurich, dont la réputation est mondiale,
9 t décréta la mise en œuvre immédiate d’un plan de culture intensive et extensive, conçu par le Dr Wahlen. Toute la population c
4 1953, La Confédération helvétique. La famille et l’éducation
10 e de civisme, d’égalité, de virilité, et aussi de culture physique. Un grand nombre d’instituteurs deviennent officiers, et tou
5 1953, La Confédération helvétique. Le peuple suisse et le monde
11 leur patrie. La race, la religion, la langue, la culture , parfois même la doctrine du parti au pouvoir, coïncident, dans tous
12 leur ensemble, les unes cherchant à définir une «  culture suisse » qui apparaîtrait en filigrane dans les œuvres des trois prin
13 ions linguistiques, les autres niant qu’une telle culture ait jamais existé, qu’elle soit possible, ou même souhaitable. Ce qui
14 evenir subitement les derniers dépositaires de la culture germanique, et c’est en son nom qu’ils ont manifesté à l’égard du nat
15 ort à la France actuelle, laïque mais pénétrée de culture catholique46 ; politiquement, enfin, il est un Suisse. Laissons ici l
16 ailliages, ils se rattachent naturellement par la culture comme par la langue et la religion, à l’Italie du Nord. Leur esprit l
17 it une entreprise vaine que de vouloir séparer la culture de notre pays de celles auxquelles nous sommes apparentés. Ce qui est
18 ituels avec ce qui fait la grandeur durable de la culture italienne ; un raisonnement analogue est vrai aussi pour les Suisses
19 rester conscients de nos affinités avec les trois cultures allemande, française et italienne. L’idée suisse n’est pas un produit
20 e d’une communauté spirituelle des peuples et des cultures occidentales. Cette idée, qui exprime le sens et la mission de notre
21 l’essence consiste en la conciliation des grandes cultures dont il dépend, pourrait-il prendre part aux luttes qui opposent ces
22 rrait-il prendre part aux luttes qui opposent ces cultures dans le reste de l’Europe ? Il serait aussitôt dissocié. Il a su vain
23 ustement de les unir. Et ce qui est vrai pour les cultures nationales, dans toute la mesure où elles sont devenues nationalistes
24 la nature de son économie et la pluralité de ses cultures , mais sans cesse menacée d’asphyxie par les entraves que mettent ses