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man ; l’érotisme idéalisé diffus dans toute notre
culture
, dans notre éducation, dans les images qui font le décor de nos vies
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à nu certain dilemme dont notre vie hâtive, notre
culture
et le ronron de nos morales sont en passe de nous faire oublier la sé
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toute l’Antiquité ni dans les quelques siècles de
culture
romane qui succèdent à la renaissance carolingienne. Ou bien tout cel
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r les troubadours, paraît-il, avaient trop peu de
culture
pour connaître cette poésie. Ainsi de chaque réponse proposée : le «
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l’âme austère et secrète. Et cependant, de cette
culture
et de ses doctrines fondamentales, nous sommes encore tributaires, au
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existe une sorte de nature normale, à laquelle la
culture
et la religion seraient venues surajouter leurs faux problèmes… Cette
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. La pensée érotique, pour acquérir une valeur de
culture
, doit être stylisée. Elle doit représenter la réalité complexe et pén
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mythe dans son esprit, une habitude héritée de la
culture
, et spécialement de la littérature, puisque mystique et religion, pou
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i — transmettait le virus atténué du philtre ; la
culture
littéraire entretenait, dans une certaine jeunesse tout au moins, le
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s’abandonner au torrent des déchets de l’ancienne
culture
et de ses mythes désagrégés. C’est qu’il n’y a plus, dans l’homme d’a
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ut expliquer l’empire, unique dans l’histoire des
cultures
, que la littérature a exercé jusqu’à nos jours sur l’élite et plus ta
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rée dans les pages qui précèdent, puis une solide
culture
militaire, enfin la somme des recherches psychologiques entreprises d
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en dehors des préceptes de la religion, avait sa
culture
à elle, à savoir la courtoisie, et elle y puisait les normes de sa co
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son plan — alors considéré comme inférieur — une
culture
admirablement humanisée, une « civilisation » profonde, donc le contr
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iale. Les plus célèbres se distinguaient par leur
culture
, récitant et faisant des vers, jouant d’un instrument, tenant convers
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a guerre, on peut en déduire que la société et sa
culture
font un effort pour recréer le mythe de la passion, c’est-à-dire pour
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t, mais sans laquelle nulle civilisation et nulle
culture
ne sont proprement concevables. Racine aussi, nous l’avons vu, croyai
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es qu’avaient accumulé en Occident des siècles de
culture
de la passion. La guerre de 1914 fut l’un des résultats les plus nota
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e besoin de passion, héréditaire ou acquis par la
culture
; elles détendent ses ressorts intimes et personnels. L’amour, dans l
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ilitarisés. Des mesures de police ne font pas une
culture
, des slogans ne font pas une morale. Entre le cadre artificiel des gr
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premier, il faut y voir la grande conquête de la
culture
occidentale, et le fondement solide de toute vie personnelle ; selon
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Henry Corbin sur la Sophia éternelle, in Revue de
Culture
européenne, 5, 1953. 213. Voir notamment, outre les ouvrages cités p
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de l’éthique d’abord, mais aussi dans celui de la
culture
et de sa philosophie. Au terme de cet ouvrage, il suffira sans doute
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le ne s’est développée dans notre histoire et nos
cultures
qu’à partir des xiie et xiiie siècles, et par l’impulsion décisive
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re, la poésie de l’évasion, l’envahissement de la
culture
par les passions nationalistes : tout ce qui tend à ruiner la personn