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e on croyait que le monde finissait. Une première
culture
originale se constitue en Grèce. L’Empire de Rome la diffuse et la tr
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flit latent ou en guerre ouverte. L’Europe et sa
culture
résulteront de cette fusion jamais achevée, toujours instable, et don
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dont la grande originalité — si on la compare aux
cultures
de l’Asie — est justement d’être un mélange dynamique d’éléments de p
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ntiquement, la passion des grands créateurs de la
culture
occidentale. L’Occidental est l’homme qui va toujours plus loin, au-d
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s deux pôles de notre éducation. (L’Orient et les
cultures
traditionnelles n’ont guère connu, jusqu’à nos jours, d’autre forme d
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paraissent les créations les plus typiques de la
culture
européenne, non seulement dans les arts, mais dans la société. On les
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ent des signes non trompeurs de la vitalité d’une
culture
moderne, mêlée à l’existence sociale, capable de critique, donc de re
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apable de critique, donc de renouvellement. Or la
culture
, au sens large du terme : l’apport de l’homme à la nature, résume les
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résume les secrets de l’Europe. L’Europe sans sa
culture
n’est qu’un cap de l’Asie, assez pauvre en richesses naturelles, et m
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monde. L’Europe, c’est très peu de chose plus une
culture
. Cette définition simple me rappelle l’équation la plus célèbre du si
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rope par E, sa petite masse physique par m, et sa
culture
par c. E = mc2 se lit alors comme suit : Europe égale cap de l’Asie
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e suit : Europe égale cap de l’Asie multiplié par
culture
intensive (c au carré). (Je précise bien — on ne sait jamais… — qu’il
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base commune de nos diversités : l’unité de notre
culture
traditionnelle et créatrice. En bref, cette maladie peut être désigné
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, dans laquelle ils enferment leur économie, leur
culture
même, mais hélas pas toujours leurs soldats. Car c’est bien par la fa
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« la mécanique, la connaissance de la nature, la
culture
des arts utiles et agréables, et la connaissance du monde où ils sont
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elle, par le rassemblement des forces vives de la
culture
, au-delà des frontières et des nationalismes. Il est remarquable que
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vités dressé pour la « Fondation européenne de la
culture
», Genève, 1959 (ronéotypé, 100 exemplaires). On y trouvera la descri
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ent. La vocation d’un homme, d’un groupe ou d’une
culture
, c’est cela qui les tient debout, c’est cela qui leur permet de trans
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une tendance prononcée vers l’expansion de notre
culture
dans les colonies libérées. Le retrait des Anglais de l’Inde n’a pas
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st ainsi. En Afrique noire, récemment libérée, la
culture
et les langues européennes font des progrès spectaculaires. Je cite l
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rniers temps de la colonisation et le respect des
cultures
indigènes n’a jamais arrêté les seconds, pas plus dans leur empire qu
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s ressentiments du tiers-monde à l’égard de notre
culture
et de sa diffusion désordonnée. Rappelant que les pays sous-développé
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bilité la plus totale, sans respect ni pour leurs
cultures
ni pour la nôtre. Telle est la situation concrète de l’Europe dans le
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sables — et d’autre part de la puissance d’autres
cultures
ou civilisations, qui prétendent à sa succession. Je ne vous apprendr
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je ne le distingue pas. Je ne vois pas une seule
culture
indépendante de la nôtre, foncièrement différente de la nôtre, qui se
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personne ne saurait la relever, dont nulle autre
culture
et nul autre régime ne me paraît posséder les moyens de se charger, s
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niverselle, qui s’enracine dans le passé de notre
culture
, dans les données constitutives de l’Occident, et que tout appelle da
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ents du congrès que la Fondation européenne de la
culture
a tenu en avril 1962 à Bruxelles, dans Caractère et culture de l’Euro
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tenu en avril 1962 à Bruxelles, dans Caractère et
culture
de l’Europe, n° 7. 51. Cf. La Décadence de l’Occident, par Oswald Sp
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tiques aux États-Unis. 58. Dans Le Dialogue des
cultures
récemment publié par le CEC aux Éditions de la Baconnière, on trouve
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tiers au plus, durant la période considérée.) La
culture
de l’Inde ? L’Europe l’a sauvée. L’industrie africaine ? Elle l’a fon