1 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 1. Une fausse nouvelle : « Dieu est mort »
1 supputé les effets sur la psychologie moderne, la culture et la société. Mais a-t-on jamais demandé à ceux qui disent que Dieu
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
2 ion, une occasion de réveil. C’est un fait que la culture laïque, a-chrétienne ou antichrétienne, qui prétendait se substituer
3 ique — dans les arts sacrés comme vis-à-vis de la culture vivante, laissant celle-ci désorientée. Il s’agit que nos théologiens
4 s. Sans « dévotion » à rien d’avouable…x Toute la culture de l’Occident — musique, peinture, philosophie, littérature — est sor
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
5 éral du niveau d’instruction, une déflation de la culture classique, non seulement dans les pays ruinés par la guerre, mais aut
6 rre a toujours pour effet de démoder les types de culture de la période d’avant-guerre, même dans les pays vainqueurs. Dans les
7 rs. Dans les pays conquis la jeunesse accusera la culture de la génération précédente, celle de ses parents d’avoir amené la ca
8 t — de solutions « totale » dans le domaine de la culture . Car l’époque bourgeoise a été une ère de division, d’absence de pare
9 l’abîme s’élargira entre le monde religieux et la culture . Cette dernière s’établira contre le christianisme et probablement av
10 n mesure d’intervenir dans le développement de la culture , elle doit être fondée sur une doctrine ferme, sur une théologie qui
11 vague n’a plus rien à dire dans le domaine de la culture . Une telle Église peut donner un avis sur le plan politique. Elle peu
12 par un pur humanisme. Mais, dans le domaine de la culture , il en est tout à fait autrement. Ici une Église ne peut adopter des
13 L’abîme commença à s’ouvrir entre l’Église et la culture . Un chrétien du xixe ou du xxe siècle, par exemple, pouvait croire
14 ’a rien à donner, si elle n’a rien à exiger de la culture , cette dernière s’en trouvera appauvrie et désorientée. Elle sera cou
15 ée. Elle sera coupée de ses racines. Car toute la culture occidentale est née de la théologie et de la liturgie chrétienne ; so
16 gique à ses origines.) Et, en second, lieu, si la culture perd contact avec l’Église, avec sa doctrine et son culte, l’Église p
17 testants où le souci de rattacher tout travail de culture à une théologie stricte a entièrement disparu — en raison du manque d
18 séquences culturelles Deux dangers menacent la culture moderne au point de vue d’une éthique fondée sur la vocation : a) un
19 s de mettre en contact organique les créateurs de culture et l’Église comme telle — l’Église comme corps de doctrine et comme c
20 hose doit être créé si nous voulons éviter que la culture de demain se développe selon des voies qui s’éloignent de plus en plu
21 « This would result in the creation of centers of culture which are clearly diversified, but which favor intellectual striving
22 ntellectual striving and a greater integration of culture and theology. »
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
23 que) la mesure d’une civilisation, le canon d’une culture et d’un ordre social, le principe initial et final régulateur et en m
24 ent avoir pour objet de plaire à Dieu.11 Une culture pauvre, mais fidèle Un homme du xixe siècle ne peut, me semble-t-
25 pansion, mais aussi de l’anarchie finale de notre culture moderne. Culture dont les éléments progressivement désunis, puis coup
26 si de l’anarchie finale de notre culture moderne. Culture dont les éléments progressivement désunis, puis coupés de toute base
27 que tout autre de juger. Que devient en effet la culture , dans un monde où n’est tolérée que « la seule chose nécessaire ? »
28 mais être sacrifiée.12 Ainsi toute tentative de culture profane se voit assimilée à une révolte d’orgueil contre Dieu. La cul
29 assimilée à une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera la
30 rquoi sa pauvreté même garantit la fidélité de la culture du peuple hébreu. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe t
31 dustriel. » Que reste-t-il de ce que nous nommons culture  ? Philosophie, beaux-arts, fictions écrites, science, industrie, tout
32 la vie. Si l’on admet que la destination de toute culture , c’est de concentrer les puissances de la nature et de la société dan
33 quel il dédie toutes ses œuvres, l’on voit que la culture la plus pauvre, qui fut celle du peuple hébreu, fut aussi la plus con
34 tale de cette notion de commune mesure pour toute culture ou civilisation, j’ai donné de plus amples précisions dans un volume
35 et hardiment novateur, génie financier, niveau de culture élevé, etc. 19. D’autres auteurs, tels que Labriola, font remonter l
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
36 il qu’à l’obscurantisme théologique qui dénote la culture d’aujourd’hui, réponde chez les théologiens un « refus d’informer » s
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
37 écessairement. Pour sauver le reste — disons : la culture , l’esprit, et l’âme si l’on y tient — il faut commencer par le nier.
38 se transforme ? N’a-t-on pas démontré déjà que la culture , par exemple, n’est qu’un « reflet » du processus économique ? On voi
39 aux tentations théocratiques ou séculières. Si la culture et si nos libertés civiques sont brimées, par le fait d’une doctrine
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
40 mier plan les grandes questions d’éducation et de culture . Ainsi, chaque réussite de la recherche occidentale crée de nouvelles
41 s que de maintenir des cloisons étanches entre la culture en général et la technique. Je vous ai montré tout à l’heure la techn
42 ré tout à l’heure la technique débouchant dans la culture des masses. En revanche, n’oublions jamais que la culture pure, la re
43 des masses. En revanche, n’oublions jamais que la culture pure, la recherche pure, est l’origine réelle de nos progrès techniqu
44 ’état des choses, les turbines, c’est sérieux, la culture n’est qu’un luxe, et que l’important était d’abord de lutter contre l
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
45 nitivement des démocraties, ce sera la mort d’une culture et d’une économie, sans doute, mais ce sera surtout la suppression de
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
46 des techniciens. C’est le problème des moyens de culture , qui seront mis à contribution, sur une échelle brusquement agrandie.
47 geoisie, du déclin de l’Occident, du déclin de la culture , et de la fatalité des tyrannies prochaines, de laisser pour un temps
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
48 ique favoriseront au contraire la diffusion de la culture , et par là même l’inquiétude métaphysique chez un nombre croissant d’
49 ce religieuse, mais celui d’autres religions. Les cultures sont destinées à s’interpénétrer de plus en plus. Les anciennes relig
50 plus congénial aux développements présents de la culture scientifique et technique49, et d’avoir été le père des régimes de dé
51 ne idéologie dans la mesure où il reste lié à une culture déterminée qui a sa source historique en Europe. Né de la rencontre «
52 cette étroite cohérence du christianisme et de la culture née en Europe apparaît-elle comme une chance d’avenir ou comme une ta
53 e dis pas, bien sûr, que tous ces véhicules de la culture occidentale agissent à l’instar d’une armée de missionnaires, et amèn
54 ses attaches circonstancielles avec des formes de culture , c’est-à-dire de pensée, de vie et d’organisations sociales devenues
55 ain et du vin pour la communion. La vigne est une culture typique du bassin sémitico-gréco-romain de la Méditerranée. L’Asie et