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e fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une
culture
, de laquelle participent tous les Européens, qu’ils soient d’ailleurs
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cients ou non de ce qu’ils doivent, en fait, à la
culture
. Unité non pas homogène et qui ne résulte pas d’un processus forcé d’
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en termes de structures politiques cette unité de
culture
non unitaire et si hautement diversifiée, je répondrai que la solutio
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: étant donné que la base de notre unité est une
culture
pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union fédérale. Ce qui
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tats-nations n’existent pas dans l’histoire de la
culture
, et que le « cheminement des esprits » dont parlait Robert Schuman tr
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ce plan, elles n’existent pas. Il n’y a pas de «
cultures
nationales », en dépit des manuels scolaires, il n’y a que des divisi
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s opérées après coup dans l’ensemble vivant de la
culture
européenne. Et les diversités que nous devons respecter ne sont pas c
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la fédération exprimera l’unité millénaire de sa
culture
. Dira-t-on que ce programme est révolutionnaire ? Il l’est, bien sûr