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en a pas moins contribué à l’enrichissement de la
culture
européenne ; car, n’en déplaise aux stato-nationalistes, celle-ci exi
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ssi, non point au détriment, mais au bénéfice des
cultures
nationales : c’est leur grande diversité qui, sans nul doute, a susci
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bas. C’est pourquoi il serait erroné de parler de
culture
suisse : « par la langue, l’ethnie, la confession […], les cantons fé
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selon laquelle l’Europe serait une addition de «
cultures
nationales » coïncidant, comme par miracle, avec les frontières polit
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l’Université de Bâle, l’apport de la Suisse à la
culture
, compte tenu de ses dimensions géodémographiques, a été supérieur à c
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sa vaste érudition ; de cette vivante unité d’une
culture
antiunitaire qui, à ses yeux, constituait la principale richesse de l
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uprême degré, l’art de remonter aux sources de la
culture
européenne pour nourrir l’intelligence du présent et éclairer de mani
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it, qui n’était rien d’autre que l’ensemble de la
culture
européenne, dans laquelle il se situait et sur laquelle il existait.
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personnes conscientes des contradictions de notre
culture
et de notre vie, sachant les assumer sans jamais les détruire. On con
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nt aussi bien un savoir qu’une attitude liée à la
culture
qu’il voulait faire connaître. Tel devrait être, à notre sens, une de
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me à l’Europe, aux communautés, aux régions, à la
culture
et, en dernière instance, à la personne. Dans la pensée de Denis de R
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quelles se sont recréés toutes les branches de la
culture
en Europe et même, à en croire certains historiens et sociologues, le
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es. Cela me paraît être une des règles d’or de la
culture
européenne qui a toujours été — depuis la Grèce — de chercher une cer
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prendre des décisions, l’un dans le domaine de la
culture
ou de la création, l’autre dans le domaine de l’administration, qu’il
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en même temps la ruine de la civilisation, de la
culture
grecque. Et de même que l’hégémonie était à la fois cause et résultat
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ennent souvent en Europe, aux sources vives de la
culture
qui maintenant est devenue mondiale ; ils viennent apprendre ces secr
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u’exige l’état présent, l’état babélique de notre
culture
et de nos universités, devrait être confiée à des groupes de chercheu
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les fondements de la latitude européenne et de la
culture
européenne. Ce qui nous manque, c’est une étude ethnographique de l’h
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elle passe du domaine de l’auditif-imaginatif (la
culture
née de l’Église : liturgie, sermons, vitraux — on a souvent dit que l
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é du pouvoir. 7. Les sources principales de la
culture
européenne 25 octobre 1968 Le principe religieux sacralise le terr
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. Le mythe a très profondément influencé toute la
culture
occidentale. On peut dire que toutes les valeurs affectives de l’Eur
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social. 8. Les antinomies constitutives de la
culture
européenne 16 janvier 1969 « L’union n’a pas supprimé la différenc
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le fonder cette union. Il s’agit de l’unité d’une
culture
, de laquelle participent tous les Européens, qu’ils soient d’ailleurs
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cients ou non de ce qu’ils doivent, en fait, à la
culture
. Unité non pas homogène et qui ne résulte pas d’un processus forcé d’
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vril 1970 Avec les trois sources classiques de la
culture
européenne, Athènes, Rome et Jérusalem, viennent confluer dans le hau
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s totalitaires du xxe siècle. 9 novembre 1970 La
culture
européenne ne peut être expliquée et comprise, comme l’histoire, que
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la base nationale. Aucune entité qui forme notre
culture
, ni la musique, ni la peinture, ni la littérature, n’a jamais coïncid
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fédéralisme 26 novembre 1976 Les sources de la
culture
européenne sont très différenciées et nombreuses, la source grecque e
29
n termes de structures politiques, cette unité de
culture
non unitaire et si hautement diversifiée qu’est la culture européenne
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on unitaire et si hautement diversifiée qu’est la
culture
européenne, je répondrais que la solution se trouve dans les termes m
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: étant donné que la base de notre unité est une
culture
pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union fédérale. c. A
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Avec l’introduction suivante des éditeurs : « La
culture
est sans doute l’élément principal sur lequel peut se fonder une unio
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des Arabes et des Slaves. C’est dire comme cette
culture
est un assemblage complexe. Un moment important est celui des grands
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naugurent un mode de pensée caractéristique de la
culture
européenne : l’idée d’union sans fusion ni séparation, la dialectique
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idée d’empire est un autre produit marquant de la
culture
et de l’histoire européennes : pendant des siècles, dépourvu de burea
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us la seule autorité symbolique de l’empereur. La
culture
constitue l’unité de base sur laquelle peut se fonder l’union des Eur
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nion des Européens dans leur diversité, car cette
culture
, une, est aussi plurale. Alors que l’unité de la culture nous est don
38
, une, est aussi plurale. Alors que l’unité de la
culture
nous est donnée, l’union est de l’ordre du faire, de la tâche à accom
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f, puisqu’il transcrit en actes le paradoxe de la
culture
européenne une et diverse : l’union y est conçue non pour unifier ou
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endent à disjoindre les antinomies typiques de la
culture
européenne ont un caractère réducteur et néfaste. Ainsi, l’État-natio
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en fait et malgré ce que les États prétendent, de
cultures
nationales en Europe, seulement des diversités locales, régionales, s
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t enfermer dans un même cadre, un territoire, une
culture
, une administration, des citoyens, des soldats et des esprits. 15 nov
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ce qui devrait rester libre par nature, comme la
culture
ou la religion, ou certaines grandes options politiques de base, cett
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le trop grand pour animer vraiment l’économie, la
culture
, la vie de ses régions. L’État-nation est donc, aujourd’hui, à la foi
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tivité humaine, que ce soit économie, état civil,
culture
, langue, religion ou idéologie, c’est la particularité de l’État mode
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s de participation civique, animer l’économie, la
culture
, la vie des régions. La souveraineté nationale ne reste efficace que
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Europee 1. Traits caractéristiques de la
culture
européenne 17 février 1964 Si l’Europe ne s’est pas unie avant cet
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oi qui est la même pour tous. 30 octobre 1970 Par
culture
, j’entends une grande communauté qui recouvre tout le continent et va
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situations. J’ai montré que les sources de notre
culture
commune sont nombreuses, souvent contradictoires entre elles, ce qui
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adictoires entre elles, ce qui donne une unité de
culture
non unitaire. Paul Valéry disait qu’il appelait « européen » tout ce
51
ase d’unité réelle de tous les Européens est leur
culture
; cette culture est formée de sources si diverses que beaucoup de ses
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le de tous les Européens est leur culture ; cette
culture
est formée de sources si diverses que beaucoup de ses valeurs se trou
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ichesse culturelle et l’extrême rayonnement de la
culture
européenne, seule devenue à peu près mondiale dans toute l’histoire d
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ionales et régionales, de langues et de formes de
culture
; d’autre part, un besoin vital d’union, ne fût-ce que pour sauver ce
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rope n’a jamais été le résultat d’une addition de
cultures
nationales ; la culture européenne est le résultat de deux phénomènes
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sultat d’une addition de cultures nationales ; la
culture
européenne est le résultat de deux phénomènes : des grands courants e
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royaient les fondateurs du Marché commun, mais la
culture
. L’Europe, en effet, se caractérise par une unité de culture non unit
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Europe, en effet, se caractérise par une unité de
culture
non unitaire, c’est-à-dire recelant des valeurs et des modes de pensé
59
alisme est très ancienne et caractéristique de la
culture
européenne, bien que le terme lui-même soit relativement récent (fin
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distingue complètement, dès les origines de notre
culture
, l’Occident de l’Orient. L’esprit oriental est, avant tout, un esprit
61
s exactement cette transmission des valeurs de la
culture
syrienne et égyptienne, qui se concrétise par le développement de l’a
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s de ces débats théologiques fondamentaux pour la
culture
occidentale. L’unité de l’évolution occidentale depuis les grands con
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à toutes les différences qui y sont cultivées, la
culture
occidentale trouve son unité à travers les éléments qui ont contribué
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; dans le domaine de la vie intellectuelle, de la
culture
et des universités, les couples étaient culture générale et savoir sp
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péenne, la personne est l’invention majeure de la
culture
européenne, la civilisation étant l’application des valeurs de la cul
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ivilisation étant l’application des valeurs de la
culture
. La différence est donc du même genre qu’entre technique et science.
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lisation est l’ensemble des formes, tandis que la
culture
est l’ensemble des valeurs. Si on comprend bien la personne, qui est
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ite, mais un produit typique du cheminement de la
culture
occidentale. Son essor a connu plusieurs étapes cruciales : la Grèce
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nations, et contre les États-nations. De même, la
culture
européenne, qui est faite de sources très différentes et de valeurs s
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la fédération exprimera l’unité millénaire de sa
culture
. 27 juin 1969 Pour prévenir des malentendus fréquents, je voudrais en
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pe. En effet, les maladies et dysfonctions de la
culture
européenne au xxe siècle ont presque toutes pour origine les impérat
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itué de Napoléon à Hitler : régime anémiant des «
cultures
nationales », obstacles aux échanges de tous ordres, persécution des
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es maux nés du centralisme, du nationalisme de la
culture
. Une redistribution des richesses de l’Europe autour de foyers, de mé
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fait tant de mal à nos échanges culturels. Toute
culture
est faite d’échanges, et tout obstacle à ces échanges est un affaibli
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cle à ces échanges est un affaiblissement pour la
culture
. Donc, la diminution progressive de l’emprise nationale sur l’enseign