1 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
1 aires font pardonner bien d’autres pages de vrais délires taurologiques. Quand le lyrisme de Montherlant décolle de la réalité,
2 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Les Bestiaires (septembre 1926)
2 pporté mille fastidieux détails techniques et des délires taurologiques avec lesquels, pour communier, il faudrait sans doute ê
3 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Louis Aragon, Le Paysan de Paris (janvier 1927)
3 ec des bizarreries fatigantes et quelques sombres délires , des pages d’un lyrisme inouï. Que Louis Aragon ne se croie pas tenu
4 1927, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Louis Aragon, le beau prétexte (avril 1927)
4 es d’un écrivain, les démarches de sa pensée, ses délires , ses visions. Un critique qui n’épouse pas le rythme d’une œuvre, mai
5 ou des troubles organiques. Ils opposent à ces «  délires  » les thèses rassurantes de la « saine raison », sans se demander jam
5 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
6 ment et l’égarent dans sa nuit. Je saute quelques délires et pas mal de superstitions. Enfin cette expérience folle le mène à u
6 1934, Hic et Nunc, articles (1932–1936). Précisions sur la mort du Grand Pan (avril 1934)
7 ge est un état d’âme », disait Amiel au comble du délire d’isolement idéaliste. À l’autre extrême, celui du délire objectif ou
8 ’isolement idéaliste. À l’autre extrême, celui du délire objectif ou technique, plaçons ce capitaine qui ne voyait jamais dans
7 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
9 t parfois une connaissance égarée qui traverse un délire lucide, tel ce rayon qui pénètre dans les profondeurs de la Saison en
8 1935, Esprit, articles (1932–1962). Kasimir Edschmid, Destin allemand (mai 1935)
10 ver ses camarades — se dresse devant lui dans son délire . Une fois encore, Pillau lui montre le sens du sacrifice de « ces jeu
9 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
11 perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire  : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’écrie le
10 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
12 perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire  : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’écrie le
11 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — VIII. Décadence des lieux communs
13 perd aussi le sens des noms et bientôt sa langue délire  : « Il prononce des paroles vaines, des serments faux ! » s’écrie le
12 1937, Esprit, articles (1932–1962). Albert Thibaudet, Histoire de la littérature française de 1789 à nos jours (mars 1937)
14 re sur Balzac a de la grandeur, et touche même au délire poétique : reportez-vous à la phrase de 16 lignes qui termine la page
13 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
15 onnel plus idéalement favorable à l’apparition de délires subits de la pensée ou des sentiments. Aigreur et nervosité qui révèl
14 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
16 fois-ci sans remède. Il ne tarde pas à tourner au délire de persécution. Tout effraye Peter, et le moleste en mille manières.
17 dons sa trace. Résumons : complexe d’infériorité, délire de persécution, perte du contact social, sentiment de culpabilité, be
15 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
18 C’est la nature qui cherche en nous ce que notre délire allait lui demander : les prémices d’une nouvelle création, et la « r
16 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
19 onnel plus idéalement favorable à l’apparition de délires subits de la pensée ou des sentiments. Aigreur et nervosité qui révèl
20 C’est la nature qui cherche en nous ce que notre délire allait lui demander : les prémices d’une nouvelle création, et la « r
17 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
21 ompte bien que mes propos ne flatteront aucun des délires qui se partagent l’opinion publique. Je considère l’esprit totalitair
18 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
22 ssions épuisantes avec le syndicat, trésorerie en délire . C’était la « liberté ». Maintenant, plus rien n’est libre, mais tout
19 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
23 la plupart de nos contemporains sont en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vo
20 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
24 ssions épuisantes avec le syndicat, trésorerie en délire . C’était la « liberté ». Maintenant, plus rien n’est libre, mais tout
21 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
25 rocède de deux sources distinctes. Si c’est notre délire guerrier que l’on entend désigner par ce terme, il se rattache de la
26 ise, formes et conventions décriées, extension du délire passionnel aux domaines où il peut entraîner la destruction de notre
22 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
27 blancs ! Qui oserait encore nous soutenir que ce délire représente l’ordre ? Qui ne voit qu’une telle religion hait mortellem
23 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
28 le méprisent. Tristan s’est fait prisonnier d’un délire auprès duquel pâlissent toute sagesse, toute « vérité », et la vie mê
24 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
29 ue. Mais il est une autre espèce de fureur, ou de délire , qui ne s’engendre pas sans quelque divinité, ni ne se crée dans l’âm
30 usiasme, ce qui signifie « endieusement », car ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour
31 e élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : «  délire divin », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est
32 n’était le mal qu’il aime, la « joy d’amor », le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira, que je reste ou aill
33 plaint. … et ce désir Prévaut — bien que fait de délire — Sur tout autre… S’il ne veut pas mourir encore, c’est qu’il n’est
25 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
34 révélant à Racine lui-même la vraie nature de son délire . Phèdre est un moment décisif non seulement dans la vie du poète, mai
35 a des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au point suprême de son é
26 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
36 contre les autres non plus par des mouvements de délire passionnel, mais bien par des intelligences calculatrices d’ingénieur
27 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
37 la plupart de nos contemporains sont en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vo
28 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
38 rocède de deux sources distinctes. Si c’est notre délire guerrier que l’on entend désigner par ce terme, nous avons vu qu’il s
39 ise, formes et conventions décriées, extension du délire passionnel aux domaines où il peut entraîner la destruction de notre
29 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). La Poésie scientifique en France au xvie siècle, par Albert-Marie Schmidt (septembre 1939)
40 la raison illuminée collaboraient dans un pédant délire , la première nourrissant la seconde de tentations fécondes ou grotesq
30 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
41 le méprisent. Tristan s’est fait prisonnier d’un délire auprès duquel pâlissent toute sagesse, toute « vérité », et la vie mê
31 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
42 ue. Mais il est une autre espèce de fureur, ou de délire , qui ne s’engendre pas sans quelque divinité, ni ne se crée dans l’âm
43 usiasme, ce qui signifie « endieusement », car ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour
44 e élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : «  délire divin », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est
45 n’était le mal qu’il aime, la « joy d’amor », le délire qui prévaut :         … en fait, ce fou désir M’occira, que je reste
46         … et ce désir Prévaut — bien que fait de délire  – Sur tout autre… S’il ne veut pas mourir encore, c’est qu’il n’est
32 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
47 révélant à Racine lui-même la vraie nature de son délire . Phèdre est un moment décisif non seulement dans la vie du poète, mai
48 a des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au point suprême de son é
33 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
49 contre les autres non plus par des mouvements de délire passionnel, mais bien par des intelligences calculatrices d’ingénieur
34 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
50 la plupart de nos contemporains sont en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vo
35 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
51 rocède de deux sources distinctes. Si c’est notre délire guerrier que l’on entend désigner par ce terme, nous avons vu qu’il s
52 ise, formes et conventions décriées, extension du délire passionnel aux domaines où il peut entraîner la destruction de notre
36 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
53 le méprisent. Tristan s’est fait prisonnier d’un délire auprès duquel pâlissent toute sagesse, toute « vérité », et la vie mê
37 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
54 ue. Mais il est une autre espèce de fureur, ou de délire , qui ne s’engendre pas sans quelque divinité, ni ne se crée dans l’âm
55 usiasme, ce qui signifie « endieusement », car ce délire procède de la divinité et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour
56 e élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : «  délire divin », transport de l’âme, folie et suprême raison. Et l’amant est
57 n’était le mal qu’il aime, la « joy d’amor », le délire qui prévaut : … en fait, ce fou désir M’occira, que je reste ou aill
58 e plaint … et ce désir Prévaut — bien que fait de délire  — Sur tout autre… S’il ne veut pas mourir encore, c’est qu’il n’est
38 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
59 révélant à Racine lui-même la vraie nature de son délire . Phèdre est un moment décisif non seulement dans la vie du poète, mai
60 a des mystiques espagnols, la joy d’amor dans son délire dionysiaque. Il en jaillit perpétuellement, au point suprême de son é
39 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
61 contre les autres non plus par des mouvements de délire passionnel, mais bien par des intelligences calculatrices d’ingénieur
40 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
62 la plupart de nos contemporains sont en proie au délire de Tristan. Bien peu ont assez soif pour boire le philtre, et j’en vo
41 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
63 rocède de deux sources distinctes. Si c’est notre délire guerrier que l’on entend désigner par ce terme, nous avons vu qu’il s
64 ise, formes et conventions décriées, extension du délire passionnel aux domaines où il peut entraîner la destruction de notre
42 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
65 du sa sève active et livré les masses affamées au délire totalitaire. Il me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie consc
66 type même du restaurant « moderne » conçu par le délire matérialiste de l’après-guerre. Tout y est laid, désaccordé, géométri
43 1940, Mission ou démission de la Suisse. Le protestantisme créateur de personnes
67 blancs ! Qui oserait encore nous soutenir que ce délire représente l’ordre ? Qui ne voit qu’une telle religion hait mortellem
44 1940, Mission ou démission de la Suisse. Esquisses d’une politique fédéraliste
68 té d’impérialisme, tout gigantisme inhumain, tout délire de puissance. Mais il a pour inconvénient de restreindre les horizons
45 1940, Politique de la personne (1946). Ve partie. À la fois libre et engagé — Le protestantisme créateur de personnes
69 blancs ! Qui oserait encore nous soutenir que ce délire représente l’ordre ? Qui ne voit qu’une telle religion hait mortellem
46 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Le fédéralisme : un fait et une volonté (1941)
70 té d’impérialisme, tout gigantisme inhumain, tout délire de puissance. Mais il peut avoir pour inconvénient de restreindre les
47 1941, Articles divers (1941-1946). Trois paraboles (1er octobre 1941)
71 . Je ne sais combien de temps cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici que maintenant, je ne puis
48 1942, La Part du diable. Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
72 blancs ! Qui oserait encore nous soutenir que ce délire représente « l’Ordre » ? Qui ne voit qu’une telle religion hait morte
49 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
73 era sans doute encore, dans tous les artifices du délire créateur, mais entraîné vers un but qu’il ignore ; car sa faiblesse u
74 passion livre à l’être aimé dans la contagion du délire , voici qu’ils apparaissent comme des dons de la haine. Il est rare qu
75 me, pour lui cacher un incident qui eût trahi son délire mystique ; mais qu’elle ne voulait pas que ses laquais fussent mis da
76 l’un pour l’autre des prétextes, ou des images du délire intime, mais des amis jurés dont l’amour est confiance. Contre cette
77 . Je ne sais combien de temps cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici que maintenant, je ne puis
50 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
78 e ardente, qui lui envoient dans la panique et le délire des milliers de victimes convaincues de sorcellerie, et souvent prête
51 1942, La Part du diable (1944). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
79 blancs ! Qui oserait encore nous soutenir que ce délire représente « l’Ordre » ? Qui ne voit qu’une telle religion hait mort
80 ècles de privation ? Elle dénoncera vainement des délires collectifs dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le
81 alculer sans l’homme, sans son humanité, sans son délire — sans la nécessité vitale et créatrice des grands délires qui rythme
82  sans la nécessité vitale et créatrice des grands délires qui rythment notre Histoire. Le diable, admettons-le, n’est pas si co
52 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
83 era sans doute encore, dans tous les artifices du délire créateur, mais entraîné vers un but qu’il ignore ; car sa faiblesse u
84 passion livre à l’être aimé dans la contagion du délire , voici qu’ils apparaissent comme des dons de la haine. Il est rare qu
85 me, pour lui cacher un incident qui eût trahi son délire mystique ; mais qu’elle ne voulait pas que ses laquais fussent mis da
86 l’un pour l’autre des prétextes, ou des images du délire intime, mais des amis jurés dont l’amour est confiance. Contre cette
87 . Je ne sais combien de temps cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici que maintenant, je ne puis
53 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
88 e ardente, qui lui envoient dans la panique et le délire des milliers de victimes convaincues de sorcellerie, et souvent prête
54 1942, La Part du diable (1982). Deuxième partie. Hitler ou l’alibi
89 blancs ! Qui oserait encore nous soutenir que ce délire représente « l’Ordre » ? Qui ne voit qu’une telle religion hait morte
90 cles de privations ? Elle dénoncera vainement des délires collectifs dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le
91 alculer sans l’homme, sans son humanité, sans son délire — sans la nécessité vitale et créatrice des grands délires qui rythme
92  sans la nécessité vitale et créatrice des grands délires qui rythment notre Histoire. Le diable, admettons-le, n’est pas si co
55 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
93 era sans doute encore, dans tous les artifices du délire créateur, mais entraîné vers un but qu’il ignore ; car sa faiblesse u
94 passion livre à l’être aimé dans la contagion du délire , voici qu’ils apparaissent comme des dons de la haine. Il est rare qu
95 me, pour lui cacher un incident qui eût trahi son délire mystique ; mais qu’elle ne voulait pas que ses laquais fussent mis da
96 l’un pour l’autre des prétextes, ou des images du délire intime, mais des amis jurés dont l’amour est confiance. Contre cette
97 . Je ne sais combien de temps cela va durer. Elle délire et j’ai cette balle dans le cœur. Et voici que maintenant, je ne puis
56 1944, Articles divers (1941-1946). Ars prophetica, ou D’un langage qui ne veut pas être clair (hiver 1944)
98 les grands prophètes, ont été justifiés dans leur délire , mais un prophète des choses d’ici-bas, un prophète sans mission divi
57 1944, Articles divers (1941-1946). Quelle guerre cruelle (octobre-novembre 1944)
99 ècles de privation ? Elle dénoncera vainement des délires collectifs dont elle sera la première responsable, aussi vrai que le
58 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 2. Goethe médiateur
100 la vie spirituelle une carrière de démesure et de délire splendide. S’il s’abandonne, il deviendra non pas ce chêne tutélaire
59 1945, Articles divers (1941-1946). Présentation du tarot (printemps 1945)
101 Folie, démence, extravagance, égarement ivresse, délire , enthousiasme, aveuglement, ignorance, déraisonnable, simple, niais.
60 1945, Carrefour, articles (1945–1947). Le rêve américain (9 novembre 1945)
102 ls se mettent à crier, on les croirait au bord du délire collectif. Mais la danse prend fin, tout s’apaise. Les couples se sép
61 1946, Articles divers (1941-1946). Contribution à l’étude du coup de foudre (1946)
103 uit. Nous allons chez elle. Un vertige, un sombre délire , et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce fut ainsi, durant
62 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
104 upable et torturé, l’expiation libératrice et son délire . À l’instant même, il s’enfonce dans les eaux, il boit à mort, et le
63 1946, Esprit, articles (1932–1962). Épilogue (novembre 1946)
105 savons par l’État, et vous serez bientôt en plein délire  : tous les partis nommeront des commissions pour savoir si l’usage du
64 1946, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Tableaux américains (décembre 1946)
106 cimetière d’autos décarcassées, déchets du grand délire de construction qui enfièvre tout le continent et dont le pont de l’a
107 subir les vitrines et les réclames lumineuses en délire , passer une heure aux Actualités, écouter les conversations des voisi
65 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
108 du sa sève active et livré les masses affamées au délire totalitaire. Il me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie consc
109 type même du restaurant « moderne » conçu par le délire matérialiste de l’après-guerre. Tout y est laid, désaccordé, géométri
66 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
110 cimetière d’autos décarcassées, déchets du grand délire de construction qui enfièvre tout le continent, et dont le pont de l’
111 subir les vitrines et les réclames lumineuses en délire , passer une heure aux Actualités, écouter les conversations des voisi
67 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Deuxième partie. Pauvre province
112 onnel plus idéalement favorable à l’apparition de délires subits de la pensée ou des sentiments. Aigreur et nervosité qui révèl
113 C’est la nature qui cherche en nous ce que notre délire allait lui demander : les prémices d’une nouvelle création, et la « r
68 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — I. Journal (1935-1936)
114 ssions épuisantes avec le syndicat, trésorerie en délire . C’était la « liberté ». Maintenant, plus rien n’est libre, mais tout
69 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
115 du sa sève active et livré les masses affamées au délire totalitaire. Il me semble aujourd’hui qu’au contraire, la vraie consc
116 type même du restaurant « moderne » conçu par le délire matérialiste de l’après-guerre. Tout y est laid, désaccordé, géométri
70 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
117 cimetière d’autos décarcassées, déchets du grand délire de construction qui enfièvre tout le continent, et dont le pont de l’
118 subir les vitrines et les réclames lumineuses en délire , passer une heure aux Actualités, écouter les conversations des voisi
71 1947, Vivre en Amérique. I. Vie politique
119 ls se mettent à crier, on les croirait au bord du délire collectif. Mais la danse prend fin, tout s’apaise. Les couples se sép
72 1947, Vivre en Amérique. IV. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
120 savons par l’État, et vous serez bientôt en plein délire  : tous les partis nommeront des commissions pour savoir si l’usage du
73 1947, Tapuscrits divers (1936-1947). Il y a aussi des gens en Suisse (15 mai 1947)
121 répandent dans la ville les symboles bariolés du délire et de la monstruosité. On danse, on boit partout. À la faveur des dég
74 1947, Doctrine fabuleuse. Quatrième dialogue sur la carte postale. Ars prophetica, ou. D’un langage qui ne veut pas être clair
122 les grands prophètes, ont été justifiés dans leur délire , mais un prophète des choses d’ici-bas, un prophète sans mission divi
75 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
123 ment et l’égarent dans sa nuit. Je saute quelques délires et pas mal de superstitions. Enfin cette expérience folle le mène à u
76 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
124 fois-ci sans remède. Il ne tarde pas à tourner au délire de persécution. Tout effraye Peter et le moleste en mille manières. L
125 lecteur perdent sa trace. Complexe d’infériorité, délire de persécution, perte du contact social, sentiment de culpabilité, be
77 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
126 uit. Nous allons chez elle. Un vertige, un sombre délire , et sans qu’un mot de plus ait été prononcé… Et ce fut ainsi, durant
78 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
127 upable et torturé, l’expiation libératrice et son délire . À l’instant même, il s’enfonce dans les eaux, il boit à mort, et le
79 1947, Doctrine fabuleuse. Antée ou La terre
128 contraire un besoin obsédant d’abandon à quelque délire et de dissolution incontrôlée. Ces dispositions, bien connues du mana
80 1950, Articles divers (1948-1950). Saint-John Perse et l’Amérique (1950)
129 l’Amérique idéale, entre ses « origines » et son délire global…) II. Anabase et Vents sont parmi les rares œuvres toniques de
81 1951, Demain l’Europe ! (1949-1951). Demain l’Europe ! — L’Europe et la paix (19 février 1951)
130 ison-Blanche. On peut imaginer — non sans quelque délire — que le plan Marshall ait été le complot d’un sombre impérialisme de
82 1951, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Inde 1951 (décembre 1951)
131 els. Dans ce pays où les rues grouillent jusqu’au délire , où l’on multiplie par trois, par dix, par cent le nombre des individ
83 1954, Preuves, articles (1951–1968). La table ronde de l’Europe (janvier 1954)
132 t plusieurs de nos nations comme telles, c’est le délire nationaliste qui a fait tout cela. Et voyez : c’est au nom du même na
84 1954, Articles divers (1951-1956). Fédéralisme et nationalisme (septembre-octobre 1954)
133 à la culture, nous jette donc finalement en plein délire totalitaire, seul achèvement possible du nationalisme. Et ceci nous p
85 1955, Preuves, articles (1951–1968). L’aventure technique (octobre 1955)
134 sible, voir du pays, cultiver librement tel petit délire personnel… (Et non pas « dominer la Nature ! ») À la rencontre de ces
86 1956, Preuves, articles (1951–1968). Les joyeux butors du Kremlin (août 1956)
135 t Preuves et le BEIPI), un mégalomane en proie au délire de persécution, comme la plupart des chefs totalitaires ; 2. que la g
136 étaient la praxis d’un système cohérent, comme le délire paranoïaque sait l’être. Rien ne prouve que les motifs justifiant tou
87 1956, Preuves, articles (1951–1968). Sur le rêve des sciences (décembre 1956)
137 aux surprises qui viennent un jour récompenser le délire cohérent des sciences exactes. Tu ne me trouverais pas, dit l’objet,
88 1957, Articles divers (1957-1962). La voie et l’aventure (janvier 1957)
138 nue pour inviolable, rien ne peut justifier notre délire guerrier. Je ne juge pas. Je constate. Il y a des différences. Et mon
89 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Chapitre I. Où les voies se séparent
139 nue pour inviolable, rien ne peut justifier notre délire guerrier. Je ne juge pas. Je constate. Il y a des différences. Et mon
90 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VI. L’expérience de l’espace
140 e Castille-Aragon furent enfin convaincus par son délire mystique, mais non point par l’idée de fonder un Empire. En effet, l’
141 nt vers l’Afrique. C’est l’élan de la foi dans le délire d’un rêve qui pouvait seul forcer les portes océanes, et nous ouvrir
91 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VIII. L’aventure technique
142 sible, voir du pays, cultiver librement tel petit délire personnel… (Et non pas « dominer la Nature » !) À la rencontre de ces
92 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur deux écrivains politiques (juin 1957)
143 r deux écrivains politiques (juin 1957)ai Un délire dialectique Ayant publié plusieurs centaines de pages dans ses Tem
93 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur un certain cynisme (septembre 1957)
144 t-garde du pessimisme, du tragique sans issue, du délire entretenu et de l’insulte à la vie comme elle va, c’est Ionesco, Adam
94 1957, Preuves, articles (1951–1968). Sur la pluralité des satellites (II) (décembre 1957)
145 an. Les voici qui nous jettent d’un coup en plein délire de masochisme occidental et d’admiration éperdue pour un régime par a
95 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur la prétendue décadence de l’Occident (avril 1958)
146 ion sont le signe d’un mal plus profond. Le grand délire nationaliste qui a provoqué les guerres mondiales n’a pas seulement c
96 1958, Journal de Genève, articles (1926–1982). Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
147 erkegaard devant leur Dieu. Nietzsche au seuil du délire mental, Dostoïevski devant la potence, au petit matin sibérien. C’est
97 1958, Définition, valeurs, énergie, recherche : quatre essais européens (1958). Comment définir l’Europe ?
148 e pullulement des masses asiatiques — et même ses délires , comme le nationalisme ? Le monde entier nous imite et nous n’imitons
98 1959, Preuves, articles (1951–1968). Nouvelles métamorphoses de Tristan (février 1959)
149 bles, et par suite assez fascinants, pour que son délire se déclare ? J’entends parler de la société occidentale, c’est-à-dire
99 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
150 de fille que j’ai trahi, ô piété qu’a vaincue mon délire  ! D’où suis-je venue, et où ? Une seule mort est trop légère pour la
100 1959, Articles divers (1957-1962). La nature profonde de l’Europe (juin 1959)
151 es, et plus souvent, hélas ! que nos valeurs, nos délires caractéristiques, dont le nationalisme est un tragique exemple. Chose