1 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
1 près-tombe qui m’empêcheront de joindre ce que je désire  ; ni rien — rien que l’orgueil, sachant une chose si forte, de me sen
2 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
2 es conquêtes sur le doute, le modèle des réponses désirées . Tout cela, c’est l’atmosphère de la chapelle où ont lieu travaux et
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
3  ? Certes, mais je vous aime moins que je ne vous désire . (Ce désir qui me rend fort pour — autre chose…) Ô luxe, ne pas aimer
4 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
4 ur mysticisme, partout c’est une démission qu’ils désirent . Du difficile oubli de soi-même nous avons fait une vertu. Eux, ils l
5 1926, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). Paradoxe de la sincérité (décembre 1926)
5 — mais jamais au point d’oublier la vérité qu’on désirait qu’ils cachent pour un moment. « L’art est un mensonge, mais un bon a
6 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
6 us amère, plus amère encore, saurai-je un jour te désirer , te haïr… 9. Calembour sur une idée juste. (Note de l’éd.) l. Rou
7 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
7 fin est admirable, dont la brutalité si longtemps désirée délivre Jacques d’un passé obsédant, d’une jeunesse trop complaisante
8 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
8 e l’acquérir, les forces mêmes qui nous la firent désirer . 2° Accepter l’esprit, et ses conditions. Je dis que les êtres encor
9 1929, Les Méfaits de l’instruction publique. 7. L’Instruction publique contre le progrès
9 présent au nom du passé ne signifie pas que l’on désire un retour au passé. Mais la considération de régimes anciens peut nou
10 1929, Les Méfaits de l’instruction publique (1972). 7. L’instruction publique contre le progrès
10 présent au nom du passé ne signifie pas que l’on désire un retour au passé. Mais la considération de régimes anciens peut nou
11 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
11 mbition et témoignent de la même impuissance. Ils désirent également donner une solution décisive au problème de l’homme ; ils m
12 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
12 erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré  ». 16. Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je
13 st alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir, apparaît la « Loge » invisible. J’attends, j’appelle quel
13 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
14 st contrecarré par le dieu de l’Amour. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon histoire, dit l’auteur dans sa p
14 1932, Revue de Belles-Lettres, articles (1926–1968). La pluie et le beau temps (Dialogue dans une tête) (1932)
15 ps de la présence. Car tu sais pour quel « bien » désiré tu les aimes ; mais tu sais qu’au soleil de l’aube aussi d’autres foi
15 1932, Présence, articles (1932–1946). Penser avec les mains (fragments) (janvier 1932)
16 le responsable d’un divorce que la nature humaine désirait de toute sa lâcheté. Mais l’exemple de Descartes est l’un des plus ma
16 1932, Le Paysan du Danube. Première partie. Le Paysan du Danube — Voyage en Hongrie
17 erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré  ». xvi Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je
18 st alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir, apparaît la « Loge invisible ». J’attends, j’appelle quel
17 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Première partie. Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
19 erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré  ». Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je nage
20 st alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir, apparaît la « Loge invisible ». J’attends quelqu’un qui v
18 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
21 oule au-dessous de nous ait tourné jusqu’au point désiré , pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilit
19 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
22 tout autre. Tel qu’il est cependant, on n’en peut désirer de plus utile. Expliquons-nous. Carl Koch s’est inspiré surtout des S
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
23 eur échapper. Les nier purement et simplement, ou désirer leur destruction, c’est de l’utopie. Ils sont là, et ils ont probable
21 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
24 eur échapper. Les nier purement et simplement, ou désirer leur destruction, c’est de l’utopie. Ils sont là, et ils ont probable
22 1934, Politique de la personne. Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
25 du marxisme sont incapables d’engendrer les fins désirées , parce qu’ils ne portent pas en eux-mêmes l’image et la préfiguration
23 1934, Esprit, articles (1932–1962). André Breton, Point du jour (décembre 1934)
26 e conspirateur traqué ? Alors que cette confusion désirée revient en dernière analyse au refus pur et simple d’agir et de créer
24 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — I. Destin du siècle ou vocation personnelle ?
27 eur échapper. Les nier purement et simplement, ou désirer leur destruction, c’est de l’utopie. Ils sont là, et ils ont probable
25 1934, Politique de la personne (1946). Première partie. Primauté du spirituel ? — III. Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
28 du marxisme sont incapables d’engendrer les fins désirées , parce qu’ils ne portent pas en eux-mêmes l’image et la préfiguration
26 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
29 ple, ou si tu ne possèdes pas de bien, cesse d’en désirer la possession, et vis comme un chrétien : au jour le jour, sans assur
30 e de tout drame humain que nous pussions prévoir, désirer et décrire ; une rupture et une vision. La présence de l’absolu dans
27 1936, Penser avec les mains. Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
31 ertain cadre dans lequel les productions futures, désirées , seront contraintes de s’ordonner. Règne des films de propagande, des
28 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
32 le responsable d’un divorce que la nature humaine désire en permanence de toute sa lâcheté. Mais l’exemple de Descartes est l’
29 1936, Penser avec les mains. Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
33 comme d’un Messie ; de la liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer
34 rquoi la liberté ? Et pourquoi tous les hommes la désirent -ils obscurément — non sans angoisse ! — de toute la force de l’humani
30 1936, Penser avec les mains (1972). Première partie. La commune mesure — XI. La mesure nationale-socialiste
35 ertain cadre dans lequel les productions futures, désirées , seront contraintes de s’ordonner. Règne des films de propagande, de
31 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — I. La pensée prolétarisée
36 le responsable d’un divorce que la nature humaine désire en permanence de toute sa lâcheté. Mais l’exemple de Descartes est l’
32 1936, Penser avec les mains (1972). Deuxième partie. Penser avec les mains — II. Éléments d’une morale de la pensée
37 comme d’un Messie ; de la liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer
38 rquoi la liberté ? Et pourquoi tous les hommes la désirent -ils obscurément — non sans angoisse ! — de toute la force de l’humani
33 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
39 e part, une maison vide, une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrais bien n’avoir pas l’air trop roma
40 nant toutes les précisions qu’un collégien puisse désirer .) R. me disait aussi : En somme, vous n’êtes pas un vrai chômeur, pui
34 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Préambule
41 on vide pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrais bien n’avoir pas l’air trop roma
35 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Première partie. N’habitez pas les villes !
42 à nos limites. Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-delà de ce qu’il peut, et franchir au moins
43 ui est leur habitation ordinaire. On ne peut rien désirer de plus plaisant que cet intérieur. Des chaises au siège de bois poli
44 , et s’en contentent. Pourquoi voudrais-je qu’ils désirent autre chose ? Et quand la mère Renaud me dit qu’elle n’est jamais sor
45 Eux-mêmes avaient fixé la liste des sujets qu’ils désiraient étudier au cours de l’hiver avec l’aide de plusieurs orateurs bénévol
46 Je dis quelques personnes : sont-elles si rares à désirer ce dont les romanciers ne parlent pas, et qui est pour moi la seule c
36 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Deuxième partie. Pauvre province
47 nant toutes les précisions qu’un collégien puisse désirer .) R. me disait aussi : En somme, vous n’êtes pas un vrai chômeur, pui
48 « aussi générale » ne ridiculise la thèse qu’elle désire illustrer, l’auteur se démentant lui-même. Inutile de rappeler que le
37 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Troisième partie. L’été parisien
49 pas ce bonheur-là ? Si c’est celui que ces hommes désirent et qui les satisfait ? Pourquoi pas cette vie aux allées droites bord
38 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
50 Eux-mêmes avaient fixé la liste des sujets qu’ils désiraient étudier au cours de l’hiver, avec l’aide de plusieurs orateurs bénévo
39 1937, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Luther contre Érasme (19 juin 1937)
51 e fait partie de notre nature, et comme telle, ne désire vraiment que le péché. La liberté n’est pas dans l’homme, mais dans l
40 1937, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). N’habitez pas les villes (Extrait d’un Journal) (juillet 1937)
52 on vide pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrais bien n’avoir pas l’air trop roma
53 à nos limites. Mais l’homme est ainsi fait qu’il désire sans cesse se risquer au-delà de ce qu’il peut, et franchir au moins
54 ui est leur habitation ordinaire. On ne peut rien désirer de plus plaisant que cet intérieur. Des chaises au siège de bois poli
41 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
55 un jour aussi lointain peut-être que certains le désirent …) Pour l’instant, nous ne pouvons que militer dans une direction géné
42 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
56 t possible, si Beausire connaît de tels chefs, ou désire en devenir un, qu’il nous amène ce précieux renfort, et nous le salue
43 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
57 demain de sa rupture, il partit pour Berlin où il désirait suivre les cours de Schelling. Il y demeura quelques mois, puis il re
44 1938, Tapuscrits divers (1936-1947). L’esprit totalitaire et les devoirs de la personne (mai 1938)
58 solde, de ce crescendo infini vers la catastrophe désirée  ! Ce que veut la passion, c’est la mort, la catastrophe et le commun
45 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
59 donné au peuple allemand ce qui lui manquait pour désirer la vraie démocratie. Et pour réaliser ses premières conditions, qui s
46 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Une révolution refoulée (juillet 1938)
60 le monde le sent, tout le monde le craint — et le désire sans se l’avouer. Voilà pourquoi personne ne bouge. C’est effrayant,
47 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
61 des statistiques publicitaires. L’homme qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des facteurs
62 aut recréer des obstacles pour pouvoir de nouveau désirer et pour exalter ce désir aux proportions d’une passion consciente, in
63 , voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Balzac déjà donne la recett
64 ’attendre et de se souvenir — et rien de ce qu’il désire ne lui résiste, puisqu’il n’aime pas ce qui lui résiste. ⁂ Aimer, au
65 la jalousie, qui envahit nos analyses : jalousie désirée , provoquée, sournoisement favorisée, et non plus chez l’autre seuleme
66 oquetterie est un peu simple — mais on en vient à désirer que l’être aimé soit infidèle pour qu’on puisse de nouveau le poursui
67 e Frau nach der man sich sehnt (La femme que l’on désire , la femme de notre nostalgie) est la meilleure définition d’Iseut. C’
48 1938, Journal d’Allemagne. I. Journal (1935-1936)
68 en acheter qu’un demi-quart à la fois. Si l’on en désire un second, il faut aller à la boutique suivante. C’est ce que nous fa
69 donné au peuple allemand ce qui lui manquait pour désirer la vraie démocratie. Et pour réaliser ses premières conditions, qui s
70 qu’on ne peut pas l’imaginer d’avance, ni même le désirer vraiment, mais on s’y trouve jeté par force, malgré soi, et c’est cel
49 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
71 autonome, étrangère, d’une vie totale dont il n’a désiré vraiment qu’un illusoire ou fugitif aspect, projeté peut-être par sa
72 tinction ressentie comme un déchirement ; elle ne désire plus rien que son amour ne veuille, elle est une avec lui dans la dua
50 1938, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Page d’histoire (novembre 1938)
73 a victime, la « libération » violente de la proie désirée (guerre limitée). 5. Quelle fut la réaction de l’Europe ? — L’opinion
51 1939, Esprit, articles (1932–1962). D’une critique stérile (mai 1939)
74 s ses membres. 18. Lorsqu’un parti — comme ils le désirent tous plus ou moins courageusement — s’empare de l’État, la puissance
52 1939, L’Amour et l’Occident. Livre premier. Le mythe de Tristan
75 . « Il ne sait de donnoi vraiment rien, celui qui désire l’entière possession de sa dame. Cela n’est plus amour, qui tourne à
76 t les prétextes nécessaires à la passion que l’on désire éprouver. Ainsi, le vrai sujet d’une œuvre est révélé par la nature d
77 et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée  ! « Mot est dolenz qui pert s’amie » soupire Tristan. Pourtant il sen
78 celle de son rival. Cela signifie qu’à l’obstacle désiré et librement créé par les amants, il substitue le signe de son pouvoi
79 e, mais au contraire il est devenu le but, la fin désirée pour elle-même. Et la passion n’a donc joué qu’un rôle d’épreuve puri
80 ans le savoir, les amants malgré eux n’ont jamais désiré que la mort ! Sans le savoir, en se trompant passionnément, ils n’ont
81 seule métaphore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’expression de ce qui condamne ce désir. Ainsi l’interdiction res
82 ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y a peu
83 el destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir ! Pour mourir de désirer ! Il peut maudire ses astres
84  : — Pour désirer et pour mourir ! Pour mourir de désirer  ! Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est sava
85 rder l’heureux accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient, ou simplement l’amour le plus intense, on
86 scient, ou simplement l’amour le plus intense, on désire en secret l’obstacle. Au besoin, on le crée, on l’imagine. Il me para
87 Jour, malheur essentiel de l’amour : ce que l’on désire , on ne l’a pas encore — c’est la Mort — et l’on perd ce que l’on avai
88 terme de l’aventure comme la vraie fin, le désir désiré dès le début de la passion, la revanche sur le destin qui fut subi et
89 el destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir. ⁂ Partant d’un examen « physionomique » des formes e
53 1939, L’Amour et l’Occident. Livre II. Les origines religieuses du mythe
90 n, spectacle mystérieux », c’était l’invitation à désirer ce qui est au-delà des formes incarnées. Mais elle est belle et désir
91 ment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire  ? Et voici Guiraut de Bornheil qui prie la vraie 49 Lumière en atten
92 peut se résoudre à posséder sa femme : « Tristan désire Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa beauté, car, quelle
93 emme légitime, il ne doit plus et ne peut plus la désirer  : Jamais il n’eût méprisé le bien qu’il a, s’il n’eût pas été le sie
54 1939, L’Amour et l’Occident. Livre III. Passion et mystique
94 ment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire  ? Jamais l’amour n’enflamme Tristan si follement que lorsqu’il est s
95 , ni vouloir ni aimer, ni remercier, ni louer, ni désirer , ni posséder… Voilà ce qu’ils appellent la parfaite pauvreté d’esprit
96 tique arrive « à se passer du don », à ne plus le désirer pour lui-même. Dans le mariage spirituel, dit Jean de la Croix, l’âme
55 1939, L’Amour et l’Occident. Livre IV. Le mythe dans la littérature
97 ement que de mort naturelle, pour vous Dame qu’il désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le crois, jamai
98 à lui seul convient est plus interdit à qui plus désire honneur ! Mais comment s’arracher à cet amour blasphématoire, à ce b
99 t un profond désir de n’être plus même en état de désirer aucune liberté. C’est ce qui se passerait si Angélique faisait mine d
100 Corneille lui-même, que c’est la liberté qui est désirée , alors que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le feu « obéissan
101 l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne la désire pas comme une transfiguration : il a pris le parti du jour, la mort n
102 contradiction parce qu’il subit la sensualité et désire l’idéal courtois, les données de l’œuvre de Sade, et les raisons préc
103 sserait bien de ces douceurs paisibles… Lui aussi désirait brûler, et non pas rassasier son désir. Lui aussi va multiplier les o
104 relâche tous les objets qu’elle peut concevoir et désirer (la nature, l’être aimé, le moi), tout ce qui n’est pas l’Unité incré
105 rouve l’esprit lucide devant le mythe : non qu’il désire vraiment s’en libérer, mais il en a perdu la clé. Ce n’est pas qu’au
56 1939, L’Amour et l’Occident. Livre V. Amour et guerre
106 mant, bien plus que relation avec l’aimée. Ce que désire Tristan, c’est la brûlure d’amour plus que la possession d’Iseut. Car
57 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VI. Le mythe contre le mariage
107 des statistiques publicitaires. L’homme qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des facteurs
108 aut recréer des obstacles pour pouvoir de nouveau désirer et pour exalter ce désir aux proportions d’une passion consciente, in
109 , voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Balzac déjà donne la recett
110 ’attendre et de se souvenir — et rien de ce qu’il désire ne lui résiste, puisqu’il n’aime pas ce qui lui résiste. ⁂ Aimer, au
111 la jalousie, qui envahit nos analyses : jalousie désirée , provoquée, sournoisement favorisée, et non plus chez l’autre seuleme
112 oquetterie est un peu simple — mais on en vient à désirer que l’être aimé soit infidèle pour qu’on puisse de nouveau le poursui
113 e Frau nach der man sich sehnt (la femme que l’on désire , la femme de notre nostalgie) est la meilleure définition d’Iseut. L’
58 1939, L’Amour et l’Occident. Livre VII. L’Amour action, ou de la fidélité
114 autonome, étrangère, d’une vie totale dont il n’a désiré vraiment qu’un illusoire ou fugitif aspect, projeté peut-être par sa
115 tinction ressentie comme un déchirement ; elle ne désire plus rien que son amour ne veuille, elle est une avec lui dans la dua
59 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
116 , c’est que l’infidèle croie — devrait conduire à désirer pour l’homme non chrétien qu’il traverse tout le « bonheur » de la pa
117 que le seul au-delà concret qu’il soit en état de désirer , d’imaginer, c’est le « dérèglement des passions ». Mais voilà ce qu’
60 1939, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Don Juan (juillet 1939)
118 il y a d’unique dans un être. Pourquoi ne peut-il désirer que la nouveauté dans la femme ? Et pourquoi désire-t-on du nouveau,
119 irer que la nouveauté dans la femme ? Et pourquoi désire-t -on du nouveau, du nouveau à tout prix, quel qu’il soit ? Celui qui ch
120 la lutte. Il faut rejeter avec dégoût ce que l’on désirait de toute sa fougue ; et se rire des suiveurs, des successeurs, de ces
61 1939, Nicolas de Flue. ACTE PREMIER.
121 nheur que Dieu nous donne. Qu’aurions-nous donc à désirer de plus ? Nicolas. —  Votre avenir est assuré… Dorothée. —  Nic
122 n puissant Seigneur Jésus. Depuis longtemps, j’ai désiré le servir seul, de tout mon corps et de toute mon âme ! Un des vie
62 1939, Nicolas de Flue. ACTE III.
123 umulte avant le jour — aveugle proie de l’horreur désirée — prêtant l’oreille au martelant galop du cheval roux de notre Apocal
63 1939, Articles divers (1938-1940). Nicolas de Flue : naissance d’un drame (Noël 1939)
124 umulte avant le jour — aveugle proie de l’horreur désirée — prêtant l’oreille au martelant galop du cheval roux de notre Apocal
64 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
125 r. « Il ne sait de donnoi vraiment rien celui qui désire l’entière possession de sa dame. Cela n’est plus amour, qui tourne à
126 t les prétextes nécessaires à la passion que l’on désire éprouver. Ainsi, le vrai sujet d’une œuvre est révélé par la nature d
127 et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée  ! « Mot est dolenz qui pert s’amie » soupire Tristan. Pourtant il sen
128 celle de son rival. Cela signifie qu’à l’obstacle désiré et librement créé par les amants, il substitue le signe de son pouvoi
129 e, mais au contraire il est devenu le but, la fin désirée pour elle-même. Et la passion n’a donc joué qu’un rôle d’épreuve puri
130 ans le savoir, les amants malgré eux n’ont jamais désiré que la mort ! Sans le savoir, en se trompant passionnément, ils n’ont
131 seule métaphore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’expression de ce qui condamne ce désir. Ainsi l’interdiction res
132 ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y a peu
133 el destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir ! Pour mourir de désirer ! Il peut maudire ses astres,
134  : — Pour désirer et pour mourir ! Pour mourir de désirer  ! Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est savan
135 rder l’heureux accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient, ou simplement l’amour le plus intense, on
136 scient, ou simplement l’amour le plus intense, on désire en secret l’obstacle. Au besoin, on le crée, on l’imagine. Il me para
137 Jour, malheur essentiel de l’amour : ce que l’on désire , on ne l’a pas encore — c’est la Mort — et l’on perd ce que l’on avai
138 terme de l’aventure comme la vraie fin, le désir désiré dès le début de la passion, la revanche sur le destin qui fut subi et
139 el destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir. ⁂ Partant d’un examen « physionomique » des formes et
65 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
140 n, spectacle mystérieux », c’était l’invitation à désirer ce qui est au-delà des formes incarnées. Mais elle est belle et désir
141 ent se peut-il faire Que plus m’est loin, plus la désire  ? Et voici Guiraut de Bornheil qui prie la vraie 49 lumière en atten
142 d’Uc de Saint-Circ à une Dame sans merci : Je ne désire pas que Dieu m’aide ni me donne joie ou bonheur, sinon par vous ! S’
143 peut se résoudre à posséder sa femme : « Tristan désire Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa beauté, car, quelle
144 emme légitime, il ne doit plus et ne peut plus la désirer  : « Jamais il n’eût méprisé le bien qu’il a, s’il n’eût pas été le si
145 touchement, le baiser, et le dernier qui est plus désiré , et auquel tous les autres tendent pour leur finale résolution, c’est
66 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
146 ment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire  ? Jamais l’amour n’enflamme Tristan si follement que lorsqu’il est s
147 ni vouloir, ni aimer, ni remercier, ni louer, ni désirer , ni posséder… Voilà ce qu’ils appellent la parfaite pauvreté d’esprit
148 tique arrive « à se passer du don », à ne plus le désirer pour lui-même. Dans le mariage spirituel, dit Jean de la Croix, l’âme
67 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
149 ement que de mort naturelle, pour vous Dame qu’il désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le crois, jamai
150 à lui seul convient est plus interdit à qui plus désire honneur ! Mais comment s’arracher à cet amour blasphématoire, à ce b
151 t un profond désir de n’être plus même en état de désirer aucune liberté. C’est ce qui se passerait si Angélique faisait mine d
152 Corneille lui-même, que c’est la liberté qui est désirée , alors que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le feu « obéissan
153 l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne la désire pas comme une transfiguration : il a pris le parti du jour, la mort n
154 contradiction parce qu’il subit la sensualité et désire l’idéal courtois, les données de l’œuvre de Sade, et les raisons préc
155 sserait bien de ces douceurs paisibles… Lui aussi désirait brûler, et non pas rassasier son désir. Lui aussi va multiplier les o
156 relâche tous les objets qu’elle peut concevoir et désirer (la nature, l’être aimé, le moi), tout ce qui n’est pas l’Unité incré
157 rouve l’esprit lucide devant le mythe : non qu’il désire vraiment s’en libérer, mais il en a perdu la clé. Ce n’est pas qu’au
68 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
158 mant, bien plus que relation avec l’aimée. Ce que désire Tristan, c’est la brûlure d’amour plus que la possession d’Iseut. Car
69 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
159 des statistiques publicitaires. L’homme qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des facteurs
160 aut recréer des obstacles pour pouvoir de nouveau désirer et pour exalter ce désir aux proportions d’une passion consciente, in
161 , voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Balzac déjà donne la recett
162 ’attendre et de se souvenir — et rien de ce qu’il désire ne lui résiste, puisqu’il n’aime pas ce qui lui résiste. ⁂ Aimer, au
163 la jalousie, qui envahit nos analyses : jalousie désirée , provoquée, sournoisement favorisée, et non plus chez l’autre seuleme
164 oquetterie est un peu simple — mais on en vient à désirer que l’être aimé soit infidèle pour qu’on puisse de nouveau le poursui
165 ie Frau nach der man sichsehnt (la femme que l’on désire , la femme de notre nostalgie) est la meilleure définition d’Iseut. L’
70 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
166 autonome, étrangère, d’une vie totale dont il n’a désiré vraiment qu’un illusoire ou fugitif aspect, projeté peut-être par sa
167 tinction ressentie comme un déchirement ; elle ne désire plus rien que son amour ne veuille, elle est une avec lui dans la dua
168 , c’est que l’infidèle croie — devrait conduire à désirer pour l’homme non chrétien qu’il traverse tout le « bonheur » de la pa
169 que le seul au-delà concret qu’il soit en état de désirer , d’imaginer, c’est le « dérèglement des passions ». Mais voilà ce qu’
71 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre premier. Le mythe de Tristan
170 . « Il ne sait de donnoi vraiment rien, celui qui désire l’entière possession de sa dame. Cela n’est plus amour, qui tourne à
171 t les prétextes nécessaires à la passion que l’on désire éprouver. Ainsi, le vrai sujet d’une œuvre est révélé par la nature d
172 et la mortelle apothéose. Dualité irrémédiable et désirée  ! « Mot est dolenz qui pert s’amie », soupire Tristan. Pourtant il se
173 celle de son rival. Cela signifie qu’à l’obstacle désiré et librement créé par les amants, il substitue le signe de son pouvoi
174 e, mais au contraire il est devenu le but, la fin désirée pour elle-même. Et la passion n’a donc joué qu’un rôle d’épreuve puri
175 ans le savoir, les amants malgré eux n’ont jamais désiré que la mort ! Sans le savoir, en se trompant passionnément, ils n’ont
176 seule métaphore à la fois l’expression de l’objet désiré et l’expression de ce qui condamne ce désir. Ainsi l’interdiction res
177 ce sont des fous. Et la passion que le romancier désire flatter chez l’auditeur paraît, d’ordinaire, plus débile. Il y a peu
178 uel destin ? La vieille mélodie me répète : —Pour désirer et pour mourir ! Pour mourir de désirer ! Il peut maudire ses astres
179 e : —Pour désirer et pour mourir ! Pour mourir de désirer  ! Il peut maudire ses astres, sa naissance, mais la musique est sava
180 rder l’heureux accomplissement. Ainsi, soit qu’on désire l’amour le plus conscient, ou simplement l’amour le plus intense, on
181 scient, ou simplement l’amour le plus intense, on désire en secret l’obstacle. Au besoin, on le crée, on l’imagine. Il me para
182 Jour, malheur essentiel de l’amour : ce que l’on désire , on ne l’a pas encore — c’est la Mort — et l’on perd ce que l’on avai
183 terme de l’aventure comme la vraie fin, le désir désiré dès le début de la passion, la revanche sur le destin qui fut subi et
184 el destin ? La vieille mélodie me répète : — Pour désirer et pour mourir. ⁂ Partant d’un examen « physionomique » des formes e
72 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre II. Les origines religieuses du mythe
185 n, spectacle mystérieux », c’était l’invitation à désirer ce qui est au-delà des formes incarnées. Mais elle est belle et désir
186 ent se peut-il faire Que plus m’est loin, plus la désire  ? Et voici Guiraut de Bornheil qui prie la vraie 42 lumière en atten
187 d’Uc de Saint-Circ à une Dame sans merci : Je ne désire pas que Dieu m’aide ni me donne joie ou bonheur, sinon par vous ! S’
188 peut se résoudre à posséder sa femme : « Tristan désire Iseut aux blanches mains pour son nom et pour sa beauté, car, quelle
189 emme légitime, il ne doit plus et ne peut plus la désirer  : Jamais il n’eût méprisé le bien qu’il a, s’il n’eût pas été le sien
190 touchement, le baiser, et le dernier qui est plus désiré , et auquel tous les autres tendent pour leur finale résolution, c’est
73 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre III. Passion et mystique
191 ment se peut-il faire Que plus m’est loin plus la désire  ? Jamais l’amour n’enflamme Tristan si follement que lorsqu’il est
192 ni vouloir, ni aimer, ni remercier, ni louer, ni désirer , ni posséder… Voilà ce qu’ils appellent la parfaite pauvreté d’esprit
193 tique arrive « à se passer du don », à ne plus le désirer pour lui-même. Dans le mariage spirituel, dit Jean de la Croix, l’âme
74 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre IV. Le mythe dans la littérature
194 ement que de mort naturelle, pour vous Dame qu’il désire et aime plus que lui-même… J’ai en moi un feu, qui je le crois, jamai
195 à lui seul convient est plus interdit à qui plus désire honneur ! Mais comment s’arracher à cet amour blasphématoire, à ce b
196 t un profond désir de n’être plus même en état de désirer aucune liberté. C’est ce qui se passerait si Angélique faisait mine d
197 Corneille lui-même, que c’est la liberté qui est désirée , alors que c’est évidemment le « feu » ; et non pas le feu « obéissan
198 l’amour-passion. Seulement, cette mort, il ne la désire pas comme une transfiguration : il a pris le parti du jour, la mort n
199 contradiction parce qu’il subit la sensualité et désire l’idéal courtois, les données de l’œuvre de Sade, et les raisons préc
200 sserait bien de ces douceurs paisibles… Lui aussi désirait brûler, et non pas rassasier son désir. Lui aussi va multiplier les o
201 relâche tous les objets qu’elle peut concevoir et désirer (la nature, l’être aimé, le moi), tout ce qui n’est pas l’Unité incré
202 rouve l’esprit lucide devant le mythe : non qu’il désire vraiment s’en libérer, mais il en a perdu la clé. Ce n’est pas qu’au
75 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre V. Amour et guerre
203 mant, bien plus que relation avec l’aimée. Ce que désire Tristan, c’est la brûlure d’amour plus que la possession d’Iseut. Car
76 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VI. Le mythe contre le mariage
204 des statistiques publicitaires. L’homme qui croit désirer « son » type de femme se trouve intimement déterminé par des facteurs
205 aut recréer des obstacles pour pouvoir de nouveau désirer et pour exalter ce désir aux proportions d’une passion consciente, in
206 , voici le rêve sournois du mari qui ne peut plus désirer sa femme qu’en l’imaginant sa maîtresse. (Balzac déjà donne la recett
207 ’attendre et de se souvenir — et rien de ce qu’il désire ne lui résiste, puisqu’il n’aime pas ce qui lui résiste. ⁂ Aimer, au
208 la jalousie, qui envahit nos analyses : jalousie désirée , provoquée, sournoisement favorisée, et non plus chez l’autre seuleme
209 oquetterie est un peu simple — mais on en vient à désirer que l’être aimé soit infidèle pour qu’on puisse de nouveau le poursui
210 e Frau nach der man sich sehnt (la femme que l’on désire , la femme de notre nostalgie), est la meilleure définition d’Iseut. L
77 1939, L’Amour et l’Occident (1972). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
211 autonome, étrangère, d’une vie totale dont il n’a désiré vraiment qu’un illusoire ou fugitif aspect, projeté peut-être par sa
212 tinction ressentie comme un déchirement ; elle ne désire plus rien que son amour ne veuille, elle est une avec lui dans la dua
213 , c’est que l’infidèle croie — devrait conduire à désirer pour l’homme non chrétien qu’il traverse tout le « bonheur » de la pa
214 que le seul au-delà concret qu’il soit en état de désirer , d’imaginer, c’est le « dérèglement des passions ». Mais voilà ce qu’
78 1940, La Nouvelle Revue française, articles (1931–1961). Au sujet du Journal d’André Gide (janvier 1940)
215 à se délivrer de cela même que certains chrétiens désireraient lui « révéler ». Le problème de la conversion devient pour lui le pro
79 1940, Qu’est-ce que la Ligue du Gothard ? (1940). V. Des hommes nouveaux !
216 ines factions, de certains fronts. Des hommes qui désirent une collaboration sans arrière-pensée avec leurs adversaires d’hier.
80 1940, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
217 sur sa poitrine, avec une sobre éloquence : « Je désire Willkie (ou Roosevelt) comme président. » Tout cela paraît, dans l’en
81 1941, Tapuscrits divers (1936-1947). Passion et origine de l’hitlérisme (janvier 1941)
218 ne peuvent plus s’expliquer et bientôt ils ne le désirent même plus. Ils vivent dans une sorte d’autarcie psychologique. Ils ne
219 dit plus haut au sujet de la passion. Si un homme désire créer une force dynamique, le problème est de susciter la passion, Hi
82 1942, La Part du diable. Troisième partie. Le diable démocrate
220 u’ils n’aimaient pas du tout le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient bons et les autres méchants, et que c’était
221 mal que cela ; qu’en somme, ils avaient toujours désiré quelque chose qui ressemblait assez à cela ; et qu’après tout, « les
83 1942, La Part du diable. Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
222 s à réformer l’humanité au-delà de tout ce que je désirerais même imaginer. Il venait d’allumer un cigare de trente cents, dont la
84 1942, La Part du diable (1944). Première partie. L’Incognito et la Révélation
223 œur au sujet de l’ordre divin, Satan nous porte à désirer un meilleur bien, qu’il nous désigne. C’est encore un bien, pensons-n
85 1942, La Part du diable (1944). Troisième partie. Le diable démocrate
224 u’ils n’aimaient pas du tout le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient bons et les autres méchants, et que c’était
225 mal que cela ; qu’en somme, ils avaient toujours désiré quelque chose qui ressemblait assez à cela ; et qu’après tout, « les
86 1942, La Part du diable (1944). Quatrième partie. Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
226 s à réformer l’humanité au-delà de tout ce que je désirerais même imaginer. Il venait d’allumer un cigare de trente cents, dont la
87 1942, La Part du diable (1982). Première partie. L’Incognito et la révélation
227 œur au sujet de l’ordre divin, Satan nous porte à désirer un meilleur bien, qu’il nous désigne. C’est encore un bien, pensons-n
88 1942, La Part du diable (1982). Troisième partie. Le diable démocrate
228 u’ils n’aimaient pas du tout le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient bons et les autres méchants, et que c’était
229 mal que cela ; qu’en somme, ils avaient toujours désiré quelque chose qui ressemblait assez à cela ; et qu’après tout, « les
89 1942, La Part du diable (1982). Quatrième partie. Le diable dans nos Dieux et dans nos maladies
230 s à réformer l’humanité au-delà de tout ce que je désirerais même imaginer. Il venait d’allumer un cigare de grand prix, dont la f
90 1943, Articles divers (1941-1946). La gloire (mars 1943)
231 moi-même, tel que je suis et non point tel que me désire leur goût sentimental de « l’Art ». Mais comme tout se complique et s
232 ée sa gloire.) Et cependant, je me suis surpris à désirer une gloire qui ne m’ennuierait pas. Non point la leur, mais celle que
91 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable VIII : Le diable démocrate (3 décembre 1943)
233 u’ils n’aimaient pas du tout le mal, qu’ils ne le désiraient nullement, qu’ils étaient bons et les autres méchants, et que c’était
92 1943, La Vie protestante, articles (1938–1978). Les tours du diable XI : Le diable dans nos dieux (24 décembre 1943)
234 s à réformer l’humanité au-delà de tout ce que je désirerais même imaginer. Il venait d’allumer un bon cigare dont la fumée montai
93 1944, Les Personnes du drame. I. Sagesse et folie de la personne — 3. Kierkegaard
235 ple, ou si tu ne possèdes pas de bien, cesse d’en désirer la possession, et vis comme un chrétien : au jour le jour, sans assur
236 de tout drame humain que nous puissions prévoir, désirer et décrire ; une rupture et une vision. La présence de l’absolu dans
94 1944, Les Personnes du drame. III. Sincérité et authenticité — 6. Le Journal d’André Gide
237 à se délivrer de cela même que certains chrétiens désireraient lui « révéler ». Le problème de la conversion devient pour lui le pro
95 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
238 oule au-dessous de nous ait tourné jusqu’au point désiré , pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilit
96 1946, Articles divers (1941-1946). La fin du monde (juin 1946)
239 corps en paix, mais le visage affreusement nu. Il désirait un palais vide à la mesure de sa tristesse. Il devint donc une triste
97 1946, Articles divers (1946-1948). Le supplice de Tantale (octobre 1946)
240 de Tantale suffisait à repousser les objets qu’il désire , et sa crainte l’objet qu’il redoute. Quand il se penche vers la surf
241 stalgie du gain. Supposons un individu qui aurait désiré si longtemps que tout son être en fût devenu attente, espoir et nosta
242 ui gagne est donc toujours un autre. Et celui qui désire ne gagnera jamais. C’est le sophisme de l’empereur : Napoléon n’est p
98 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
243 oule au-dessous de nous ait tourné jusqu’au point désiré , pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilit
99 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — IV. Voyage en Hongrie
244 erreur inconnue, ton fantôme éternel, ton « Désir désiré  ». Les eaux fades du Balaton Deux jours après, dégrisé, je nage
245 st alors seulement qu’aux yeux de ceux qui surent désirer de la voir, apparaît la « Loge invisible ». J’attends, j’appelle quel
100 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Préambule
246 on vide pendant l’hiver, une occasion de solitude désirée en secret dès longtemps. Je voudrais bien n’avoir pas l’air trop roma