1 1932, Le Paysan du Danube et autres textes. Quand je me souviens — C’est l’Europe
1 nuit du 16 juin, et l’appel de Londres lancé par de Gaulle le 18 juin. L’article me valut une condamnation à quinze jours de for
2 1934, Politique de la personne (1946). Quatrième partie. Problèmes de la révolution personnaliste — XIV. Tactique personnaliste
2 de sortir ! (1946.) 62. Un seul homme convaincu, Charles de Gaulle , a été « l’impondérable » qui a déclenché le mouvement de résistance
3 1946, Articles divers (1941-1946). L’Américain croit à la vie, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)
3 t passer pour plus léger que l’air. Il a fallu le général de Gaulle et les récits de la Résistance pour que certains Américains pressente
4 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
4 ve… Et tout d’un coup, le coup au cœur ! « … moi, général de Gaulle , je vous dis… » Cette fois-ci j’ai pleuré. Quelle délivrance. 21 j
5 1946, Journal des deux mondes. L’Amérique en guerre
5 ie), quand l’Europe en est à Hitler, à Staline, à de Gaulle , à ceux qui se préparent à les dépasser. Elle imite les arts de Paris
6 directive suivante : Citer dix lignes du discours de Gaulle et dix du discours de Giraud. Il ne me reste qu’à choisir dix belles
7 ope et la guerre… 14. Je n’oublie pas celui du général de Gaulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais de Gaulle était justemen
8 ulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais de Gaulle était justement le contraire d’un officiel à cette époque. 15. Terme
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
9 rgent » intitulé La France et son armée. (Le nom, Charles de Gaulle , me rappela quelque chose : chez Daniel Halévy, quai de l’Horloge, ce
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
10 ve… Et tout d’un coup, le coup au cœur ! « … moi, général de Gaulle , je vous dis… » Cette fois-ci j’ai pleuré. Quelle délivrance ! 20
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — La route de Lisbonne
11 86. Futur ministre de l’Intérieur du gouvernement de Gaulle en Alger.
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
12 ie), quand l’Europe en est à Hitler, à Staline, à de Gaulle , à ceux qui se préparent à les dépasser. Elle imite les arts de Paris
13 ective suivante : Citer dix lignes du discours de de Gaulle et dix du discours de Giraud. Il ne me reste qu’à choisir dix belles
14 sur les terrasses. 94. Je n’oublie pas celui du général de Gaulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais de Gaulle était justemen
15 ulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais de Gaulle était justement le contraire d’un officiel à cette époque. 95. Terme
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Virginie
16 nt rencontré ce regard. 10 juillet 1944 Le général de Gaulle , président du gouvernement provisoire de la République française vous
17 de ce que j’ai pensé de l’affaire. Je lui dis que de Gaulle me fait l’effet d’un général de Louis XIV, ou plutôt d’un ministre du
11 1947, Vivre en Amérique. IV. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
18 t passer pour plus léger que l’air. Il a fallu le général de Gaulle et les récits de la Résistance pour que certains Américains pressente
12 1958, Preuves, articles (1951–1968). Sur le vocabulaire politique des Français (novembre 1958)
19 ’est pas le Peuple, dès l’instant qu’il vote pour de Gaulle  : c’est un électeur égaré et même, on le précise, « terrorisé ». Il s
20 son aide et protection ». Et si Sartre est contre de Gaulle , c’est qu’il est d’abord contre Dieu : de Gaulle et Dieu se confonden
21 de Gaulle, c’est qu’il est d’abord contre Dieu : de Gaulle et Dieu se confondent avec l’image du Père. Voilà l’ennemi. Je suis a
22 de sans Dieu, devient fatalement abusif. En fait, de Gaulle étant chrétien, ne saurait être un dictateur à la Staline, seul porte
23 res termes : dans le monde sans Dieu d’un Sartre, de Gaulle doit nécessairement apparaître comme le Tyran sans frein ni loi — tan
24 ue dans le monde où Dieu existe, qui est celui du général de Gaulle , la tyrannie totalitaire est impensable. J’entends qu’elle serait con
25 eux et frivoles. Le grand problème qui se pose au général de Gaulle n’est-il pas celui d’instaurer dans une France anticléricale et catho
13 1959, Preuves, articles (1951–1968). Sur une phrase du « Bloc-notes » (mars 1959)
26 ce nom-là. Plus fort : un bachelier m’apprend que de Gaulle « à ce qu’il paraît » s’est bien conduit pendant la Résistance, quoi
27 uoi qu’il ne fût pas communiste. Il en déduit que de Gaulle n’est pas un dictateur et je l’encourage dans cette idée, tout en le
14 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
28 elève du type donjuanesque. À l’autre extrême, le général de Gaulle est tristanien dans son nationalisme. Son Iseut, c’est la France, il
15 1961, Preuves, articles (1951–1968). Dialectique des mythes : Le carrefour fabuleux (II) (mai 1961)
29 te et joueur relève du type donjuanesque. Mais le général de Gaulle est tristanien dans son nationalisme altier. Son Iseut, c’est la Fran
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
30 t encore qu’avec d’infinies précautions. Ainsi le général de Gaulle , dans son discours du 31 mai 1960 : Sans doute faut-il que les natio
17 1962, Arts, articles (1952-1965). Sartre contre l’Europe (17 janvier 1962)
31 r dans son masochisme, ou simplement pour embêter de Gaulle , qui a pourtant présidé non sans grandeur à la liquidation d’un empir
18 1962, Articles divers (1957-1962). La Ligue du Gothard : premier mouvement de résistance : Journal d’un témoin II (25 juin 1962)
32 discute, mais j’ai pris mon parti, tout comme le général de Gaulle , à la radio de Londres, il y a quelques jours. En ce moment même, che
19 1962, Les Chances de l’Europe. Appendice : Sartre contre l’Europe
33 r dans son masochisme, ou simplement pour embêter de Gaulle , qui a pourtant présidé non sans grandeur à la liquidation d’un empir
20 1963, Articles divers (1963-1969). Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)
34 d’une Europe autonome rendue forte par son union, de Gaulle lui-même. Les premières réalisations se limitent comme on sait au dom
35 occurrence, car, ainsi qu’a tenu à le préciser le général de Gaulle lui-même (conférence de presse de mai 1962), elle ne désigne en réali
21 1963, Preuves, articles (1951–1968). Une journée des dupes et un nouveau départ (mars 1963)
36 chevronnés ont déploré cette « journée noire » où de Gaulle les avait empêchés de sacrifier les buts proprement politiques, qui é
37 es adversaires de l’union européenne ont applaudi de Gaulle pour avoir provoqué ce qu’ils baptisent « l’échec de la petite Europe
38 es a gagné le 29 janvier, contre Spaak et grâce à de Gaulle , et peut-être en dépit ou à l’encontre des sentiments de l’un et de l
39 onistes du drame. Depuis des années, en effet, le général de Gaulle répète qu’il veut une Europe forte et autonome, donc unie. Il n’a jam
40 ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est de Gaulle qui devrait jouer maintenant. Mais il serait excessif de dire qu’il a
41 n la nécessité que le drame de Bruxelles, grâce à de Gaulle , a rendu claire. La vraie lutte pour l’Europe se relâchait. Je ne sen
42 ’exciter toute mésentente possible entre les Six. De Gaulle aura raison tant qu’une telle opinion représentera l’arrière-pensée n
22 1964, Preuves, articles (1951–1968). Un district fédéral pour l’Europe (août 1964)
43 e des patries, expression d’ailleurs corrigée par de Gaulle lui-même) consisterait en un système de pactes politiques et militair
23 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Quatrième partie. La Suisse, dans l’avenir européen
44 e des patries, expression d’ailleurs corrigée par de Gaulle lui-même) consisterait en un système de pactes politiques et militair
24 1965, Fédéralisme culturel (1965). I. « Toute culture est création de diversité »
45 Robert Schuman, De Gasperi, Adenauer, ni même le général de Gaulle . Il me paraît tout à fait évident qu’une Europe unifiée et uniformisé
25 1966, {Title}. Situation de l’Europe en 1966 (1966)
46 nait du même coup très actuelle. D’autre part, le général de Gaulle a signifié son congé à l’OTAN puis est allé se faire acclamer en URSS
47 ce de l’Europe politique » en 1966. On a prêté au général de Gaulle de grands desseins qu’il est fort possible qu’il tienne en réserve. M
26 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
48 s existantes » (ainsi que le répète volontiers le général de Gaulle ), ils ont essayé de les unir, et ils constatent, évidemment, « qu’ell
27 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
49 e que les nations qu’exalte le ministre d’État du général de Gaulle s’y opposent encore irréductiblement, de tout leur être de nations « 
50 ionnent pas. À quoi je répondrai deux choses : 1° De Gaulle lui-même ne peut tenir en main… que son État. Or la souveraineté de l
28 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
51 e que les nations qu’exalte le ministre d’État du général de Gaulle s’y opposent encore irréductiblement, de tout leur être de nations « 
52 ionnent pas. À quoi je répondrai deux choses : 1° De Gaulle lui-même ne peut tenir en main… que son État. Or la souveraineté de l
29 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Entretien avec Denis de Rougemont (6-7 avril 1968)
53 ncept actuellement repris d’ailleurs, même par le général de Gaulle . À cette époque, l’opposition du fascisme et de la démocratie, pour d
30 1968, Preuves, articles (1951–1968). Vingt ans après, ou la campagne des congrès (1947-1949) (octobre 1968)
54 uropéenne. Il n’avait recueilli que six voix. (Le général de Gaulle allait proposer le même projet en 1958.) Reynaud fut le seul tempéram
31 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
55 ce un grand mouvement qui vient d’être appuyé par de Gaulle pour diviser le pays en un certain nombre de régions. Je pense qu’on
56 ue il y a un an ou deux, voire jusqu’au moment où de Gaulle a annoncé sa décision de dissoudre le Sénat pour le remplacer par une
32 1968, Réforme, articles (1946–1980). Vers l’Europe des régions ? (30 novembre 1968)
57 ce un grand mouvement qui vient d’être appuyé par de Gaulle pour diviser le pays en un certain nombre de régions. Je pense qu’on
58 ue il y a un an ou deux, voire jusqu’au moment où de Gaulle a annoncé sa décision de dissoudre le Sénat pour le remplacer par une
33 1969, {Title}. L’union de l’Europe, modèle d’union dans la liberté (fin des années 1960)
59 rence de presse donnée le 9 septembre 1965 par le général de Gaulle . Ce chef d’État, auquel on ne saurait reprocher de manquer du sens de
60 le modèle de l’unité nationale française, chère à de Gaulle , que les pays « perdraient leur personnalité » comme les provinces l’
61 lair aussi que les prétendus « fédérateurs » dont de Gaulle note l’absence dans un contexte qui peut donner à croire que c’est un
62 « les choses étant ce qu’elles sont », ainsi que de Gaulle aime à le dire. Or, les choses ne changent pas si l’homme n’intervien
34 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
63 étain, pouvoir personnel. La quatrième a abouti à de Gaulle . Faudrait-il saluer le régime personnel, parce qu’il conduit à un rég
35 1969, {Title}. Les chances de l’Europe : huit ans après (novembre 1969)
64 a amené même un nationaliste impénitent comme le général de Gaulle — parce qu’il est tout de même réaliste — à constater qu’il fallait u
65 u, c’étaient les régions. Comme vous le savez, le général de Gaulle est tombé à l’occasion d’un référendum concernant les régions. Chacun
36 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
66 cette « imposante confédération » qu’évoquait le général de Gaulle , et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
37 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
67 ons beaucoup à faire ensemble, et sans délai. (Le général de Gaulle n’eût jamais pu devenir le premier président de l’Europe, du seul fai
38 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
68 cette « imposante confédération » qu’évoquait le général de Gaulle , et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
69 le demandait dans son discours du 17 août 1950 le général de Gaulle lui-même. Lisez plutôt ce qu’en pense son successeur : « S’imaginer q
39 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
70 que les nations qu’exalte l’ex-ministre d’État du général de Gaulle s’y opposent encore irréductiblement, de tout leur être de nations « 
40 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
71 . Nul ne fera l’Europe des États, vrai nom, selon de Gaulle , de l’Europe des patries préconisée par des obnubilés de l’Hexagone.
41 1970, Le Cheminement des esprits. Diagnostics de la culture — Pronostics 1969 (une interview)
72 s-Napoléon. La troisième à Pétain. La quatrième à de Gaulle . Faudrait-il saluer le régime personnel, parce qu’il conduit toujours
42 1970, Le Cheminement des esprits. Champs d’activité — L’Europe des régions
73 s existantes » (ainsi que le répète volontiers le général de Gaulle ), ils ont essayé de les unir, et ils constatent, évidemment, « qu’ell
43 1970, Preuves, articles (1951–1968). Dépasser l’État-nation (1970)
74 cette « imposante Confédération » qu’évoquait le général de Gaulle , et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
44 1970, L’Un et le Divers ou la Cité européenne. II. La Cité européenne
75 cette « imposante Confédération » qu’évoquait le général de Gaulle , et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
45 1970, {Title}. Discours au Cercle de la presse et des amitiés étrangères (13 octobre 1970)
76 politique et l’administration, je veux parler du général de Gaulle , avait coutume de répéter que l’Europe va « de Gibraltar à l’Oural ».
46 1970, Articles divers (1970-1973). « L’Europe ? Une révolution culturelle ! » (15 octobre 1970)
77 Celle-ci peut même le freiner, comme l’a démontré de Gaulle  ! Les conceptions politiques de ce dernier reposent sur une certaine
47 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
78 ue tous les autres par le calcul et la flatterie, Charles de Gaulle aura été le dernier monarque d’une France qui n’a rien préféré à l’am
79 tort de dire France : il s’agit des Français, et de Gaulle a toujours distingué. Toute ma vie, je me suis fait une certaine idé
80 elève du type donjuanesque. À l’autre extrême, le général de Gaulle fut le Tristan de la passion nationale. Son Iseut, c’est la France, e
81 use ambiguïté et d’un tragique malentendu entre «  de Gaulle  », comme il disait, et cette Europe qui l’eût plébiscité comme un sec
82 ay. Le texte est précédé du chapeau suivant : «  De Gaulle est mort le jour où la Suisse se préparait à discuter avec le Marché
48 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
83 eur est un jeune lieutenant-colonel qui s’appelle Charles de Gaulle . » Ayant cédé mon tour, je me suis mis instantanément à mon livre, et
49 1971, Articles divers (1970-1973). L’Europe est d’abord une unité de culture (1971)
84 x siècles. Encore peut-on disputer là-dessus : le général de Gaulle , l’un des plus grands champions de l’immortalité des nations, a beauc
85 instant de créer ce fameux volapük que dénonçait de Gaulle , non sans démagogie un peu facile. Seconde observation : la création
50 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
86 e possédée par le verbe et le tam-tam hitlériens. De Gaulle a eu le contact, en prenant ses bains de foule. Mais les partis qui i
51 1971, Articles divers (1970-1973). Fédération ou confédération ? (juillet-août 1971)
87 on ou confédération ? (juillet-août 1971)ag Le général de Gaulle estimait que les deux mots ne différaient que d’une syllabe insignifi
52 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
88 États cantonaux — comme l’Europe de Churchill ou de Gaulle était censée devoir naître de l’alliance impossible des quelque vingt
53 1972, Articles divers (1970-1973). Autopsie d’un cas : Denis de Rougemont (15 mars 1972)
89 et leur indépendance comme le disait toujours le général de Gaulle . Et alors, on ne voit pas du tout ce que ces pays veulent faire ensem
54 1972, L’Amour et l’Occident (1972). Post-scriptum
90 211. Urgent ? C’était déjà trop tard. Le livre de Charles de Gaulle parut quelques mois plus tard, en juin 1938 : il n’était plus temps d
55 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
91 re sur les croquis de géographie. Une bourde du général de Gaulle Pourquoi l’économie et l’écologie ? On ne comprend pas le monde ac
92 nière des schémas nationaux. Souvenez-vous que le général de Gaulle aimait à répéter que l’Europe va de Gibraltar à l’Oural. Cette bourde
93 années 1900 à 1940 — l’époque de la scolarité de Charles de Gaulle — définissaient précisément l’Europe comme allant de Gibraltar à l’Ou
56 1972, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). « Le respect du réel, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)
94 l, des plus urgents : La France et son armée, par Charles de Gaulle . Mais enfin, le livre fut écrit… En trois mois, dans une sorte de fiè
57 1973, Articles divers (1970-1973). L’Europe, c’est d’abord une culture (juillet-août 1973)
95 instant de créer ce fameux volapük que dénonçait de Gaulle , non sans démagogie un peu facile. Seconde observation : la création
96 l’ai dit souvent : l’Europe des États, rêvée par de Gaulle , ce serait une amicale des misanthropes, chose que l’on peut énoncer
58 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Les grandes béances de l’histoire (printemps 1974)
97 faille en faire un point de programme électoral ? De Gaulle seul avait entrevu les voies et moyens du passage à l’ère nouvelle. I
98 ., jusqu’à « Normandie aux Anglais ». On sait que de Gaulle n’a pas été suivi à l’occasion du référendum qu’il avait tenu à organ
99 69, trouve dans le livre de Jean Mauriac, Mort du général de Gaulle 122, plus de confirmation que l’historien le plus méfiant ne saurait
100 ne saurait en exiger. À la veille du référendum, de Gaulle déclara au général Lalande, l’un de ses collaborateurs les plus intim
59 1974, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). La révolte des régions : l’État-nation contre l’Europe (mars 1974)
101 contre l’idée de région en soi, qualifiée par le général de Gaulle de « grande réforme de notre siècle », mais contre l’Europe des régio
102 damnés par toute l’évolution du monde moderne. Le général de Gaulle l’avait senti. Il a choisi de tomber sur « l’affaire des régions ». L
103 ec l’Atlantique et la Normandie avec les Anglais. De Gaulle était un homme d’État, ses successeurs ne sont que des hommes de l’Ét
60 1974, Journal d’un Européen (fragments 1974). III. Venise : colloque sur le fédéralisme, modèle de l’Europe
104 ). Tout le monde parle aujourd’hui de régions. Le général de Gaulle en a parlé très bien, dans un fameux discours de Lyon, en 1969, je cr
105 ence (entre les deux discours) consiste en ceci : de Gaulle était un homme d’État, ses successeurs ne sont que des hommes de l’Ét
61 1974, Articles divers (1974-1977). L’Europe des régions (juin-juillet 1974)
106 iée au monde atlantique, comme l’avait bien vu le général de Gaulle lorsque, dans son discours de Lyon, il passait en revue les relations
62 1977, Articles divers (1974-1977). Les débuts de la construction européenne (1977)
107 , le 16 septembre 1946, et les appels réitérés du général de Gaulle à un « vaste référendum de tous les Européens libres », pour donner l
108 communautaires. Dès avant le retour au pouvoir du général de Gaulle , le drame de la CED avait illustré une fois de plus la primauté des t
63 1977, L’Avenir est notre affaire. Première partie. Système de la crise — 3. La clé du système ou l’État-nation
109 1. L’Enracinement, Gallimard, 1949, p. 122. 72. Général de Gaulle , conférence de presse du 31 janvier 1964. 73. Observations sur le r
64 1977, L’Avenir est notre affaire. Deuxième partie. De la prévision — 8. Deuxième histoire de fous : Hitler
110 naître ? La personne imprévisible : exemple du général de Gaulle Certains affirment que de Gaulle fut la réponse au dictateur allem
111 le du général de Gaulle Certains affirment que de Gaulle fut la réponse au dictateur allemand. Il est vrai qu’il a suscité la
112 dustrie ne tarda pas à prendre les commandes112.) De Gaulle fut un cas personnel, mais Hitler fut le médium de forces collectives
113 é prévu dès la fin du xixe siècle, cependant que de Gaulle a illustré l’impossibilité de prédire l’histoire. Beaucoup de gens sa
114 l’on ne pouvait pas prévoir, c’était l’action du général de Gaulle , son « timing », son style et ses conséquences en partie contradictoi
115 n. Tout cela, nul ne l’avait prévu, sauf un seul, Charles de Gaulle lui-même, parce qu’il voulait le faire et qu’il en avait fait, depuis
65 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 10. Passage de la personne à la cité
116 intellectuels. Dans une phrase de vrai politique, de Gaulle un jour laissa tomber : « L’intendance suivra ! » C’était enfin subor
66 1977, L’Avenir est notre affaire. Troisième partie. Repartir de l’homme — 11. Les variétés de l’expérience communautaire
117 e quand cela se présente. (Louis XVI, Clemenceau, de Gaulle et, sous forme anodine, les « crises ministérielles ».) Chez d’autres
67 1977, Articles divers (1974-1977). Denis de Rougemont : le retour d’un hérétique (3 octobre 1977)
118 c, on les tiendra par la peau. À l’inverse, quand de Gaulle a bloqué la construction de l’Europe, ce fut pour des raisons stricte
119 ur en son royaume ». C’est pour cela que, lorsque de Gaulle est mort, vous avez écrit un article intitulé « La mort de Tristan » 
120 La mort de Tristan » ? La comparaison s’imposait… De Gaulle était une sorte de Tristan dont l’Iseut aurait été la France. Il le d
121 même que Tristan n’aimait pas Iseut mais l’amour, de Gaulle méprisa les Français pour n’adorer que la France. Pensez encore à sa
68 1977, Articles divers (1974-1977). Pierre Desgraupes fait le point avec Denis de Rougemont (10 octobre 1977)
122 de l’État, de la nation, le mythe de la grandeur. De Gaulle a incarné cela. Il se moquait des Français, mais il voulait la grande
123 ans le cas de problèmes qu’il évoque, que même le général de Gaulle , chef de l’État, agissant comme un roi, n’avait rien pu faire de ce q
69 1977, Articles divers (1974-1977). « Je suis un pessimiste actif » (17 octobre 1977)
124 rs cédé la place à un jeune auteur qui s’appelait Charles de Gaulle et qui publiait La France et son armée. Entre L’Amour et l’Occident
70 1978, Articles divers (1978-1981). De l’Europe des États coalisés à l’Europe des peuples fédérés (mai 1978)
125 ale qu’inévitable. On la retrouvera bientôt entre de Gaulle et les fédéralistes européens. Mais nous ne sommes encore qu’en 1944.
71 1979, Tapuscrits divers (1980-1985). Continuité des politiques nationales en Europe (8 février 1979)
126 s supranationales, et cela, de Philippe Auguste à Charles de Gaulle . En même temps, elle tentera de s’emparer de ces puissances supranati
127 n 1807 que pour en usurper le nom désacralisé, et Charles de Gaulle ne s’oppose au Marché commun que pour essayer de lui substituer une E
72 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (hiver 1978)
128 ace naturelle dans le Monde, qui est la première, de Gaulle l’a dit. En revanche, les péchés sont légion, comme prévu. Si le prem
73 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Introduction
129 commissaire de la CEE3. Mais les interventions du général de Gaulle boycottant la CEE pendant de longs mois ont suffi à réfuter la doctri
74 1979, Rapport au peuple européen sur l’état de l’union de l’Europe. Annexes
130 lles, coutumières et linguistiques. En France, le général de Gaulle a été le premier à déclarer que la formule de développement de son pa
75 1979, Articles divers (1978-1981). « Nous subsisterons unis, ou nous périrons séparés ! » (avril-mai 1979)
131 tement et humainement, à partir d’un seul centre. De Gaulle , je pense, l’avait parfaitement compris lorsqu’il choisit d’organiser
76 1979, Articles divers (1978-1981). Rapport au peuple européen (9 mai 1979)
132 ons — dont seul parmi les chefs d’État européens, de Gaulle avait vu l’importance historique — c’était encore une utopie voilà di
77 1979, Cadmos, articles (1978–1986). La chronique européenne de Denis de Rougemont (printemps 1979)
133 preuves chiffrées. Et je ferai voir aussi que le général de Gaulle , invoqué rituellement par les uns et les autres, leur donne à tous de
134 sident de l’association de fidélité à l’action du général de Gaulle  », les phrases suivantes : La Grande-Bretagne mise à part, les parte
135 es deux autres. III. Du vain travail de citer de Gaulle et ses saints À propos de l’Europe, de la souveraineté nationale,
136 Edmond Jouve dans ses deux énormes volumes sur Le Général de Gaulle et la construction de l’Europe, 1940-1966 (884 p. et 972 p., Paris, 1
137 organisation projetée25. On aura noté l’usage par de Gaulle du terme fédération en 1953. Il se fera de plus en plus rare, cédant
138 ésistance de Michel Debré. À qui se fier ? IV. De Gaulle et les régions S’il est un sujet sur lequel les gaullistes d’aujou
139 ntemps de 1969, contre l’avis de ses conseillers, de Gaulle lance la campagne pour le référendum sur les régions. C’est sur cette
140 èse trouve dans le livre de Jean Mauriac, Mort du général de Gaulle 31 plus de confirmation que l’historien le plus méfiant ne saurait en
141 listes l’aient passé sous silence. Pour Philippe de Gaulle , il n’y avait pas de doute : l’intention du Général était de mettre l
142 lles, coutumières et linguistiques. En France, le général de Gaulle a été le premier à déclarer que la formule de développement de son pa
143 i Brugmans, Fonds européen, Bruxelles, 1979. 23. Général de Gaulle , discours du 6 juillet 1952. 24. Général de Gaulle, discours du 12 n
144 néral de Gaulle, discours du 6 juillet 1952. 24. Général de Gaulle , discours du 12 novembre 1953. 25. Résumé analytique du 12 novembre
145 novembre 1970, p. 33. 31. Jean Mauriac, Mort du général de Gaulle , Paris, Grasset, 1972. k. Rougemont Denis de, « La chronique europé
78 1979, Articles divers (1978-1981). Une Europe unie et diverse (27 août 1979)
146 ns — dont seul, parmi les chefs d’État européens, de Gaulle avait vu l’importance historique — c’était encore une utopie voici di
79 1979, Tapuscrits divers (1980-1985). Obstacles au nouvel ordre économique international (NOEI) en Europe du Centre (24 septembre 1979)
147 politiques. Il a fallu les décrets arbitraires du général de Gaulle se retirant pour un temps du Marché commun, non par raisons d’intérêt
80 1980, Tapuscrits divers (1980-1985). [Entretien] Si nous continuons dans le même sens, nous allons vers un désastre général (5 juin 1980)
148 qui a été repoussé et qui a entraîné le départ du général de Gaulle . Edgar Faure disait à la TV, à la veille du scrutin : « Il est essent
81 1981, Articles divers (1978-1981). Robert Aron, Fragments d’une vie [préface] (1981)
149 es ministères en Italie puis en Belgique, et même de Gaulle  ; que cela divise les partis de gauche comme ceux de droite, structur
82 1981, Articles divers (1978-1981). « Les socialistes sont la chance de la France pour réaliser la réforme des régions » (5 août 1981)
150  à géométrie variable ». Elle fait son chemin. De Gaulle  : J’ai été renversé sur un problème qui était essentiel pour le pays
151 sa bibliothèque, le livre de Jean Mauriac Mort du général de Gaulle  : Savez-vous que de Gaulle a choisi de se faire renverser sur l’affai
152 auriac Mort du général de Gaulle : Savez-vous que de Gaulle a choisi de se faire renverser sur l’affaire des régions de bien curi
83 1981, Cadmos, articles (1978–1986). Un falsificateur vu de près (été 1981)
153 eau emprisonné en Espagne en tentant de rejoindre de Gaulle  ; Alexandre Marc pourchassé, obligé de fuir dans un camp de réfugiés
84 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
154 ope, la politique et le reste suivraient, mais le général de Gaulle lui a bien fait voir que, pour lui, les intérêts économiques étaient
85 1982, Articles divers (1982-1985). Denis de Rougemont devant l’Histoire (17 juillet 1982)
155 uvoir par Pétain dans la nuit du 16 et l’appel du général de Gaulle le matin du 18, je publiais en Suisse, où j’étais mobilisé comme offi
86 1982, Le Monde et Le Monde diplomatique (1950-1982). L’amour, les régions et l’Occident (20 août 1982)
156 paru le 17 juin 1940, j’ose dire que j’ai devancé de Gaulle d’une journée en affirmant que « la confrontation stupéfiante de cet
87 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
157 pouvoir de Pétain et veille de l’appel lancé par de Gaulle à Londres. Cet article me valut une condamnation à quinze jours de fo
88 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
158 bientôt dénoncée comme telle par les décisions du général de Gaulle , au nom d’un prestige national qui faisait fi des « intérêts » immédi
89 1983, Tapuscrits divers (1980-1985). Devise du régionalisme : point de libertés sans responsabilités (6 mai 1983)
159 et indivisible », régionalisation en laquelle le général de Gaulle disait voir « la réforme la plus importante de cette fin du xxe siècl
90 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
160 pouvoir de Pétain et veille de l’appel lancé par de Gaulle à Londres. Cet article me valut une condamnation à quinze jours de fo
91 1986, Cadmos, articles (1978–1986). Denis de Rougemont tel qu’en lui-même… [Entretien] (printemps 1986)
161 ce et son armée. » L’auteur s’appelait le colonel de Gaulle . Alors j’ai répondu par une lettre un peu humoristique, disant : « Mo
92 1988, Inédits (extraits de cours). État-nation
162 le souverain, au service duquel est le droit, le général de Gaulle dit ceci : Trois choses comptent en matière constitutionnelle : prem
93 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
163 souvent demandé ce qui serait arrivé en Europe si de Gaulle s’était porté candidat à la première présidence des États-Unis d’Euro
164 grette. Je n’ai pas beaucoup aimé la politique de de Gaulle en France, mais je crois qu’il aurait fait un très bon président de l
165 sident, qui serait un empereur sans couronne), le général de Gaulle aurait été le meilleur et il aurait fait gagner beaucoup de temps à c
94 1988, Inédits (extraits de cours). Fédéralisme
166 cette « imposante Confédération » qu’évoquait le général de Gaulle , et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
95 1988, Inédits (extraits de cours). Histoire
167 prit qui a été celui de la politique étrangère du général de Gaulle de 1958 à 1969, avec les conséquences considérables que l’on sait pou
96 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
168 à s’en plaindre sans arrêt, avoir un roi — fût-il de Gaulle — quitte à lui couper la tête quand cela se présente. Je ne suis pas