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nuit du 16 juin, et l’appel de Londres lancé par
de Gaulle
le 18 juin. L’article me valut une condamnation à quinze jours de for
2
de sortir ! (1946.) 62. Un seul homme convaincu,
Charles de Gaulle
, a été « l’impondérable » qui a déclenché le mouvement de résistance
3
t passer pour plus léger que l’air. Il a fallu le
général de Gaulle
et les récits de la Résistance pour que certains Américains pressente
4
ve… Et tout d’un coup, le coup au cœur ! « … moi,
général de Gaulle
, je vous dis… » Cette fois-ci j’ai pleuré. Quelle délivrance. 21 j
5
ie), quand l’Europe en est à Hitler, à Staline, à
de Gaulle
, à ceux qui se préparent à les dépasser. Elle imite les arts de Paris
6
directive suivante : Citer dix lignes du discours
de Gaulle
et dix du discours de Giraud. Il ne me reste qu’à choisir dix belles
7
ope et la guerre… 14. Je n’oublie pas celui du
général de Gaulle
à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais de Gaulle était justemen
8
ulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais
de Gaulle
était justement le contraire d’un officiel à cette époque. 15. Terme
9
rgent » intitulé La France et son armée. (Le nom,
Charles de Gaulle
, me rappela quelque chose : chez Daniel Halévy, quai de l’Horloge, ce
10
ve… Et tout d’un coup, le coup au cœur ! « … moi,
général de Gaulle
, je vous dis… » Cette fois-ci j’ai pleuré. Quelle délivrance ! 20
12
ie), quand l’Europe en est à Hitler, à Staline, à
de Gaulle
, à ceux qui se préparent à les dépasser. Elle imite les arts de Paris
13
ective suivante : Citer dix lignes du discours de
de Gaulle
et dix du discours de Giraud. Il ne me reste qu’à choisir dix belles
14
sur les terrasses. 94. Je n’oublie pas celui du
général de Gaulle
à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais de Gaulle était justemen
15
ulle à la radio de Londres, le 18 juin 1940. Mais
de Gaulle
était justement le contraire d’un officiel à cette époque. 95. Terme
16
nt rencontré ce regard. 10 juillet 1944 Le
général de Gaulle
, président du gouvernement provisoire de la République française vous
17
de ce que j’ai pensé de l’affaire. Je lui dis que
de Gaulle
me fait l’effet d’un général de Louis XIV, ou plutôt d’un ministre du
18
t passer pour plus léger que l’air. Il a fallu le
général de Gaulle
et les récits de la Résistance pour que certains Américains pressente
19
’est pas le Peuple, dès l’instant qu’il vote pour
de Gaulle
: c’est un électeur égaré et même, on le précise, « terrorisé ». Il s
20
son aide et protection ». Et si Sartre est contre
de Gaulle
, c’est qu’il est d’abord contre Dieu : de Gaulle et Dieu se confonden
21
de Gaulle, c’est qu’il est d’abord contre Dieu :
de Gaulle
et Dieu se confondent avec l’image du Père. Voilà l’ennemi. Je suis a
22
de sans Dieu, devient fatalement abusif. En fait,
de Gaulle
étant chrétien, ne saurait être un dictateur à la Staline, seul porte
23
res termes : dans le monde sans Dieu d’un Sartre,
de Gaulle
doit nécessairement apparaître comme le Tyran sans frein ni loi — tan
24
ue dans le monde où Dieu existe, qui est celui du
général de Gaulle
, la tyrannie totalitaire est impensable. J’entends qu’elle serait con
25
eux et frivoles. Le grand problème qui se pose au
général de Gaulle
n’est-il pas celui d’instaurer dans une France anticléricale et catho
26
ce nom-là. Plus fort : un bachelier m’apprend que
de Gaulle
« à ce qu’il paraît » s’est bien conduit pendant la Résistance, quoi
27
uoi qu’il ne fût pas communiste. Il en déduit que
de Gaulle
n’est pas un dictateur et je l’encourage dans cette idée, tout en le
28
elève du type donjuanesque. À l’autre extrême, le
général de Gaulle
est tristanien dans son nationalisme. Son Iseut, c’est la France, il
29
te et joueur relève du type donjuanesque. Mais le
général de Gaulle
est tristanien dans son nationalisme altier. Son Iseut, c’est la Fran
30
t encore qu’avec d’infinies précautions. Ainsi le
général de Gaulle
, dans son discours du 31 mai 1960 : Sans doute faut-il que les natio
31
r dans son masochisme, ou simplement pour embêter
de Gaulle
, qui a pourtant présidé non sans grandeur à la liquidation d’un empir
32
discute, mais j’ai pris mon parti, tout comme le
général de Gaulle
, à la radio de Londres, il y a quelques jours. En ce moment même, che
33
r dans son masochisme, ou simplement pour embêter
de Gaulle
, qui a pourtant présidé non sans grandeur à la liquidation d’un empir
34
d’une Europe autonome rendue forte par son union,
de Gaulle
lui-même. Les premières réalisations se limitent comme on sait au dom
35
occurrence, car, ainsi qu’a tenu à le préciser le
général de Gaulle
lui-même (conférence de presse de mai 1962), elle ne désigne en réali
36
chevronnés ont déploré cette « journée noire » où
de Gaulle
les avait empêchés de sacrifier les buts proprement politiques, qui é
37
es adversaires de l’union européenne ont applaudi
de Gaulle
pour avoir provoqué ce qu’ils baptisent « l’échec de la petite Europe
38
es a gagné le 29 janvier, contre Spaak et grâce à
de Gaulle
, et peut-être en dépit ou à l’encontre des sentiments de l’un et de l
39
onistes du drame. Depuis des années, en effet, le
général de Gaulle
répète qu’il veut une Europe forte et autonome, donc unie. Il n’a jam
40
ni Erhard, ni Spaak lui-même. Logiquement, c’est
de Gaulle
qui devrait jouer maintenant. Mais il serait excessif de dire qu’il a
41
n la nécessité que le drame de Bruxelles, grâce à
de Gaulle
, a rendu claire. La vraie lutte pour l’Europe se relâchait. Je ne sen
42
’exciter toute mésentente possible entre les Six.
De Gaulle
aura raison tant qu’une telle opinion représentera l’arrière-pensée n
43
e des patries, expression d’ailleurs corrigée par
de Gaulle
lui-même) consisterait en un système de pactes politiques et militair
44
e des patries, expression d’ailleurs corrigée par
de Gaulle
lui-même) consisterait en un système de pactes politiques et militair
45
Robert Schuman, De Gasperi, Adenauer, ni même le
général de Gaulle
. Il me paraît tout à fait évident qu’une Europe unifiée et uniformisé
46
nait du même coup très actuelle. D’autre part, le
général de Gaulle
a signifié son congé à l’OTAN puis est allé se faire acclamer en URSS
47
ce de l’Europe politique » en 1966. On a prêté au
général de Gaulle
de grands desseins qu’il est fort possible qu’il tienne en réserve. M
48
s existantes » (ainsi que le répète volontiers le
général de Gaulle
), ils ont essayé de les unir, et ils constatent, évidemment, « qu’ell
49
e que les nations qu’exalte le ministre d’État du
général de Gaulle
s’y opposent encore irréductiblement, de tout leur être de nations «
50
ionnent pas. À quoi je répondrai deux choses : 1°
De Gaulle
lui-même ne peut tenir en main… que son État. Or la souveraineté de l
51
e que les nations qu’exalte le ministre d’État du
général de Gaulle
s’y opposent encore irréductiblement, de tout leur être de nations «
52
ionnent pas. À quoi je répondrai deux choses : 1°
De Gaulle
lui-même ne peut tenir en main… que son État. Or la souveraineté de l
53
ncept actuellement repris d’ailleurs, même par le
général de Gaulle
. À cette époque, l’opposition du fascisme et de la démocratie, pour d
54
uropéenne. Il n’avait recueilli que six voix. (Le
général de Gaulle
allait proposer le même projet en 1958.) Reynaud fut le seul tempéram
55
ce un grand mouvement qui vient d’être appuyé par
de Gaulle
pour diviser le pays en un certain nombre de régions. Je pense qu’on
56
ue il y a un an ou deux, voire jusqu’au moment où
de Gaulle
a annoncé sa décision de dissoudre le Sénat pour le remplacer par une
57
ce un grand mouvement qui vient d’être appuyé par
de Gaulle
pour diviser le pays en un certain nombre de régions. Je pense qu’on
58
ue il y a un an ou deux, voire jusqu’au moment où
de Gaulle
a annoncé sa décision de dissoudre le Sénat pour le remplacer par une
59
rence de presse donnée le 9 septembre 1965 par le
général de Gaulle
. Ce chef d’État, auquel on ne saurait reprocher de manquer du sens de
60
le modèle de l’unité nationale française, chère à
de Gaulle
, que les pays « perdraient leur personnalité » comme les provinces l’
61
lair aussi que les prétendus « fédérateurs » dont
de Gaulle
note l’absence dans un contexte qui peut donner à croire que c’est un
62
« les choses étant ce qu’elles sont », ainsi que
de Gaulle
aime à le dire. Or, les choses ne changent pas si l’homme n’intervien
63
étain, pouvoir personnel. La quatrième a abouti à
de Gaulle
. Faudrait-il saluer le régime personnel, parce qu’il conduit à un rég
64
a amené même un nationaliste impénitent comme le
général de Gaulle
— parce qu’il est tout de même réaliste — à constater qu’il fallait u
65
u, c’étaient les régions. Comme vous le savez, le
général de Gaulle
est tombé à l’occasion d’un référendum concernant les régions. Chacun
66
cette « imposante confédération » qu’évoquait le
général de Gaulle
, et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
67
ons beaucoup à faire ensemble, et sans délai. (Le
général de Gaulle
n’eût jamais pu devenir le premier président de l’Europe, du seul fai
68
cette « imposante confédération » qu’évoquait le
général de Gaulle
, et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
69
le demandait dans son discours du 17 août 1950 le
général de Gaulle
lui-même. Lisez plutôt ce qu’en pense son successeur : « S’imaginer q
70
que les nations qu’exalte l’ex-ministre d’État du
général de Gaulle
s’y opposent encore irréductiblement, de tout leur être de nations «
71
. Nul ne fera l’Europe des États, vrai nom, selon
de Gaulle
, de l’Europe des patries préconisée par des obnubilés de l’Hexagone.
72
s-Napoléon. La troisième à Pétain. La quatrième à
de Gaulle
. Faudrait-il saluer le régime personnel, parce qu’il conduit toujours
73
s existantes » (ainsi que le répète volontiers le
général de Gaulle
), ils ont essayé de les unir, et ils constatent, évidemment, « qu’ell
74
cette « imposante Confédération » qu’évoquait le
général de Gaulle
, et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
75
cette « imposante Confédération » qu’évoquait le
général de Gaulle
, et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
76
politique et l’administration, je veux parler du
général de Gaulle
, avait coutume de répéter que l’Europe va « de Gibraltar à l’Oural ».
77
Celle-ci peut même le freiner, comme l’a démontré
de Gaulle
! Les conceptions politiques de ce dernier reposent sur une certaine
78
ue tous les autres par le calcul et la flatterie,
Charles de Gaulle
aura été le dernier monarque d’une France qui n’a rien préféré à l’am
79
tort de dire France : il s’agit des Français, et
de Gaulle
a toujours distingué. Toute ma vie, je me suis fait une certaine idé
80
elève du type donjuanesque. À l’autre extrême, le
général de Gaulle
fut le Tristan de la passion nationale. Son Iseut, c’est la France, e
81
use ambiguïté et d’un tragique malentendu entre «
de Gaulle
», comme il disait, et cette Europe qui l’eût plébiscité comme un sec
82
ay. Le texte est précédé du chapeau suivant : «
De Gaulle
est mort le jour où la Suisse se préparait à discuter avec le Marché
83
eur est un jeune lieutenant-colonel qui s’appelle
Charles de Gaulle
. » Ayant cédé mon tour, je me suis mis instantanément à mon livre, et
84
x siècles. Encore peut-on disputer là-dessus : le
général de Gaulle
, l’un des plus grands champions de l’immortalité des nations, a beauc
85
instant de créer ce fameux volapük que dénonçait
de Gaulle
, non sans démagogie un peu facile. Seconde observation : la création
86
e possédée par le verbe et le tam-tam hitlériens.
De Gaulle
a eu le contact, en prenant ses bains de foule. Mais les partis qui i
87
on ou confédération ? (juillet-août 1971)ag Le
général de Gaulle
estimait que les deux mots ne différaient que d’une syllabe insignifi
88
États cantonaux — comme l’Europe de Churchill ou
de Gaulle
était censée devoir naître de l’alliance impossible des quelque vingt
89
et leur indépendance comme le disait toujours le
général de Gaulle
. Et alors, on ne voit pas du tout ce que ces pays veulent faire ensem
90
211. Urgent ? C’était déjà trop tard. Le livre de
Charles de Gaulle
parut quelques mois plus tard, en juin 1938 : il n’était plus temps d
91
re sur les croquis de géographie. Une bourde du
général de Gaulle
Pourquoi l’économie et l’écologie ? On ne comprend pas le monde ac
92
nière des schémas nationaux. Souvenez-vous que le
général de Gaulle
aimait à répéter que l’Europe va de Gibraltar à l’Oural. Cette bourde
93
années 1900 à 1940 — l’époque de la scolarité de
Charles de Gaulle
— définissaient précisément l’Europe comme allant de Gibraltar à l’Ou
94
l, des plus urgents : La France et son armée, par
Charles de Gaulle
. Mais enfin, le livre fut écrit… En trois mois, dans une sorte de fiè
95
instant de créer ce fameux volapük que dénonçait
de Gaulle
, non sans démagogie un peu facile. Seconde observation : la création
96
l’ai dit souvent : l’Europe des États, rêvée par
de Gaulle
, ce serait une amicale des misanthropes, chose que l’on peut énoncer
97
faille en faire un point de programme électoral ?
De Gaulle
seul avait entrevu les voies et moyens du passage à l’ère nouvelle. I
98
., jusqu’à « Normandie aux Anglais ». On sait que
de Gaulle
n’a pas été suivi à l’occasion du référendum qu’il avait tenu à organ
99
69, trouve dans le livre de Jean Mauriac, Mort du
général de Gaulle
122, plus de confirmation que l’historien le plus méfiant ne saurait
100
ne saurait en exiger. À la veille du référendum,
de Gaulle
déclara au général Lalande, l’un de ses collaborateurs les plus intim
101
contre l’idée de région en soi, qualifiée par le
général de Gaulle
de « grande réforme de notre siècle », mais contre l’Europe des régio
102
damnés par toute l’évolution du monde moderne. Le
général de Gaulle
l’avait senti. Il a choisi de tomber sur « l’affaire des régions ». L
103
ec l’Atlantique et la Normandie avec les Anglais.
De Gaulle
était un homme d’État, ses successeurs ne sont que des hommes de l’Ét
104
). Tout le monde parle aujourd’hui de régions. Le
général de Gaulle
en a parlé très bien, dans un fameux discours de Lyon, en 1969, je cr
105
ence (entre les deux discours) consiste en ceci :
de Gaulle
était un homme d’État, ses successeurs ne sont que des hommes de l’Ét
106
iée au monde atlantique, comme l’avait bien vu le
général de Gaulle
lorsque, dans son discours de Lyon, il passait en revue les relations
107
, le 16 septembre 1946, et les appels réitérés du
général de Gaulle
à un « vaste référendum de tous les Européens libres », pour donner l
108
communautaires. Dès avant le retour au pouvoir du
général de Gaulle
, le drame de la CED avait illustré une fois de plus la primauté des t
109
1. L’Enracinement, Gallimard, 1949, p. 122. 72.
Général de Gaulle
, conférence de presse du 31 janvier 1964. 73. Observations sur le r
110
naître ? La personne imprévisible : exemple du
général de Gaulle
Certains affirment que de Gaulle fut la réponse au dictateur allem
111
le du général de Gaulle Certains affirment que
de Gaulle
fut la réponse au dictateur allemand. Il est vrai qu’il a suscité la
112
dustrie ne tarda pas à prendre les commandes112.)
De Gaulle
fut un cas personnel, mais Hitler fut le médium de forces collectives
113
é prévu dès la fin du xixe siècle, cependant que
de Gaulle
a illustré l’impossibilité de prédire l’histoire. Beaucoup de gens sa
114
l’on ne pouvait pas prévoir, c’était l’action du
général de Gaulle
, son « timing », son style et ses conséquences en partie contradictoi
115
n. Tout cela, nul ne l’avait prévu, sauf un seul,
Charles de Gaulle
lui-même, parce qu’il voulait le faire et qu’il en avait fait, depuis
116
intellectuels. Dans une phrase de vrai politique,
de Gaulle
un jour laissa tomber : « L’intendance suivra ! » C’était enfin subor
117
e quand cela se présente. (Louis XVI, Clemenceau,
de Gaulle
et, sous forme anodine, les « crises ministérielles ».) Chez d’autres
118
c, on les tiendra par la peau. À l’inverse, quand
de Gaulle
a bloqué la construction de l’Europe, ce fut pour des raisons stricte
119
ur en son royaume ». C’est pour cela que, lorsque
de Gaulle
est mort, vous avez écrit un article intitulé « La mort de Tristan »
120
La mort de Tristan » ? La comparaison s’imposait…
De Gaulle
était une sorte de Tristan dont l’Iseut aurait été la France. Il le d
121
même que Tristan n’aimait pas Iseut mais l’amour,
de Gaulle
méprisa les Français pour n’adorer que la France. Pensez encore à sa
122
de l’État, de la nation, le mythe de la grandeur.
De Gaulle
a incarné cela. Il se moquait des Français, mais il voulait la grande
123
ans le cas de problèmes qu’il évoque, que même le
général de Gaulle
, chef de l’État, agissant comme un roi, n’avait rien pu faire de ce q
124
rs cédé la place à un jeune auteur qui s’appelait
Charles de Gaulle
et qui publiait La France et son armée. Entre L’Amour et l’Occident
125
ale qu’inévitable. On la retrouvera bientôt entre
de Gaulle
et les fédéralistes européens. Mais nous ne sommes encore qu’en 1944.
126
s supranationales, et cela, de Philippe Auguste à
Charles de Gaulle
. En même temps, elle tentera de s’emparer de ces puissances supranati
127
n 1807 que pour en usurper le nom désacralisé, et
Charles de Gaulle
ne s’oppose au Marché commun que pour essayer de lui substituer une E
128
ace naturelle dans le Monde, qui est la première,
de Gaulle
l’a dit. En revanche, les péchés sont légion, comme prévu. Si le prem
129
commissaire de la CEE3. Mais les interventions du
général de Gaulle
boycottant la CEE pendant de longs mois ont suffi à réfuter la doctri
130
lles, coutumières et linguistiques. En France, le
général de Gaulle
a été le premier à déclarer que la formule de développement de son pa
131
tement et humainement, à partir d’un seul centre.
De Gaulle
, je pense, l’avait parfaitement compris lorsqu’il choisit d’organiser
132
ons — dont seul parmi les chefs d’État européens,
de Gaulle
avait vu l’importance historique — c’était encore une utopie voilà di
133
preuves chiffrées. Et je ferai voir aussi que le
général de Gaulle
, invoqué rituellement par les uns et les autres, leur donne à tous de
134
sident de l’association de fidélité à l’action du
général de Gaulle
», les phrases suivantes : La Grande-Bretagne mise à part, les parte
135
es deux autres. III. Du vain travail de citer
de Gaulle
et ses saints À propos de l’Europe, de la souveraineté nationale,
136
Edmond Jouve dans ses deux énormes volumes sur Le
Général de Gaulle
et la construction de l’Europe, 1940-1966 (884 p. et 972 p., Paris, 1
137
organisation projetée25. On aura noté l’usage par
de Gaulle
du terme fédération en 1953. Il se fera de plus en plus rare, cédant
138
ésistance de Michel Debré. À qui se fier ? IV.
De Gaulle
et les régions S’il est un sujet sur lequel les gaullistes d’aujou
139
ntemps de 1969, contre l’avis de ses conseillers,
de Gaulle
lance la campagne pour le référendum sur les régions. C’est sur cette
140
èse trouve dans le livre de Jean Mauriac, Mort du
général de Gaulle
31 plus de confirmation que l’historien le plus méfiant ne saurait en
141
listes l’aient passé sous silence. Pour Philippe
de Gaulle
, il n’y avait pas de doute : l’intention du Général était de mettre l
142
lles, coutumières et linguistiques. En France, le
général de Gaulle
a été le premier à déclarer que la formule de développement de son pa
143
i Brugmans, Fonds européen, Bruxelles, 1979. 23.
Général de Gaulle
, discours du 6 juillet 1952. 24. Général de Gaulle, discours du 12 n
144
néral de Gaulle, discours du 6 juillet 1952. 24.
Général de Gaulle
, discours du 12 novembre 1953. 25. Résumé analytique du 12 novembre
145
novembre 1970, p. 33. 31. Jean Mauriac, Mort du
général de Gaulle
, Paris, Grasset, 1972. k. Rougemont Denis de, « La chronique europé
146
ns — dont seul, parmi les chefs d’État européens,
de Gaulle
avait vu l’importance historique — c’était encore une utopie voici di
147
politiques. Il a fallu les décrets arbitraires du
général de Gaulle
se retirant pour un temps du Marché commun, non par raisons d’intérêt
148
qui a été repoussé et qui a entraîné le départ du
général de Gaulle
. Edgar Faure disait à la TV, à la veille du scrutin : « Il est essent
149
es ministères en Italie puis en Belgique, et même
de Gaulle
; que cela divise les partis de gauche comme ceux de droite, structur
150
à géométrie variable ». Elle fait son chemin.
De Gaulle
: J’ai été renversé sur un problème qui était essentiel pour le pays
151
sa bibliothèque, le livre de Jean Mauriac Mort du
général de Gaulle
: Savez-vous que de Gaulle a choisi de se faire renverser sur l’affai
152
auriac Mort du général de Gaulle : Savez-vous que
de Gaulle
a choisi de se faire renverser sur l’affaire des régions de bien curi
153
eau emprisonné en Espagne en tentant de rejoindre
de Gaulle
; Alexandre Marc pourchassé, obligé de fuir dans un camp de réfugiés
154
ope, la politique et le reste suivraient, mais le
général de Gaulle
lui a bien fait voir que, pour lui, les intérêts économiques étaient
155
uvoir par Pétain dans la nuit du 16 et l’appel du
général de Gaulle
le matin du 18, je publiais en Suisse, où j’étais mobilisé comme offi
156
paru le 17 juin 1940, j’ose dire que j’ai devancé
de Gaulle
d’une journée en affirmant que « la confrontation stupéfiante de cet
157
pouvoir de Pétain et veille de l’appel lancé par
de Gaulle
à Londres. Cet article me valut une condamnation à quinze jours de fo
158
bientôt dénoncée comme telle par les décisions du
général de Gaulle
, au nom d’un prestige national qui faisait fi des « intérêts » immédi
159
et indivisible », régionalisation en laquelle le
général de Gaulle
disait voir « la réforme la plus importante de cette fin du xxe siècl
160
pouvoir de Pétain et veille de l’appel lancé par
de Gaulle
à Londres. Cet article me valut une condamnation à quinze jours de fo
161
ce et son armée. » L’auteur s’appelait le colonel
de Gaulle
. Alors j’ai répondu par une lettre un peu humoristique, disant : « Mo
162
le souverain, au service duquel est le droit, le
général de Gaulle
dit ceci : Trois choses comptent en matière constitutionnelle : prem
163
souvent demandé ce qui serait arrivé en Europe si
de Gaulle
s’était porté candidat à la première présidence des États-Unis d’Euro
164
grette. Je n’ai pas beaucoup aimé la politique de
de Gaulle
en France, mais je crois qu’il aurait fait un très bon président de l
165
sident, qui serait un empereur sans couronne), le
général de Gaulle
aurait été le meilleur et il aurait fait gagner beaucoup de temps à c
166
cette « imposante Confédération » qu’évoquait le
général de Gaulle
, et qui serait formée d’États-nations conservant jalousement leurs pr
167
prit qui a été celui de la politique étrangère du
général de Gaulle
de 1958 à 1969, avec les conséquences considérables que l’on sait pou
168
à s’en plaindre sans arrêt, avoir un roi — fût-il
de Gaulle
— quitte à lui couper la tête quand cela se présente. Je ne suis pas