1 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
1 ise) qui prétendent redouter que l’Europe unie de demain soit un affreux méli-mélo où l’on ne parle plus que l’espéranto ou le
2 onc d’éveiller chez les jeunes le désir d’habiter demain une grande cité européenne : s’ils la veulent, ils la bâtiront. L’uni
3 d’hui désunie et telle qu’elle pourrait être unie demain , n’apparaissent pas souvent dans les discours des militants européist
4 leurs dieux ou quelques rythmes de leurs danses. ( Demain pourtant, c’est l’Amérique ou la Russie qu’ils imiteront…) Enfin, pou
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
5 attribuons pour finalité à la Cité européenne de demain la puissance, c’est-à-dire la puissance industrielle et militaire mas
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
6 Amérique et de la Russie aujourd’hui, de la Chine demain  », écrivait dès 1954 Jean Monnet (Lettre de démission de la CECA). Il
7 l faut se fonder sur ce qui est destiné à devenir demain la vraie réalité de notre société, et je vais désigner par là une uni
8 s complémentaires, concomitants. Dans l’Europe de demain , libérée de la tyrannie des frontières politiques et administratives
9 hexagone. Mais dans l’optique du Marché commun de demain , tout change : effacée la frontière qui depuis cent-cinquante ans cou
10 ncore impondérable, d’une volonté qui peut surgir demain , posant un but nouveau et créant ses moyens. Si l’on ne déclare pas c
11 accaparés par l’État national, et qui le seront, demain , par l’État régional. 55. Vers une formule fédéraliste de l’État
12 e peut que les régions politiques soient définies demain comme les intersections de « classes » de faits économiques, ethnique
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
13 n ce coin de la planète indispensable au monde de demain , où les hommes de toutes races pourront trouver non pas le plus de bo