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politique à ce siècle débile et fiévreux ? On se
demande
alors de quoi je me mêle. Je réponds que je voudrais bien n’avoir jam
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urante de l’individu et de la personne. 17. Ceci
demanderait
quelques précisions. Dès que l’absolu auquel on obéit est qualifié hu
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aussi en l’homme, comme avant. On ne peut pas lui
demander
de bénir ces idoles dont il nous délivre. On ne peut pas adorer Dieu
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« chrétienté » est sécularisée, et qu’on ne peut
demander
à ce siècle de rompre avec lui-même, de s’arracher le cœur. Il n’y a
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as pourquoi il est au monde, ni pour quoi ; il se
demande
parfois ce qu’il a bien pu venir y faire ; il se demande à quoi rime
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parfois ce qu’il a bien pu venir y faire ; il se
demande
à quoi rime cette horrible « Histoire », illustrée par les plus sangl
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al. Humaniste encore, l’homme pieux qui prie pour
demander
à Dieu des « avantages » humains. (Comment donc les connaîtrait-il ?
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gne, une chemise. On cherche des chefs. Les chefs
demandent
de la discipline. La discipline exige le sacrifice des libertés perso
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laisser convaincre… Tout les y pousse, et l’on se
demande
en vain quelle idéologie les empêcherait encore de répondre aux invit
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, des nations, les intérêts (?) du monde. On nous
demande
: que signifie « sauver le monde » ? Rien. Au sens fort du mot, le «
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e sain ne s’excite pas sur l’idée de sécurité. Il
demande
un principe de grandeur, ou simplement quelque chose à faire. La paix
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t « réussir », mais vous ne voulez pas qu’on vous
demande
« à quoi ». C’est peut-être pourquoi vous ratez ? Faire quelque ch
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itent de fous par manière d’injure. Mais la folie
demande
plutôt des soins que des injures. Cruauté de la politique : non point
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première transition. L’avènement du régime idéal
demandera
des siècles de travail, de sacrifices et de police. Nous connaissons
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d’emplâtres à coller sur sa jambe de bois. On se
demande
, non sans scepticisme d’ailleurs, s’il admettra un jour qu’il convien
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ndicats ou les fédérations. Les attardés qui nous
demandent
: « Mais enfin, vous sentez-vous plus près des communistes que de l’É