1 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. N’habitez pas les villes !
1 , des tas de choses à écrire… Elle n’ose pas m’en demander davantage. Et moi, je recule devant l’entreprise de lui expliquer la
2 st venue plusieurs fois nous voir. Hier, elle m’a demandé avec toutes sortes de précautions oratoires embrouillées si son fils
3 à la dire… Peut-être, dans un siècle ou deux, se demandera-t -on comment nous avons pu rester si parfaitement aveugles ? Ou bien es
4 savez, la conférence est contradictoire. Je vous demanderai donc de bien vouloir proposer des noms ». Silence. Chuchotements. « V
5 n peu trop à mon goût. On applaudit. Le président demande s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un typ
6 ssé. Enfin un type se lève au fond de la salle et demande « s’il n’y a pas des contradictions dans la Bible ». Suit une petite
7 veut encore remercier M. Palut. Enfin il veut lui demander « si ce serait possible de se procurer une Bible pour étudier un peu
8 us dis ma première impression, puisque vous me la demandez . Je sais bien que vous les connaissez beaucoup mieux que moi… — Le pa
9 mer des hommes qui ne nous sont rien, qui ne nous demandent rien, qui peut-être ne voudraient pas même de notre aide (nous égale
10 — prouvent qu’ils n’y croient pas totalement. Ils demandent « confirmation » — au sens étymologique. — On comprend qu’ils s’achar
11 1934 Gens. — Il est très impressionnant de se demander en face de ces hommes, à quelques mètres d’eux, quand ils travaillent
12 lignes : je donnerais le plus possible à ceux qui demandent beaucoup, et qui se rangent ainsi dans une catégorie spirituellement
13 15 mars 1934 Je rentre de Vendée. On m’avait demandé d’y aller faire quelques causeries. J’en rapporte deux séries d’obser
14 s, que la situation matérielle était meilleure et demandait un développement tout différent ; qu’on voulait surtout, par ici, gar
15 r. Je suis allé à A. acheter des cigarettes. J’ai demandé à Mellouin d’apporter un nouveau tonnelet. Et nous allions nous mettr
2 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. Pauvre province
16 oin d’ici. Curieux garçon : j’en suis encore à me demander ce qui l’amenait. Pendant tout l’entretien — littérature et politique
17 se une sorte de malthusianisme cérébral. D’autres demandent une trêve des inventeurs. C’est la même démission du cogito. La même
18 ualité et quantité, voilà ce que j’ose froidement demander . Si j’ajoute qu’à mon sens, cela n’exclut nullement la nécessité d’av
19 liquait à sa voisine qui paraissait malade : « Tu demanderas bien un espécialiste rappelle-toi ! Si tu oublies, tu n’auras qu’à te
20 !… »11 Les éditeurs s’efforcent de répondre à la demande du public. Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, d
21 livres gais, etc. C’est, disent-ils, ce que l’on demande . — Hé ! oui, parbleu, c’est ce que « les gens » demandent. Mais saven
22 e. — Hé ! oui, parbleu, c’est ce que « les gens » demandent . Mais savent-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demande
23 gens » demandent. Mais savent-ils bien ce qu’ils demandent , et pourquoi ils le demandent ? Est-ce que le rôle des éditeurs, mais
24 -ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demandent  ? Est-ce que le rôle des éditeurs, mais surtout et d’abord des écriva
25 « les gens » de quoi ils ont besoin et ce qu’ils demandent réellement ? Car les gens ne demandent pas ce qu’ils ont l’air de dem
26 ce qu’ils demandent réellement ? Car les gens ne demandent pas ce qu’ils ont l’air de demander, et ce qu’on se montre si pressé
27 les gens ne demandent pas ce qu’ils ont l’air de demander , et ce qu’on se montre si pressé de leur donner à bon marché. Ils s’e
28 ’ont pas de formules pour avouer leur peine, pour demander les « remèdes » qu’il faudrait. On ne le leur a pas appris. On a préf
29 Dans ces maisons, il y a donc des communistes. Je demande au pasteur ce que c’est que ces communistes. — Voilà. Que vous dire d
30 x seuls qui proposent des réformes pratiques, qui demandent qu’on installe l’eau et l’électricité dans les maisons, etc. C’est l’
31 nt tout de même quelque chose, mais bou Diou ! ça demande du raisonnement. Par exemple, il a écrit au ministre — au ministre du
32 ’erreurs de faits et de formules électorales ! Je demandai la parole pour expliquer, le plus simplement que je pus, que le probl
33 era quelque équilibre et c’est tout ce que je lui demande . Mais ici prenons garde à deux faits, aussi importants l’un que l’aut
34 rguments qu’il m’oppose… — Tout ce que le lecteur demande , c’est qu’on lui raconte une histoire, me dit R. — Mais si je raconte
35 ier qui est arrivé en mon absence, deux nouvelles demandes de « causeries » : l’une à un Congrès d’instituteurs, l’autre à un ce
36 Réaction insolente : « Place aux Vieux ! » On se demande s’il est au monde un seul pays, hormis la France, où cette phrase soi
37 tôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller demander à la Nature la révélation d’une vie saine et délivrée de toute contra
38 ui cherche en nous ce que notre délire allait lui demander  : les prémices d’une nouvelle création, et la « révélation des enfant
39 nt mieux, fait l’homme. Et si des fois on vous en demande de trop, vous n’avez qu’à donner la mienne, vous savez. Plus on la li
40 foi dans le pouvoir d’une pensée droite, — on se demande par quelle rancune vaguement démoniaque, et surtout vaine, ils en vie
41 expression de cette Volonté. Aider le peuple sans demander son avis. Avec l’espoir qu’un jour ou l’autre, il se retrouvera capab
42 protocole. Je sens bien qu’il est inutile de leur demander de s’expliquer. Tout cela repose sur un vieux fonds de rites de prote
3 1937, Journal d’un intellectuel en chômage. L’été parisien
43 ets, aussi par le cortège de la Bastille. Je leur demande ce qu’ils pensent de la brutalité tyrannique de Staline, des camps de