1 1939, L’Amour et l’Occident. Avertissement
1 d’un tableau qu’il vendait assez cher : « Il m’a demandé une heure de travail, et toute la vie. » D. de R.
2 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
2 élons veillent sur la vertu de la reine. Celle-ci demande et obtient un « jugement de Dieu » pour prouver son innocence. Grâce
3 confesser. Mais au lieu d’avouer leur péché et de demander l’absolution, ils s’efforcent de démontrer qu’ils n’ont aucune respon
4 dence. Interrogez celui qui use d’un tel langage, demandez -lui raison de sa prédilection pour telle ou telle image d’apparence b
5 révéler. Jamais tu ne pourras connaître ce que tu demandes . » Et plus tard, quand il meurt : « Je ne suis pas resté au lieu de m
3 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
6 st aussi la naissance du prochain. À ceux qui lui demandaient ironiquement : Qui est mon prochain ? Jésus répond : c’est l’homme qu
7 ser des formules apprises on ne sait où. Et je me demande , après Aroux et Péladan, si le secret de toute cette poésie ne devrai
8 perfides délateurs, accomplis en toute malice, à demander qui elle est, et quel est son pays, s’il est loin ou près, car je vou
9 re de leurs aspirations. » Si c’est le cas, on se demande d’où vient la gêne et l’« agacement » de l’auteur lorsqu’il est oblig
10 c » faite par le roi à quelque damoiselle qui lui demande un don, sans dire lequel. Il s’agit en général d’un service très péri
4 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
11 Frédéric persécute l’hérésie. De même, on peut se demander dans quelle mesure les Siciliens « savaient » encore ce qu’est l’Amou
12 téréotypée. Dante et Cavalcanti, d’autres encore, demandent plus de sincérité et plus de chaleur amoureuse, mais en même temps, i
13 une chose — c’est de l’avoir —, à son Seigneur la demande , et tous les Saints implorent cette faveur. Seule, Pitié prend notre
14 dont on parle. « Cet Amour est-il vie ou mort ? » demande courageusement le premier. Et le second répond : « Du pouvoir de l’am
15 pas le sublime, voici la divinisation. Pétrarque demande comment il se peut faire qu’il vive encore, quoique séparé de sa dame
16 n chaque jour plus proche, à Dieu mille fois j’ai demandé ces ailes avec lesquelles, hors de la mortelle prison, pourrait s’enl
17 e de l’identité de Shakespeare, il est vain de se demander s’il connaissait la tradition secrète des troubadours. Mais on peut r
18 e sa maîtresse. Au dénouement, il est encore à se demander si cette « reine de l’Île inaccessible » ne va pas lui faire couper l
19 rée, de son côté conçoit la même pensée. Ils vont demander la fin de leurs maux à la Fontaine de Vérité, gardée par des lions et
20 de leur labeur Et de leur douloureux amour ! Ils demandaient l’union des habitants des deux : Déjà ils sont entrés dans le sanctua
5 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe contre le mariage
21 que sous forme de plaisanteries paysannes186. La demande en mariage, avec échange de visites en haut de forme et « déclaration
6 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
22 se confier dans son désir le plus puissant, à lui demander la délivrance. Et l’Éros ne pouvait le conduire qu’à la mort. Mais l’
7 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
23 erain. Accompagné du pape, il va à Constantinople demander à l’empereur ses deux filles : l’aînée, Berthe, épousera Charles, la
24 nc de Tristan : Jugement de la reine Éléonore : Demande . Un amant heureux avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses
25 eine Éléonore : Demande. Un amant heureux avait demandé à sa dame la permission d’offrir ses hommages à une autre : il y fut
26 oulons être sûrs. L’attitude de l’Européen qui se demande toute sa vie : « Est-ce de l’amour ou non ? Est-ce que j’aime vraimen
27 ectes chez les troubadours ? Au point que l’on se demande parfois s’ils n’en venaient pas à confondre la « chasteté » avec la j