1 1942, La Part du diable (1944). L’Incognito et la Révélation
1 je ne crois pas au diable. » C’est tout ce qu’il demandait . Et ceux qui en restent aux contes de bonnes femmes, ce sont ceux qui
2 accuse devant Dieu jour et nuit ». C’est lui qui demandait la tête de Job devant le tribunal céleste. Non content de nous prendr
3 érit, et s’évanouit au terme du traitement. On ne demanderait pas mieux que d’y croire. Mais les psychanalystes et les Christian Sc
4 rouve trop belle pour ne pas être vraie. Comme on demandait à C. G. Jung s’il croyait aux phénomènes occultes, le grand psychanal
5 e-même qu’il s’agissait d’une hallucination, elle demandait à Jung de la traiter. Chacun sait ce qu’un oiseau veut dire8. Le cas
2 1942, La Part du diable (1944). Hitler ou l’alibi
6 une réalité qui provoque la stupeur du siècle. On demande s’il est intelligent. Ne voit-on pas qu’un homme intelligent, qu’il l
7 erme idéal de toute passion. Autrefois les hommes demandaient des directeurs de conscience. Mais la misère des temps et le sentimen
8 individus dans notre monde démesuré, font qu’ils demandent et se donnent aujourd’hui des directeurs d’inconscience collective. L
9 laquelle il n’y a plus ni Juifs ni Grecs. Elle ne demande pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande : quels sont t
10 de pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande  : quels sont tes morts ? Religion du sang, religion de la terre et de
3 1942, La Part du diable (1944). Le diable démocrate
11 battu, nous sommes donc quittes ? Le diable n’en demandait pas plus : il adore notre bonne conscience. C’est la grande porte par
12 Mais si l’homme se reconnaît une vocation, il ne demandera point d’autre droit que celui de s’y conformer. Que l’État lui refuse
13 otre chambre, il entre en fureur parce que je lui demande d’éteindre une lampe qui me faisait mal aux yeux. Il la lance à terre
4 1942, La Part du diable (1944). Le diable dans nos dieux et dans nos maladies
14 enait de la fonder : l’apôtre Pierre. Jésus avait demandé à ses disciples : — Et vous, qui dites-vous que je suis ? « Simon Pie
15 n œil critique. Un pauvre homme l’arrêta pour lui demander une cigarette, dans un anglais de réfugié. Le Philanthrope sans hésit
16 plicité de son modèle. Jakob Boehme raconte qu’on demandait à Satan : Pourquoi es-tu sorti du Paradis ? — J’ai voulu me faire aut
17 on sans précédent, — elles le sont toutes. Allez demander aux jeunes gens d’aujourd’hui quel est le sens de leur vie, le goût d
18 rêts de la nation. N’est-ce pas ici le lieu de se demander au nom de quoi nos moralistes de la passion pourraient combattre les
19 i dis : — « Cesse donc d’être méchante », elle me demandera pourquoi elle est méchante. Or je l’ignore. Elle me battra de nouveau
20 — Puisque Monsieur est venu, et puisque Monsieur demande si elle est ici, elle y est évidemment. Mais je rappelle à Monsieur l
21 oque. Mais si vous ne croyez pas au diable, je me demande à quel Mal vous croyez. Contre quoi lutterez-vous jusqu’à la mort ? C
5 1942, La Part du diable (1944). Le Bleu du Ciel
22 n’en est pas moins scellé. Tout ce qu’il nous est demandé , c’est de coïncider avec l’esprit de cette victoire finale. Là gît le
23 ien cet ordre, mais il me paraît impossible », je demanderai ce qu’ils estiment possible, hors de la guerre et de l’État totalitai
24 parvenue au dernier terme de sa corruption. « Je demande à tout homme qui pense de me montrer ce qui subsiste de la vie. »32 E