1 1946, Journal des deux mondes. Journal d’attente
1 l’avenir immédiat ne l’est plus. Toute création demande une vacance, un espace qui ne soit mesuré et un temps qui ne soit ryt
2 profond, peut-être si normal, que j’en viens à me demander si toutes nos crises ne seraient pas machinées par nous-mêmes, dans n
2 1946, Journal des deux mondes. Puisque je suis un militaire…
3 e pas. J’entends cette phrase grommelée : « On se demande ce qu’on fout par là… » Il a fallu les « reprendre en main » et parle
4 nde de rouspéteurs, vous avez bien raison de vous demander ça ! Je me le demande encore devant ce papier blanc, où j’écris à la
5 s avez bien raison de vous demander ça ! Je me le demande encore devant ce papier blanc, où j’écris à la lueur d’une lampe à pé
3 1946, Journal des deux mondes. Anecdotes et aphorismes
6 des choses pareilles sur moi ! » C. B. lui ayant demandé pourquoi il attachait tant d’importance aux propos d’une feuille de p
7 donc m’annoncer auprès du chef de la police qui a demandé quelques volontaires. Il nous expose notre tâche : prendre le command
8 escalier : il me paraît un peu sentimental, je me demande s’il est bien à la mesure du tragique dans lequel nous baignons… L’ai
9 n dans la Gazette ? Oui, mon colonel. — Avez-vous demandé l’autorisation de vos supérieurs ? — Non, mon colonel. — Pourquoi ?
4 1946, Journal des deux mondes. La route de Lisbonne
10 une rouille éclatante. Mon fils, âgé de 5 ans, me demande avec une insistance harcelante, pourquoi on a coulé ce bateau, et pou
11 des nourritures indéfinissables. Deux heures. Je demande au chef de train pourquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le
12 de sa différence personnelle, cependant qu’on lui demande à chaque pas de prouver son identité. Or plus il en proteste et moins
5 1946, Journal des deux mondes. Premiers contacts avec le Nouveau Monde
13 re est déjà parti, et vous sortez sans qu’on vous demande un cent. 13 novembre 1940 Conférences. — Elles doivent être c
14 s’assoit au living-room, accepte un verre, et me demande avec application ce que je pense du monde et de son train. C’est un g
15 je comprends qu’il faut pousser plus loin. On se demande parfois : qu’est-ce en somme que le péché ? C’est cela, c’était ce qu
16 ornie alerte à leur sujet deux éditeurs. Sur leur demande pressante, je leur envoie le livre. L’un me répond au bout d’une sema
6 1946, Journal des deux mondes. Voyage en Argentine
17 chez les Z., me dit-il, j’étais en train de leur demander  : « Faut-il l’avertir ou me taire ? D’après ses signes, il doit avoir
18 ce que c’est que la philosophie, puisque vous me demandez quelle espèce. Vous savez ce que c’est que l’existence ? C’est de quo
7 1946, Journal des deux mondes. Solitudes et amitiés
19 merait la presse libre et la radio privée, ils se demanderont s’il vaut la peine de se faire tuer pour cela, ou à l’inverse, mais p
20 r. Mais ce soir-là, je n’avais rien à dire, et me demandais non sans angoisse ce que l’on peut bien avoir à dire, en général, qua
8 1946, Journal des deux mondes. Virginie
21 Septembre 1943 Un éditeur américain m’ayant demandé d’écrire une version élargie de mon diable, j’ai saisi l’occasion pou
22 croire que je n’ai pas peur… » — Eh bien ? m’ont demandé mes amis dans la voiture qui nous emporte sous la pluie, qu’en pensez
9 1946, Journal des deux mondes. Le choc de la paix
23 l’Histoire. Les enfants, comme les gouvernements, demandent pour leur Noël de petites bombes atomiques. Trois d’entre eux, à Broo
24 en vient beaucoup depuis quelques mois —, ils me demandent  : « Que pensez-vous de l’Amérique ? » On leur demande : « Que pensez-
25 ent : « Que pensez-vous de l’Amérique ? » On leur demande  : « Que pensez-vous de l’Europe ? » Et ces questions sont déprimantes
10 1946, Journal des deux mondes. Journal d’un retour
26 ation des voyages. Passer d’Amérique en Europe ne demandait plus que quelques heures ? On y ajouta plusieurs semaines de démarche
27 oute n’est plus permis. J’aime l’Amérique. Ils me demanderont pourquoi je l’aime, et je ne saurai comment répondre. Sait-on jamais
28 logements. — Est-ce que Paris a été bombardé ? me demandent -ils non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y connaissez de
29 act. La brusquerie des employés intacte, quand on demande un petit renseignement et qu’on les voit s’identifier en un clin d’œi
30 Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’on se demande quels talents les méritent. Ce qu’il y a de plus intact en Suisse, pe
11 1946, Journal des deux mondes. Le mauvais temps qui vient
31 a réserve au cours du dernier épisode, on ne leur demande ni de s’en féliciter ni de s’en plaindre, mais de se préparer sérieus