1
c’est à l’Orient, d’instinct, que cette pensée va
demander
non point seulement sa revanche, mais sa mort et son devenir. Ne po
2
oue chaque soir, plusieurs fois. Je suis allé lui
demander
ce que c’était. « L’hymne d’un mouvement clandestin, dont le chef est
3
Il s’agirait plutôt du seul plaisir de vivre. Que
demander
à un milieu social ? Qu’il vous laisse la franchise du cœur. Ici, l’o
4
vue de sens. Mais au nom de la dignité humaine je
demande
que les journalistes cessent de déverser sur une classe qu’ils ne peu
5
honte de mon visage gris ; leurs yeux stupides me
demandent
où je n’ai pas dormi. Le seul refuge est à l’avant, parmi des cordage
6
tes-vous venu chercher jusque chez nous ? » On me
demandera
donc toujours des passeports ? Dussè-je les inventer… Ah ! l’embarras
7
» — Ah ! ce n’est pas vous, maintenant, qui allez
demander
raison à vos hôtes de la façon dont ils traitaient, au temps de leur
8
grois. — « Comment peux-tu vivre si largement ? »
demande
certaine hargne à cet artiste de la prodigalité. — « Ah ! répond-il,
9
urquoi l’Objet n’a pas de nom. Parfois je me suis
demandé
s’il n’était pas une sorte de pierre philosophale. Peut-être ces deux
10
réflexion confiante et substantielle… Qu’irais-je
demander
d’autre à cette « Germanie aimée13 » ? Ah ! les livres nous avaient b
11
ce que je venais d’écrire, la faim me prit et je
demandai
une paire de saucisses croquantes et de la moutarde douce. Le journal
12
re seul critère de cohérence… C’est dire que nous
demandons
aux œuvres que nous aimons de témoigner d’une certaine force de révol
13
u ciel ou qu’elle éclate dans les choses, on nous
demande
seulement l’acte de la saisir dans son impérieuse évidence et dans sa
14
hodoxie barthienne que j’acceptais tout cela — et
demandais
davantage19. J’ai dit depuis que la liberté, c’est le droit d’apparte
15
laisser convaincre… Tout les y pousse, et l’on se
demande
en vain quelle idéologie les empêcherait encore de répondre aux invit
16
, des nations, les intérêts (?) du monde. On nous
demande
: que signifie « sauver le monde » ? Rien. Au sens fort du mot, le sa
17
de Paul Nizan dans la revue Europe. Quand j’avais
demandé
un texte à l’auteur des Chiens de garde, il était venu tout de suite
18
, des tas de choses à écrire… Elle n’ose pas m’en
demander
davantage. Et moi, je recule devant l’entreprise de lui expliquer la
19
st venue plusieurs fois nous voir. Hier, elle m’a
demandé
avec toutes sortes de précautions oratoires embrouillées si son fils
20
à la dire… Peut-être, dans un siècle ou deux, se
demandera-t
-on comment nous avons pu rester si parfaitement aveugles ? Ou bien es
21
savez, la conférence est contradictoire. Je vous
demanderai
donc de bien vouloir proposer des noms. » Silence. Chuchotements. « V
22
n peu trop à mon goût. On applaudit. Le président
demande
s’il y a des questions à poser. Long silence embarrassé. Enfin un typ
23
ssé. Enfin un type se lève au fond de la salle et
demande
« s’il n’y a pas des contradictions dans la Bible ». Suit une petite
24
veut encore remercier M. Palut. Enfin il veut lui
demander
« si ce serait possible de se procurer une Bible pour étudier un peu
25
us dis ma première impression, puisque vous me la
demandez
. Je sais bien que vous les connaissez beaucoup mieux que moi… » — Le
26
mer des hommes qui ne nous sont rien, qui ne nous
demandent
rien, qui peut-être ne voudraient pas même de notre aide (nous égale
27
— prouvent qu’ils n’y croient pas totalement. Ils
demandent
« confirmation » — au sens étymologique. — On comprend qu’ils s’achar
28
1934 Gens. — Il est très impressionnant de se
demander
en face de ces hommes, à quelques mètres d’eux, quand ils travaillent
29
lignes : je donnerais le plus possible à ceux qui
demandent
beaucoup, et qui se rangent ainsi dans une catégorie spirituellement
30
15 mars 1934 Je rentre de Vendée. On m’avait
demandé
d’y aller faire quelques causeries. J’en rapporte deux séries d’obser
31
s, que la situation matérielle était meilleure et
demandait
un développement tout différent ; qu’on voulait surtout, par ici, gar
32
r. Je suis allé à A… acheter des cigarettes. J’ai
demandé
à Mellouin d’apporter un nouveau tonnelet. Et nous allions nous mettr
33
à passer quelques semaines chez des amis. Et deux
demandes
de traduction de l’allemand. Tout cela probablement parce que j’étais
34
oin d’ici. Curieux garçon : j’en suis encore à me
demander
ce qui l’amenait. Pendant tout l’entretien — littérature et politique
35
se une sorte de malthusianisme cérébral. D’autres
demandent
une trêve des inventeurs. C’est la même démission du cogito. La même
36
ualité et quantité, voilà ce que j’ose froidement
demander
. Si j’ajoute qu’à mon sens, cela n’exclut nullement la nécessité d’av
37
liquait à sa voisine qui paraissait malade : « Tu
demanderas
bien un espécialiste rappelle-toi ! Si tu oublies, tu n’auras qu’à te
38
38 !… » Les éditeurs s’efforcent de répondre à la
demande
du public. Il faut des livres faciles, des livres gais, etc. C’est, d
39
livres gais, etc. C’est, disent-ils, ce que l’on
demande
. — Hé ! oui, parbleu, c’est ce que « les gens » demandent. Mais saven
40
e. — Hé ! oui, parbleu, c’est ce que « les gens »
demandent
. Mais savent-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le demande
41
gens » demandent. Mais savent-ils bien ce qu’ils
demandent
, et pourquoi ils le demandent ? Est-ce que le rôle des éditeurs, mais
42
-ils bien ce qu’ils demandent, et pourquoi ils le
demandent
? Est-ce que le rôle des éditeurs, mais surtout et d’abord des écriva
43
« les gens » de quoi ils ont besoin et ce qu’ils
demandent
réellement ? Car les gens ne demandent pas ce qu’ils ont l’air de dem
44
ce qu’ils demandent réellement ? Car les gens ne
demandent
pas ce qu’ils ont l’air de demander, et ce qu’on se montre si pressé
45
les gens ne demandent pas ce qu’ils ont l’air de
demander
, et ce qu’on se montre si pressé de leur donner à bon marché. Ils s’e
46
’ont pas de formules pour avouer leur peine, pour
demander
les « remèdes » qu’il faudrait. On ne le leur a pas appris. On a préf
47
Dans ces maisons, il y a donc des communistes. Je
demande
au pasteur ce que c’est que ces communistes. — Voilà. Que vous dire d
48
x seuls qui proposent des réformes pratiques, qui
demandent
qu’on installe l’eau et l’électricité dans les maisons, etc. C’est l’
49
nt tout de même quelque chose, mais bou Diou ! ça
demande
du raisonnement. Par exemple, il a écrit au ministre au ministre du T
50
’erreurs de faits et de formules électorales ! Je
demandai
la parole pour expliquer, le plus simplement que je pus, que le probl
51
era quelque équilibre et c’est tout ce que je lui
demande
. Mais ici prenons garde à deux principes, aussi importants l’un que l
52
rguments qu’il m’oppose… « Tout ce que le lecteur
demande
, c’est qu’on lui raconte une histoire, me dit R… — Mais si je raconte
53
ier qui est arrivé en mon absence, deux nouvelles
demandes
de « causeries » : l’une à un congrès d’instituteurs, l’autre à un ce
54
tôt c’est avouer qu’on n’a pas su les voir. Aller
demander
à la Nature la révélation d’une vie saine et délivrée de toute contra
55
ui cherche en nous ce que notre délire allait lui
demander
: les prémices d’une nouvelle création, et la « révélation des enfant
56
nt mieux, fait l’homme. Et si des fois on vous en
demande
de trop, vous n’avez qu’à donner la mienne, vous savez. Plus on la li
57
ir foi dans le pouvoir d’une pensée droite, on se
demande
par quelle dialectique de rancune, ils en viennent à s’imaginer qu’il
58
expression de cette Volonté. Aider le peuple sans
demander
son avis. Avec l’espoir qu’un jour ou l’autre, il se retrouvera capab
59
protocole. Je sens bien qu’il est inutile de leur
demander
de s’expliquer. Tout cela repose sur un vieux fond de rites de protec
60
ets, aussi par le cortège de la Bastille. Je leur
demande
ce qu’ils pensent de la brutalité tyrannique de Staline, des camps de
61
tidienne, sur son existence dans les êtres. On se
demandera
sans doute pourquoi ce journal n’est publié qu’après deux ans de tiro
62
s’en empare : — Est-ce de la Hetzpropaganda48 ?
demande-t
-il d’un air menaçant. — Nous ne connaissons pas ce genre de littératu
63
une certaine somme de « connaissances ». Je leur
demande
de répondre par écrit à cette question : « Pourquoi j’étudie les lang
64
il faut reconnaître que la plupart des hommes ne
demandent
à leur quotidien qu’un feuilleton tragi-comique, non pas seulement ce
65
6° ne dénigre jamais sa nation et ses chefs ; 7°
demande
des articles à des écrivains et à des savants plutôt qu’à des acteurs
66
nche qui passe sur un village des Alpes : je vous
demande
un peu quelle gloire et quel bénéfice en retirent les survivants ! Al
67
la France. Qu’aurions-nous à y gagner, je vous le
demande
? Moi. — En effet. Mais avec la Russie ? Lui. — C’est autre chose.
68
femme de bien… — Est-ce un ouvrage politique ? me
demande
l’employé. — Comment voulez-vous que je le sache ? Donnez-le-moi d’ab
69
e, en direction du Rhin. « Est-ce la guerre ? m’a
demandé
le vendeur du kiosque à journaux. — La guerre, grands dieux ! Parce q
70
n. On se passe une lorgnette, une saucisse. On se
demande
l’heure. Parfois un bruit de houle parvient par les baies ouvertes, c
71
une réalité qui provoque la stupeur du siècle. On
demande
sottement s’il est intelligent. Ne voyez-vous donc pas qu’un homme in
72
s affaires, qu’après cela, on n’oserait plus leur
demander
le petit effort supplémentaire de distinguer entre l’Hitler d’Allemag
73
ses camarades allèrent trouver le chef du camp et
demandèrent
l’autorisation de se retirer, étant chrétiens. Suit le récit de plusi
74
elle impression emportez-vous de l’Allemagne ? me
demandaient
-ils sur le chemin du retour, tandis que le jour baissait dans la forê
75
u, c’est tellement entendu qu’il reste alors à se
demander
comment, tout de même, c’est possible ; comment des hommes, des milli
76
méfiants, posés les uns auprès des autres, à nous
demander
pourquoi nous sommes ensemble. Il s’est formé dans la cité un sentime
77
monstrueuse d’une de ces religions larvaires. On
demande
souvent quel est le contenu de la « mystique » nationale-socialiste.
78
s ni Juifs ni Grecs aux yeux de l’esprit. Elle ne
demande
pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle demande seulement : qu
79
de pas : que crois-tu ? qu’espères-tu ? mais elle
demande
seulement : quels sont tes morts ? Religion du sol et du sang, religi
80
pouvaient prêter à équivoque, et y ont prêté. Je
demandais
que les démocraties résolvent à leur manière les problèmes religieux
81
nt résolus, vaille que vaille, les dictateurs. Je
demandais
qu’elles retrouvent une foi… On a pu croire que j’appelais à la resco
82
Par chance, Rops m’écrivit à ce moment-là pour me
demander
de céder mon tour à un jeune colonel qui venait de lui donner un livr
83
ge). Mais ce qui me vient par téléphone, c’est la
demande
d’écrire une pièce pour l’Exposition nationale de l’an prochain. Il f
84
dirait que vous vous foutez de moi ! Vous m’aviez
demandé
neuf numéros de musique, trois par acte, j’en suis au 28e, et ce n’es
85
t de la brièveté des journées et des nuits. Je ne
demandais
qu’à tenir sans fin ce rythme d’écritures et de publications, mais Ad
86
ine de lutte politique. Faire la révolution, cela
demande
un effort un peu plus grand, et d’une autre nature, que l’effort de s
87
d l’avenir immédiat ne l’est plus. Toute création
demande
une vacance, un espace qui ne soit mesuré et un temps qui ne soit ryt
88
profond, peut-être si normal, que j’en viens à me
demander
si toutes nos crises ne seraient pas machinées par nous-mêmes, dans n
89
e pas. J’entends cette phrase grommelée : « On se
demande
ce qu’on fout par là… » Il a fallu les « reprendre en main » et parle
90
nde de rouspéteurs, vous avez bien raison de vous
demander
ça ! » Je me le demande encore devant ce papier blanc, où j’écris à l
91
avez bien raison de vous demander ça ! » Je me le
demande
encore devant ce papier blanc, où j’écris à la lueur d’une lampe à pé
92
t des choses pareilles sur moi. » C. B… lui ayant
demandé
pourquoi il attachait tant d’importance aux propos d’une feuille de p
93
noncer auprès du chef de la police de Berne qui a
demandé
quelques volontaires. Il nous expose notre tâche : prendre le command
94
escalier : il me paraît un peu sentimental, je me
demande
s’il est bien à la mesure du tragique dans lequel nous baignons… L’ai
95
ns la Gazette ? — Oui, mon colonel. — Avez-vous
demandé
l’autorisation de vos supérieurs ? — Non, mon colonel. — Pourquoi ? —
96
s maintenant à Saint-Maurice. Tout ce que je vous
demande
, c’est de ne pas sortir dans les rues de Berne chaque soir avec une p
97
une rouille éclatante. Mon fils, âgé de 5 ans, me
demande
avec une insistance harcelante, pourquoi on a coulé ce bateau, et pou
98
des nourritures indéfinissables. Deux heures. Je
demande
au chef de train pourquoi nous restons là. « C’est, me dit-il, que le
99
de sa différence personnelle, cependant qu’on lui
demande
à chaque pas de prouver son identité. Or plus il en proteste et moins
100
re est déjà parti, et vous sortez sans qu’on vous
demande
un cent. 13 novembre 1940 Conférences. — Elles doivent être co
101
s’assoit au living-room, accepte un verre, et me
demande
avec application ce que je pense du monde et de son train. C’est un g
102
je comprends qu’il faut pousser plus loin. On se
demande
parfois ; qu’est-ce en somme que le péché ? C’est cela, c’était ce qu
103
ornie alerte à leur sujet deux éditeurs. Sur leur
demande
pressante, je leur envoie le livre. L’un me répond au bout d’une sema
104
ce que c’est que la philosophie, puisque vous me
demandez
quelle espèce. Vous savez ce que c’est que l’existence ? C’est de quo
105
merait la presse libre et la radio privée, ils se
demanderont
s’il vaut la peine de se faire tuer pour cela, ou à l’inverse, mais p
106
r. Mais ce soir-là, je n’avais rien à dire, et me
demandais
non sans angoisse ce que l’on peut bien avoir à dire, en général, qua
107
ventions et formes rhétoriques — l’époque moderne
demande
à la science les éléments d’un nouvel ordre. Mais à ce moment précis
108
e, enfin de l’art nouveau de la propagande. On me
demande
s’il y a des recettes, j’en indique une. — Supposez l’île d’Attu, dan
109
Septembre 1943 Un éditeur américain m’ayant
demandé
d’écrire une version élargie de mon diable, j’ai saisi l’occasion pou
110
croire que je n’ai pas peur… » — Eh bien ? m’ont
demandé
mes amis dans la voiture qui nous emporte sous la pluie, qu’en pensez
111
, chante la Marseillaise de tout cœur, puis il me
demande
ce que j’ai pensé de l’affaire. Je lui dis que de Gaulle me fait l’ef
112
xemple. Il me semble que je devrais d’abord aller
demander
à mon père son opinion, — son OK. Probablement, je n’ai jamais attein
113
cs. Pensant à la conversation à la veille, je lui
demande
s’il est vrai qu’il a décidé un beau jour d’abandonner définitivement
114
e capitale, j’avais des choses très importantes à
demander
à notre Grand Patron100 qui m’avait invitée à dîner, mais croirez-vou
115
l’Histoire. Les enfants, comme les gouvernements,
demandent
pour leur Noël de petites bombes atomiques. Trois d’entre eux, à Broo
116
en vient beaucoup depuis quelques mois —, ils me
demandent
: « Que pensez-vous de l’Amérique ? » On leur demande : « Que pensez-
117
ent : « Que pensez-vous de l’Amérique ? » On leur
demande
: « Que pensez-vous de l’Europe ? » Et ces questions sont déprimantes
118
ation des voyages. Passer d’Amérique en Europe ne
demandait
plus que quelques heures de vol ? On y ajouta plusieurs semaines de d
119
oute n’est plus permis. J’aime l’Amérique. Ils me
demanderont
pourquoi, je ne saurai pas répondre. Sait-on jamais pourquoi l’on aim
120
logements. — Est-ce que Paris a été bombardé ? me
demandent
-ils non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous y connaissez de
121
act. La brusquerie des employés intacte, quand on
demande
un petit renseignement et qu’on les voit s’identifier en un clin d’œi
122
Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’on se
demande
quels talents les méritent. Ce qu’il y a de plus intact en Suisse, pe
123
a réserve au cours du dernier épisode, on ne leur
demande
ni de s’en féliciter ni de s’en plaindre, mais de se préparer pour la