1 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte
1 éalisé : La commission politique de La Haye avait demandé l’institution d’un Conseil de l’Europe, doté d’une Cour des droits de
2 rée à Strasbourg. La commission économique avait demandé la création d’institutions communes, permettant la fusion des intérêt
3 expansion. La commission culturelle, enfin, avait demandé l’institution d’un Centre européen de la culture. Et celui-ci se crée
2 1970, Lettre ouverte aux Européens. I. L’unité de culture
4 1. L’Europe est-elle jamais née ? Quand on me demande à brûle-pourpoint : « Qu’est-ce que l’Europe ? Pouvez-vous me répondr
5 es siècles. Limites ? — Mais les sceptiques nous demandent alors où elle s’arrête. L’URSS en fait-elle partie jusqu’à Vladivosto
6 péenne ? Cercle vicieux pour ceux-là seuls qui ne demandent qu’à croire qu’ils y sont enfermés. Au-delà des impasses logiques, le
3 1970, Lettre ouverte aux Européens. II. L’union fédérale
7 e 26. Traduire l’unité en union Si l’on me demande maintenant comment on peut traduire en termes de structures politique
8 naguère. (Plus étroite que quelle autre, on se le demande .) Un Français cultivé qui demande à son Littré le sens du mot fédéral
9 autre, on se le demande.) Un Français cultivé qui demande à son Littré le sens du mot fédéralisme trouve ceci : Fédéralisme :
10 deux maxima contradictoires — comme l’offre et la demande dans un prix.) L’ensemble des problèmes et des solutions ainsi défini
4 1970, Lettre ouverte aux Européens. III. La puissance ou la liberté
11 risques et périls ! Nous voici contraints de nous demander ce que nous attendons de notre vie et de la vie en société, ce que no
12 t européen doté de pouvoirs délibérants, comme le demandait dans son discours du 17 août 1950 le général de Gaulle lui-même. Lise
5 1970, Lettre ouverte aux Européens. IV. Vers une fédération des régions
13 étendait sur un lit de fer les étrangers qui lui demandaient l’hospitalité. Il leur coupait les jambes si elles dépassaient, ou il
14 passé dont l’unification prendrait trop de temps, demanderait trop d’énergie, et soulèverait trop d’oppositions 30. Je venais d’éc
15 rtis, le PSU à gauche, les Indépendants à droite, demandaient dès 1967 des assemblées régionales élues, la promotion d’une citoyenn
16 une société avec ses cadres et ses mécanismes. Je demande seulement qu’il corresponde aux réalités humaines et qu’il les serve,
17 au lieu de prétendre à les régir en souverain. Je demande la division du phénomène État en autant de foyers, et sa répartition
18 nité et d’ordres de grandeur dans nos projets. Je demande la dissociation et la répartition fédéraliste des pouvoirs aujourd’hu
6 1970, Lettre ouverte aux Européens. Lettre ouverte, suite et fin
19 ique sondaient vos esprits et vos cœurs. Ils vous demandaient si vous vouliez l’Europe unie. Les deux tiers d’entre vous répondaien
20 e Debré qui sommeille en chaque citoyen : on vous demandait si vous accepteriez un président de l’union européenne qui ne fût pas
21 aux jeunes… Pour si peu qu’ils y pensent, ils se demandent et nous demandent tout simplement : « Pourquoi l’Europe n’est pas enc
22 si peu qu’ils y pensent, ils se demandent et nous demandent tout simplement : « Pourquoi l’Europe n’est pas encore unie ? » Je cr
23 TV, de baignoires, d’autos, de prothèses. Mais je demande en vain où il serait défini par : – la pureté de l’air, de l’eau et d
24 onçois est bien moins révolutionnaire parce qu’il demande le dépassement de l’État-nation que parce qu’il pose une hiérarchie n