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moins que la mise à mort de l’auteur. Pourtant il
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sans effets). Mais si tu m’épargnes, ô lecteur ! faut-il croire que c
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« l’utilité » de mon entreprise, notre sort n’en
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pas moins, à nous autres Occidentaux, de devenir de plus en plus cons
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nnaît le vassal d’une Dame élue. Mais en fait, il
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le vassal d’un seigneur. D’où naîtront des conflits de droit, dont le
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nt parfait, comme son triomphe… Une seule réponse
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ici digne du mythe. Tristan et Iseut ne s’aiment pas, ils l’ont dit e
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vre à l’éclat de sa consommation. Mais sa brûlure
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inoubliable, et c’est elle que les amants veulent prolonger et renouv
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ne interprétation que j’ai stylisée à dessein, il
demeure
qu’elle nous a permis de surprendre à l’état naissant quelques relati
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as du plaisir d’aimer à cœur saoul, leur amour en
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toujours frais, et que leurs enfants en viennent plus robustes. » (Am
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certains vers de Pétrarque ? » Cette question qui
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ouverte dans l’ouvrage de M. Jeanroy53, trouve une réponse tout évide
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Ici se poserait la plus grave question, mais elle
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presque insoluble : comment les troubadours entendaient-ils leurs pro
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mme que des amuseurs un peu niais, dont le succès
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incompréhensible à notre esprit si pénétrant et averti. Un peu plus d
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nature est celle des anges. Si plus longtemps tu
demeures
en cette boue, tu devras rester toujours dans les ténèbres. lit-on d
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elle que soit la réponse qu’on donnera, une chose
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certaine : c’est que nous sommes en présence de deux facteurs qui n’e
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reste pas d’autre distinction que celle-ci : Lui
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Dieu et elle demeure âme. » (Trad. Mayrisch Saint-Hubert). Il faut bi
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stinction que celle-ci : Lui demeure Dieu et elle
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âme. » (Trad. Mayrisch Saint-Hubert). Il faut bien dire que l’on se h
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-aimés, ores souffrez en paix que votre espérance
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, autant qu’il me plaira, là où se trouve plus d’un qui s’attend à la
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plaisir, mais une contemplation. » Aucun doute ne
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possible : l’Amour est la passion mystique. Mais encore faut-il défin
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on amant dans la ténèbre ? Par crainte de cela je
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avec toi Et plus jamais de ce palais de la nuit obscure Je ne reparti
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iane est Marie de Médicis, etc. Le sujet du roman
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les « contrariétés » de l’amour, mais l’obstacle n’est plus la volont
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ne passion inavouable. L’originalité de Corneille
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d’avoir voulu combattre et nier cette passion dont il vivait, et ce m
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és, l’un des besoins les plus profonds de l’homme
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privé d’assouvissement, et c’est le besoin de souffrir. Un corps soci
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qui appauvrit le romantique français, c’est qu’il
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un sceptique éloquent, c’est qu’il redoute la naïveté, la vulgarité f
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l’appel qu’il a reçu de Dieu… Que chacun, frères,
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devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé (vierge ou
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vec Régine. La cause intime de cette rupture nous
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en partie mystérieuse209 : c’est « le secret » essentiellement impart