1 egaard — se rapporte à ce seul problème : comment devenir chrétien ». Car on n’est pas chrétien, et même on ne peut pas l’être,

2 n, et même on ne peut pas l’être, mais il faut le devenir . Et le problème, alors, devient celui de l’acte, c’est-à-dire de la c

3 , mais il faut le devenir. Et le problème, alors, devient celui de l’acte, c’est-à-dire de la création d’une possibilité nouvel

4 meurent aux pages des livres. L’action de l’homme devient aussi la vérité ; et la norme de toutes les normes. Au premier pas qu

5 foi, la foi n’existe que dans l’acte, et cet acte devient alors notre chemin et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que

6 u, et sans nulle préparation. « Comment un homme devient -il chrétien ? Tout simplement : prends n’importe quelle règle d’actio

7 rer les réussites ou les tricheries !) Leur style devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à traduire une volonté

8 ciles instruments de la vocation catholique, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autorité et suscitent contre e

9 t la grandeur des cultures authentiques. Elle est devenue la loi inexorable et mécanique qui plie l’individu à des calculs de m

10 ité et de scandale métaphysique. Et dès lors tout devient étrangement signifiant, le fait divers s’agrandit peu à peu aux propo

11 corps — de mon corps — ou à une objectivation du devenir historique, ou encore à une autonomie de la raison critique. Division

12 synonyme dans l’opinion populaire, de vérité, est devenu pour le public, synonyme de mensonge. Il s’agit en attendant que la q

13 e club de presse dont ils seront les instigateurs devienne rapidement un organisme craint et respecté. À l’heure où l’Argent-roi

14 tif, le « romancier à succès », de nos jours, est devenu un simple reflet de la conscience bourgeoise moyenne. Il ne fait que

15 nt les meilleures têtes du pays, et on les laisse devenir les « mauvaises têtes ». 17 décembre 1934 Le grand tort des chrétiens

16 auto, sans argent, sans amis proches, la solitude devient un isolement. Il y a « les gens », bien sûr. C’est instructif. Mais l

17 dre des villes, où ils s’incrustent — la province deviendra vivable. La révolution sera faite. Nous reviendrons… — Demain, il fau

18 le-démocrate — écrit Lénine en 1905 déjà ! — doit devenir une littérature de Parti. » Et Staline fait écho, trente ans plus tar

19 res, sauf en ce je ne sais quoi qui n’est rien et devient l’essentiel, notre philistin méconnu se voit chassé de la communauté

20 a Révolution un arbre de la Liberté. Cet orme est devenu gigantesque, majestueux exemplaire dans sa symétrie architecturale. I

21 « difficultés de trésorerie » dans les affaires, devient ici, évidemment, un obstacle absolu.) Assuré au moins de quelque arge

22 ù elle est un élément de transcendance, la nature devient divinité (et ne peut pas ne pas le devenir). Pour ma part, je ne conç

23 nature devient divinité (et ne peut pas ne pas le devenir ). Pour ma part, je ne conçois pas de relation concrète à la transcend

24 z du tout au tout ; que vous n’entendez rien au «  devenir dialectique », dont la dictature actuelle n’est qu’un stade nécessair

25 aire, que Marx avait tout d’abord combattu48, est devenu , après lui, un mensonge absolu exactement symétrique de celui des idé

26 ndustrie puissante, faisons mieux que l’Amérique, devenons encore plus riches, car l’argent distribué aux masses ne manque pas d

27 ion tout évidente. Non seulement l’homme converti devient transformateur du monde — ou sinon il n’est pas converti — mais encor

28 el, l’ordre des choses, et que les hommes ensuite deviendraient plus habiles à s’entendre et à vivre heureux ? « Changer la vie », cr

29 du changement total, perpétuel et seul réel, est devenu le gardien des conformismes, ou du moins n’a pas su, par excès de pru

30 ’être pas assez chrétien ! Tu m’incites donc à le devenir davantage, quand tu croyais réfuter ma religion. Ton athéisme devient

31 uand tu croyais réfuter ma religion. Ton athéisme devient prédication ! Drôle d’aventure, pour un dialecticien ! Si tu dis que

32 il tâche de n’agir qu’en chrétien ; mais alors il devient un opposant, un « trotzkyste » ou un « saboteur », et à tout le moins

33 oute attente passive, si courageuse qu’elle soit, devient dans le cas présent une complicité. L’État totalitaire ne saurait s’i

34 ionne ! 52. « Je ne vois jamais le christianisme devenir révolutionnaire ! » S’exclamait naguère Jean Guéhenno (Union pour la

35 nous permettra mieux que tout autre de juger. Que devient en effet la culture, dans un monde où n’est tolérée que « la seule ch

36 t-il donc possible de perdre sa vocation ? Et que devient celui qui la trahit, soit qu’il rejette ses ordres, soit qu’il la pre

37 peuple. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le devient qu’accessoirement, à mesure que l’on prend les « signes » de la vocat

38 . Sitôt que la mesure cesse d’être transcendante, devient humaine, contingente et partielle, et n’étant plus totale, se veut en

39 promesse, et auquel nul obstacle ne s’oppose. Que devient alors notre effort ? Il ne sert plus de rien. Nous n’en ferons plus !

40 , si Beausire connaît de tels chefs, ou désire en devenir un, qu’il nous amène ce précieux renfort, et nous le saluerons d’un v

41 sembla porter bonheur au père de Kierkegaard. Il devint commerçant, amassa une fortune, et c’est ainsi que Kierkegaard reçut

42 e rapporte à ce seul problème : « comment peut-on devenir chrétien ». Car on ne naît pas chrétien, et même on ne peut pas l’êtr

43 même on ne peut pas l’être, il faut sans cesse le devenir , et le devenir dans l’instant de la foi, qui est l’instant de l’acte

44 pas l’être, il faut sans cesse le devenir, et le devenir dans l’instant de la foi, qui est l’instant de l’acte d’obéissance. C

45 ierkegaard. Il fallait un rappel à l’ordre. Il le devint lui-même, de tout son être. Et il savait ce que cela devait lui coûte

46 les hommes à être attentifs. Ah ! Dieu sait s’ils deviennent attentifs, ils le tuent. Mais c’est là ce qu’il voulait. Il n’a jamai

47 es préjugés du régime établi — que ces rencontres deviennent possibles, se multiplient : se « déclasser », c’est à la fois se reco

48 mépris de soi-même et de l’utilité. Car elle peut devenir le fait dominateur. En vérité, il n’y a pas de faits grands ou petits

49 tendras et tu ne comprendras jamais qu’un appel à devenir toi-même ce fait qui est plus fort que toi. Car il est tout ce que le