1 rait désiré si longtemps que tout son être en fût devenu attente, espoir et nostalgie. Cet être-là mourrait nécessairement, et

2 itif des entretiens de Genève. Il faut que Genève devienne une sorte de Salzbourg intellectuel, ajoute notre interlocuteur. Tout

3 es qu’elles tiennent pour allant de soi, tout est devenu trop différent, et presque sans commune mesure. À qui la faute ? 4.

4 us, bien que vulgarisée et déprimée au point d’en devenir méconnaissable. Petit exemple que je mentionne faute de mieux pour l’

5  cette part de la personnalité du fils qui devait devenir l’amour d’une femme de son âge ». Mom le transmute en sentimentalité

6 rend en main les rênes de la vie, et se prépare à devenir à son tour une mom aussi redoutablement « perfectionniste » et activi

7 un Valéry et d’un Gide, parmi nous. La gloire est devenue le droit d’énoncer des banalités mais qui ne passent plus pour telles

8 schluss économiques avec ses voisins immédiats et devient une puissance de premier plan. On croyait le fascisme abattu. Les sta

9 stème d’éducation qui sont en crise. Le divorce y devient une maladie sociale, les instituteurs désertent leurs postes mal payé

10 grands malades recouvrait subitement la santé, il deviendrait impérialiste malgré lui et susciterait probablement la coalition des

11 Et nous parlons de l’Amérique, dont Einstein est devenu citoyen. Il me dit : — Écoutez-moi bien, c’est la seule démocratie vé

12 et d’un antinationalisme. L’instinct contrecarré devient conscience ; la coutume attaquée devient programme ; la pratique remi

13 trecarré devient conscience ; la coutume attaquée devient programme ; la pratique remise en question par une propagande agressi

14 e où le fédéralisme suisse, s’il veut durer, doit devenir à son tour missionnaire. Telle est sa crise : ou se nier, ou triomphe

15 re et le système des vaisseaux sanguins de ce qui deviendra un jour le corps des États-Unis d’Europe. Au-dessous et au-dessus des

16 possibles. Ce ne sont pas la gauche et la droite, devenues presque indiscernables dans leurs manifestations. Ce ne sont pas le s

17 opper des réflexes de pensée fédéraliste, si nous devenons nous-mêmes intégralement fédéralistes — fédéralistes comme on respire

18 olus sans devoirs, ont un penchant irrésistible à devenir totalitaires. Et ce n’est point que leurs hommes d’État soient partic

19 e clé dans cette lettre d’un sourd-muet à son ami devenu fou, qu’on va lire aux pages 219-220 : « Les autres, écrit-il, haïsse

20 qui leur fait face, mi-flatté mi-gêné. Je me sens devenir réactionnaire, ce qui m’effraye encore un peu, bien que je voie venir

21 tu veux m’aimer, regarde bien d’abord qui je suis devenue  ! » Ensuite on se promène, on dit : « Où en es-tu ? qui vois-tu ? que

22 Hollande et Grande-Bretagne. Parce qu’ils ont su devenir , en toute liberté, les plus sociaux, ils sont aussi les moins touchés

23 s le savoir, sans oser se l’avouer, les chrétiens devenaient , en Europe comme ailleurs, une minorité doucement persécutée. Cette p

24 un bloc. Un seul remède : nous fédérer Que devient alors ce choix que certains nous proposent ou que d’autres déclarent

25 t le plus d’efficacité. Mais, en conséquence, ils deviennent des errants. Je crois, quant à moi, que cette transformation de leur

26 lexes de pensée fédéraliste, si ceux qui militent deviennent eux-mêmes intégralement fédéralistes, je vous l’assure, la partie ser

27 ou ne la suivent qu’en l’inventant telle qu’elle devient  ? Créer ou rejoindre un poème, un destin, un amour, une vocation ? «