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e une tension entre lui et Dieu. Mais le péché ne
devient
réalité que pour le converti ; c’est donc la conversion qui figure l’
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les où la forme d’un mythe affleure, s’incarne et
devient
visible. Ce sont les périodes de crise. Or toute crise est un jugemen
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te pensée est judicatoire, le fait même de penser
devient
fauteur de crise. Informer le réel, c’est en quelque sorte le mettre
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une forme mystique, celle du terrible « Meurs et
deviens
! », et s’il l’assume en connaissance de cause, — c’est un événement
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que l’hallucination le gagne et le submerge. « Je
devins
un opéra fabuleux. » Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on n
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re. Car il n’est pas donné à beaucoup d’hommes de
devenir
un mythe à force de pureté dans la réalisation de leur destin. Rimbau
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ement et de refus, si douloureuse que le signe en
devient
visible sur ses traits. Je ne me lasse pas de méditer ce visage dont
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toriques qui selon eux déterminent entièrement le
devenir
révolutionnaire. Mais c’est de la mythomanie ; les « Forces économiqu
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vant, sans faux arrêt, sans cet arrêt d’illusoire
devenu
réel que font les actuels nationalismes, ayant pour effet qu’au lieu
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très simple, un de ces cas où le mot « concret »
devient
presque synonyme de matériel. Un bras cassé (le gauche) ; l’humiliati
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à se distinguer par diverses actions d’éclat. Il
devient
brigadier de choc. Grave et rieur, chaste, ignorant, avide de « cultu
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au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu
devient
pour nous le Père ; mais alors, l’acquittement est possible. « Je sui
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e cessera d’être une simple description : elle va
devenir
action transformatrice, et productrice. L’esprit pur s’évanouit. L’âg
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it incarné dans des termes tels qu’esprit incarné
devienne
synonyme de trahison intéressée ; 4° si M. Benda conçoit que l’opposi
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le se ramènent toutes les autres, est en train de
devenir
une sorte de pont aux ânes de nos philosophies politiques (Berdiaev,
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nt ceci : l’époque s’engoue de tes discours et tu
deviens
son favori. Tu es alors au début de ton supplice. Il s’agit maintenan
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’anarchie, etc. La subjectivité, c’est le fait de
devenir
le sujet de la vérité, et non pas seulement son admirateur enthousias
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t tuc de cette Mort et de cette Résurrection peut
devenir
quelque part, dans une vie, le hic et nunc de la foi ? Mais alors il
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e le sérieux, que la personne, tout le reste peut
devenir
l’objet de notre jeu. » p. 26. z. « Kierkegaard en France », La Nouv
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a masse. Or ce sens, tellement incertain qu’il en
devient
presque indéfinissable (plus rien n’avance, c’est un sur-place exaspé
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dont la réunion donne à chaque chose son droit de
devenir
présente à l’esprit, par lequel il la conçoit dans son cœur, et répèt
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ut le faire du sien ». (Car cet argent de l’autre
devient
dans ce cas bien commun.) Mais je ne sache pas qu’on ait jamais songé
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ienne que pour un temps, et si je change, elle me
devient
impropre. Je n’hérite pas même de moi ! Ou alors, l’héritage est cela
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a Révolution un arbre de la Liberté. Cet orme est
devenu
gigantesque, majestueux, exemplaire dans sa symétrie architecturale.
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s modernes doivent se guérir, s’ils veulent enfin
devenir
« actuels » ? Est-ce que ce n’est pas aussi la racine de cet esprit d
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t les choux sont brûlés, la terre se craquèle, ou
devient
poussiéreuse. Il n’y a plus que quelques roses aux pétales fatigués.
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de gens invoquent avec un accent triste. Je suis
devenu
tout doucement amoureux de ma vie, et je crois bien que c’est un penc
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iculier. On dit à l’enfant : mange ta soupe et tu
deviendras
grand. Donc il peut exister des aliments qui produiraient l’effet inv
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lle est plus petite. Dans les deux cas, elles lui
deviennent
problématiques. D’où les discussions qu’elle engage avec les animaux
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e rêve — et peut s’en libérer dès que l’absurdité
devient
intolérable ou menaçante. D’ailleurs, on pourrait proposer une explic
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perpétuel, dès que l’esprit insatiable l’excite,
devient
une menace pour la vie. En dérivant cette passion vers le plaisir, la
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re une habileté vulgaire et profitable. Elle peut
devenir
l’acte héroïque d’une loyauté sans scrupules, toutefois ressentie com
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oint de fureur dionysiaque où la joie de détruire
devient
douleur, et dans l’angoisse d’une puissance anéantie par son succès,
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cu ? Dieu revivra éternellement ! Ainsi Nietzsche
devient
le Tristan d’un Destin qu’il ne peut posséder que par l’amour éternel
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t resté que la nudité du décor. La discipline est
devenue
lésinerie. Comment louer assez les mérites de l’auteur, sa patiente i
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menacent d’aggraver l’équivoque. Mais alors cela
devient
exemplaire. L’effort gidien pour échapper aux trompeuses stylisations
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ent lui « révéler ». Le problème de la conversion
devient
pour lui le problème négatif du refus de la fausse conversion, ou de
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Gide s’éclaircit la voix pour observer que le jeu
devenait
bien personnel, et proposa des bouts-rimés. Il y excellait. ⁂ Peu d’h
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t approcher la religion que dans ce drame. Ainsi,
devenir
ou redevenir chrétien, ne pouvait signifier pour lui que la sainteté,
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l’Histoire, mais au Mythe. De même l’individu ne
devient
une personne que par l’unicité que lui confère sa vocation, autrement
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dans ce temps nouveau, le rôle de chaque personne
devient
unique et décisif, comme l’était sous l’Ancienne Alliance le rôle col
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à la grâce de Dieu, mais aussi à la liberté ; il
devient
responsable de son temps sur la Terre. Ce serait intolérable si la R
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te, Roger Bacon et tous les astrologues, qui vont
devenir
avec Kepler les astronomes. La conception linéaire du temps et du pro
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réalité. Le « réel historique », ainsi configuré,
devient
aussi distant de l’homme concret que Brahma d’un paria sans voie. Et
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ussi bien ignorer. Elle est tout autre chose : le
devenir
présent. Elle est plus vraie que nous, qui ne faisons que l’habiter p
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ter pour un atome de temps insignifiant. Elle est
devenue
le cours de la réalité, où ce qu’il y a de plus réel, c’est le cours
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e. Comment l’Histoire et la personne ont-elles pu
devenir
exclusives l’une de l’autre, alors qu’elles sont nées en même temps d
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il sûr que la croyance moderne à l’Histoire comme
devenir
tout-puissant soit le développement normal et la suite obligée de l’a
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e congélation du temps a pour effet d’éliminer le
devenir
. Mais la Renaissance et les siècles suivants découvrent l’infini et l
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ors par la manière dont il décide d’identifier au
devenir
l’être et la vérité elle-même. Solution masochiste, pour un Occidenta
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temps pose un dilemme. L’Occident, succombant au
Devenir
déifié, va-t-il se mettre hors d’état de faire l’Histoire ? Ou, surmo
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stion n’est pas de supputer le sens probable d’un
devenir
fatal, pour nous « ajuster » à ses « lois », mais au contraire d’affr
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laisément équilibrées mais lentement accoutumées,
devient
pour eux bouleversements soudains. Que peuvent, dans une telle situat
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entiel, qui n’agira guère sur l’histoire dans son
devenir
immédiat, mais peut orienter la conscience de quelques-uns de ceux qu
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es attachements à l’illusoire ; d’où l’action, le
devenir
, la mort, et la roue des retours sans fin. « Inconnaissable est le co
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ion du moi », ajoute trois pages plus loin « Nous
devenons
vraies personnes dans la mesure où nous faisons face à l’Un tout-tran
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oi ». (L’individu n’est pas le mal en soi : il ne
devient
mauvais que dans la seule mesure où il se referme sur soi, c’est-à-di
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vrai moi » n’est pas le bien en soi, car il peut
devenir
un monstre.) Pour aimer, il faut être deux, dit la sagesse des nation
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fier tel que l’on est, à soi-même tel qu’on va le
devenir
par l’esprit. C’est rejoindre la forme immortelle de son être au trav
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iverselles, mais ici spécifiées à tel point qu’il
devient
parfois impossible d’en reconnaître ailleurs les homologues. En voici
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des archétypes : ainsi la dualité ego-vrai moi y
devient
celle de l’âme et de son ange. Pour situer dans son vrai climat spiri
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qui l’a créée afin d’être connu par elle et de «
devenir
en elle l’objet de sa propre connaissance.75 » C’est donc en Dieu que
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C’est seulement à partir de là que nos questions
deviennent
capables de réponses. Sur cette phrase des upanishads, sur le dialogu
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ider à prendre conscience de ce qu’il est ou peut
devenir
. N’est-ce pas l’aider à réfléchir la lumière de l’amour créateur ? No
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existe ; (à tel point que le seul fait d’exister
devient
pour eux l’équivalent de notre péché originel). Ils en ont fait autan
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nde et à l’anéantir en l’absorbant. Mais que nous
devenions
Shiva, la femme est dissoute et le monde avec elle. Car le monde ne d
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goïste. Il y a l’amour, et nous pouvons seulement
devenir
amour. Et tu sais bien que tu ne dois aimer que ton « Dieu » dans ses
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ls à être là pour le savoir. La doctrine qui peut
devenir
vraie sera celle que nous choisirons, en vérité vécue de conscience e
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la terreur et l’espérance ce que l’Occident peut
devenir
: soit s’engloutir dans l’Illusion de la matière (et l’Orient aurait
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de l’assemblée dépérissent lentement ; leur voix
devient
faible, on finit par ne plus l’entendre. Au contraire, d’autres qui é