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attitudes prend une forme encore plus précise, il
devient
l’antagonisme de deux volontés qui ne s’opposent pas front à front su
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e sa raison de vivre, c’est-à-dire de lutter pour
devenir
une personne devant Dieu. Le succès de l’humanisme triomphant serait-
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s, privés de toute espèce de commune mesure. L’un
devenait
tout petit, l’autre énorme. En effet, la cité d’aujourd’hui est quelq
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le chrétien n’est plus le type normal. Il tend à
devenir
l’exception. C’est tout juste, déjà, s’il n’est pas un scandale. Quan
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erait à conclure qu’en effet, les conditions sont
devenues
telles que l’action du chrétien, comme chrétien, ne vaut guère la pei
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fait dérisoire dans la « cité » telle qu’elle est
devenue
. Ni les congrégations économiques, ni les forces irrationnelles de la
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a cité. C’est le désordre et l’injustice tolérés,
devenus
normaux, c’est la presse, l’exploitation des pauvres, la raison du pl
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i cloître. Voilà pourquoi notre certitude joyeuse
devient
une certitude combattante, — voilà pourquoi nous ne pouvons plus nous
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écaire du chrétien dans la cité telle qu’elle est
devenue
. À la question : D’où venons-nous ? j’ai répondu en rappelant que l’o
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dable idée que tout homme a une vocation, et peut
devenir
une personne, et doit devenir une personne, — idée qu’apporta dans le
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e vocation, et peut devenir une personne, et doit
devenir
une personne, — idée qu’apporta dans le monde le message de l’apôtre
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en dehors de l’Église ou en opposition à elle et
devient
difficile à intégrer dans une conception chrétienne du monde. Ceci es
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s le savoir, sans oser se l’avouer, les chrétiens
devenaient
, en Europe comme ailleurs, une minorité doucement persécutée. Cette p
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uent mutuellement. Libre examen et protestantisme
devinrent
synonymes, par un renversement presque complet des positions de la Ré