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de réalité qu’en un cœur, lorsqu’il aime1 ? Tout
devenait
incompréhensible et certain, l’amour n’existait pas ailleurs que dans
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tion volontaire, titanique, du réel. Son mensonge
devient
vérité dès qu’elle le veut assez puissamment. Mais en revanche, l’hab
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ocle, qu’un Zarathoustra, génies titaniques, sont
devenus
des mythes germains par excellence, — et que c’est un Français qui, l
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illance de l’être. Mais ici, deux interprétations
deviennent
possibles. Selon l’une, cette déficience est inhérente à toute réalit
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quels elle régnait. Le sentimentalisme, dès qu’il
devient
délectation des sentiments, donne naissance à une lâcheté singulière
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nt trop théorique. Que l’on considère en effet le
devenir
dialectique de la pensée allemande depuis Goethe : c’est à l’Orient,
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point seulement sa revanche, mais sa mort et son
devenir
. Ne pourrait-on pas voir une autre preuve de cette identité formell
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on suivante : au sortir de l’adolescence, l’homme
devient
à la fois moins abstrait et moins sentimental ; cela se marque par un
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imental ; cela se marque par un trait unique : il
devient
plus concret dans ses pensées. Il demeure lié au réel, dans ce qu’il
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e4. Le plaisir est pour lui rareté, friandise, et
devient
tout de suite une chose éthérée, déchirante et délicieuse comme les s
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’empare bientôt de tout mon être — ainsi d’autres
deviennent
patriotes au son d’une fanfare militaire, ainsi je m’abandonne au rêv
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la jeune fille si transparente : la mort même en
devient
moins brutale. Elle rôde ici comme une tristesse amoureuse. Elle n’es
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ux de la beauté. Mais je crois que l’Occident est
devenu
fou. Il ne comprend plus rien. » Des bugles agonisaient, aux dernière
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avaient peu à peu envahi notre sang. Nos pensées
devenaient
légères comme des ballons. La rumeur de Vienne baignait nos corps fat
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ua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’animal
devenait
nerveux et que depuis quelques semaines, il avait dû le mettre au cav
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e pu bouger, a baisé sur les lèvres une femme qui
devient
pâle et s’adosse à une colonne, — me regarde avec un reproche… Moi au
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notre sabot, qui, loin de s’user, ne tarde pas à
devenir
notre raison de vivre. Mais combien votre sort, ô grands empêtrés ! m
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quotidien. Car, en somme, le Prophète Chauve est
devenu
le jardinier du Rozsadomb… Mais qu’eussè-je pu contempler de plus « o
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ngrie archi-connue —, le lecteur le sent vite, et
devient
extrêmement exigeant, car le plus beau mensonge atteint à peine le de
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er d’obtenir : que la grande majorité des gens ne
deviennent
pas enragés dès qu’ils perçoivent de la poésie dans l’air. Espoir san
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de Transylvanie au sortir de la gare de Budapest,
devient
avec la plaine une Symphonie-Dichtung borodinesque, mais l’erreur n’e
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aime l’enfance : or le rêve de l’enfant, c’est de
devenir
une grande personne. On me l’a dit, c’est vrai : cette ville historiq
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plus vive d’un univers où la présence de l’Objet
deviendrait
plus probable ? Ou bien n’ai-je su voir autre chose que la Hongrie de
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, de secouer sa pipe quand les dernières bouffées
deviennent
écœurantes, de s’étirer alors et de considérer les flaques de soleil
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un tel lieu — le lieu humain par excellence —, il
devient
aussitôt patent que toute réalité spirituelle a sa correspondance dan
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e ! cesse de chercher un homme. Tâche plutôt d’en
devenir
un. — Parmi ces gens d’ici, qui prennent leur temps. Parmi ces arbres
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mains, je dois faire le ménage ces jours, la peau
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toute sèche et je n’ai même pas pu me faire les ongles… » Elle voudra
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Paris la nuit oublie parfois d’être spirituelle,
devient
tragique ou tout simplement germanique. « L’Allemagne, c’est la Poési