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e degré de tension du combat spirituel où l’homme
devient
personne, et « s’autorise » d’une vocation unique. Pourtant, ces témo
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uels elle assume en unités sans précédent, et qui
deviennent
fait accompli, des incompatibles donnés. Cette manière de saisir et d
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une forme mystique, celle du terrible « Meurs et
deviens
! » et s’il l’assume en connaissance de cause, — c’est un événement q
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ses pouvoirs avec une étrange exagération : « Je
devins
un opéra fabuleux ». Il a brûlé les étapes de l’initiation. Mais on n
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re… Car il n’est pas donné à beaucoup d’hommes de
devenir
un mythe à force de pureté dans la réalisation de leur destin. Rimbau
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ement et de refus, si douloureuse que le signe en
devient
visible sur ses traits. Je ne me lasse pas de méditer sur ce visage d
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a jugulé démon, magie et titanisme, et qu’il est
devenu
classique, faut-il conclure qu’il n’est plus allemand ? Distinguons i
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sure et de délire splendide. S’il s’abandonne, il
deviendra
non pas ce chêne tutélaire (peut-être un peu commun), mais un de ces
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the se condense en paroles, en Zaubersprüche, qui
deviennent
tout naturellement chez lui, et de plus en plus, des préceptes d’acti
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à Dieu sembla porter bonheur au jeune berger. Il
devint
commerçant et fit une belle fortune. Et c’est ainsi que Kierkegaard r
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tion essentielle pour Kierkegaard était : Comment
deviendrai
-je chrétien ? Seul, un protestant pouvait trouver pareille formule… L
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les hommes à être attentifs. Ah ! Dieu sait s’ils
deviennent
attentifs — ils le tuent. Mais c’est là ce qu’il voulait. Il n’a jama
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tament que le carré au cercle. L’enseignement est
devenu
autre… » On est chrétien jusqu’à un certain point… Or « tout jusqu’à
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ndre autre chose que le « Toi, tu peux tout » qui
devient
aussitôt : « Par toi, je puis ce que tu veux de moi ». C’est là le po
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kegaard, se rapporte à ce seul problème : comment
devenir
chrétien. » Car on ne naît pas chrétien, et même dans un sens strict,
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on ne peut pas l’être, mais il faut sans cesse le
devenir
. Et le problème, alors, devient celui de l’acte. Y a-t-il des actes ?
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aut sans cesse le devenir. Et le problème, alors,
devient
celui de l’acte. Y a-t-il des actes ? L’homme d’aujourd’hui ne le cro
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foi, la foi n’existe que dans l’acte, et cet acte
devient
alors notre chemin et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que
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reçu, et sans nulle préparation. Comment un homme
devient
-il chrétien ? « Tout simplement : prend n’importe quelle règle d’acti
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’un autre siècle avait tué. C’est aussi qu’il est
devenu
possible de saisir dans le déploiement des faits les plus marquants d
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! si le rire est le propre de l’homme, nous voici
devenus
bien inhumains. Il semble que chacun porte le poids du monde et le so
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ouvrent la foncière incohérence. Mais alors, tout
devient
étrangement signifiant. Le fait-divers s’agrandit peu à peu aux propo
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au Père que par moi ». C’est par le Fils que Dieu
devient
pour nous le Père et cesse d’être le Juge lointain. Mais alors l’acqu
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Alors, ce sens obscur d’une culpabilité pourrait
devenir
conscience claire du péché, du vrai péché, qui est bien moins la faut
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terrestre. École de la personne, elle peut aussi
devenir
une simple école de personnalités… D’où la méfiance où beaucoup de ch
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re transcendance, ne peut-elle pas à tout instant
devenir
en fait ce qu’elle paraît : une respectable personnalité, soumise à l
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is de leurs expressions : là où leurs expériences
deviennent
comparables, soit qu’elles s’opposent terme à terme, ou que leurs for
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promesse, et auquel nul obstacle ne s’oppose. Que
devient
alors notre effort ? Il ne sert plus de rien. Nous n’en ferons plus.
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ence. (Il s’agissait ici de M. Jacques Chevalier,
devenu
ministre du gouvernement de Vichy. Note de 1944.)
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menacent d’aggraver l’équivoque. Mais alors, cela
devient
exemplaire. L’effort gidien pour échapper aux trompeuses stylisations
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conçoivent beaucoup de protestants de naissance,
devenus
indifférents, et subissant seulement la coutume d’un milieu. Tout à f
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ent lui « révéler ». Le problème de la conversion
devient
pour lui le problème négatif de la fausse conversion, ou de la conver
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jeux d’une invention prévue, mais de la forme en
devenir
, expressive du dedans et du dehors au lieu mouvant de leur confrontat
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u mouvant de leur confrontation. Ici le spirituel
devient
tangible, le matériel lisible et significatif. Nous sommes au foyer p
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les où la forme d’un mythe affleure, s’incarne et
devient
visible75. Ce sont les périodes de crise. Or toute crise est un jugem
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. Plus encore que sa valeur, c’est sa fin qui est
devenue
contestable. Il se peut que l’effort réactionnaire de Ramuz, dans les
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a masse. Or ce sens, tellement incertain qu’il en
devient
presque indéfinissable (plus rien n’avance, c’est un sur-place exaspé
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dont la réunion donne à chaque chose son droit de
devenir
présente à l’esprit, par lequel il la conçoit dans son cœur, et répèt
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sionné, une certaine température où toutes choses
deviennent
translucides, peut-être aussi une nostalgie longtemps déçue et qui s’
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e purement formelle que nous décrivions jusqu’ici
devient
une profonde identité. L’intervention de la catégorie « passivité » n
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ès l’enfance, lorsqu’il s’interroge sur ce qu’est
devenue
sa petite sœur : le vœu de retrouver la morte, de communier avec un a
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ait-on dire que l’expérience mystique générale ne
devient
proprement chrétienne que dans le cas où l’être aimé, sur la mort duq
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une ascèse. Les renoncements mêmes qu’elle impose
deviennent
les preuves de sa transcendante vérité. Et c’est ainsi que la masse a