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fait plus que tourner sur elle-même ; si l’action
devient
impensable et la pensée inefficace, cela provient, je crois, d’une se
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eté — sa malfaisance —, surtout si cette légèreté
devient
la condition de son succès pratique. J’estime que seuls ont droit à f
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nique, comme une divinité qui, depuis peu, serait
devenue
folle. Des peuples entiers s’exaltent pour une dictature qui tire son
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couvait sous des apparences paisibles est soudain
devenu
flagrant. Il promène par les rues de nos villes européennes de grands
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nt contradictoires ? Les évaluations morales sont
devenues
presque impossibles ? Oui, certes ! Sur le plan de la connaissance dé
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amour des hommes, transposé dans la collectivité,
devient
automatiquement de la haine. On me dira que la solidarité entre les p
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rsonnes. Privé de toute dignité mystique, il doit
devenir
un simple organe d’économie et de distribution des tâches serviles et
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i détaillées et si particulières qu’elles soient,
deviennent
forcément inopérantes. Réponse. — La force de cette objection réside
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d’être un homme qui ne connaît pas son Dieu, pour
devenir
un faux croyant, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux dieu (cons
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ppression de l’État, au moment où la société sera
devenue
homogène, c’est-à-dire sans classes.) Tout cela n’est qu’un rêve d’in
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on révolutionnaire, ou dynamique, la politique du
devenir
et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, dont la mesur
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si l’homme est une bête, son but est toutefois de
devenir
un ange. Le christianisme intervient dans cette fausse symétrie avec
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sion de l’Église ? Car l’Église, elle aussi, peut
devenir
une idole, dès qu’elle cherche des assurances tout humaines, dès qu’e
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cherche des assurances tout humaines, dès qu’elle
devient
une solution « possible », dès qu’elle offre aux hommes des synthèses
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re, mais bien l’acte de miséricorde par lequel je
deviens
le prochain de mon frère. C’est l’acte personnel qui fonde la seule c
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attitudes prend une forme encore plus précise, il
devient
l’antagonisme de deux volontés qui ne s’opposent pas front à front su
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e sa raison de vivre, c’est-à-dire de lutter pour
devenir
une personne devant Dieu. Le succès de l’humanisme triomphant serait-
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u monde. Maintenant, les jeux sont faits. L’abîme
devient
flagrant. Il serait temps que nos bourgeois vaguement chrétiens s’en
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l’aurait inventé. L’antifascisme est en passe de
devenir
la nouvelle mystique de la gauche. Cette mystique est d’autant plus v
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légalité ». Ainsi l’épithète de fasciste est-elle
devenue
rapidement une espèce d’injure politique, un synonyme de méchant homm
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guère plus complexes que celles-là. La politique
devient
terriblement primaire dès qu’elle se fait par la radio. Et comment co
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l national que la culture et les mœurs de l’élite
devenaient
impuissantes à incarner aux yeux du peuple43. Cet unitarisme fasciste
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l’État. Tout ce qui échappe à l’emprise de l’État
devient
dès lors suspect, hérétique, coupable — à moins qu’on ne parvienne à
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riques qui, selon eux, déterminent entièrement le
devenir
révolutionnaire. Mais c’est de la mythomanie : les « Forces économiqu
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qu’avait prise, à leur époque, l’argent. L’argent
devenait
le principal facteur de différenciation entre les hommes. Du moins le
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it de vue les hommes, dans leur diversité. L’État
devint
une réalité indépendante, l’expression de la collectivité des égaux.
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définir, n’est pas un état, mais un acte. L’homme
devient
personne dans la mesure où il se manifeste concrètement, d’une façon
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Chacun sait qu’il ne suffit pas d’être ruiné pour
devenir
marxiste, et qu’on peut posséder une auto et ne pas voter pour la dro
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des polémiques s’accroît, les revues littéraires
deviennent
des tribunes libres où s’expriment les tendances les plus radicalemen
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al, c’est assez normalement humain. Où les choses
deviennent
plus graves, c’est lorsqu’on se met à légiférer pratiquement sur le f
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ière. Ou plutôt elle cesse d’être une chance pour
devenir
la seule chance humaine de l’humain. La personne deviendra la revendi
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la seule chance humaine de l’humain. La personne
deviendra
la revendication unique d’un monde par ailleurs comblé de biens qu’il
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nnalisme : il existe déjà chaque fois qu’un homme
devient
personnel. Si j’en crois au contraire les communistes orthodoxes, le
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, la révolution serait pure, — si pure qu’elle en
deviendrait
invisible et qu’on pourrait n’en point parler. Mais les puissances ma
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eure. Vers la huitième heure, la fatigue s’étale,
devient
beaucoup moins sensible. De la huitième à la dixième heure, par exemp
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ès universelle. ⁂ Le terme de « travailleur » est
devenu
dans le monde moderne à peu près synonyme de travailleur industriel.
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ité, n’est plus une mystique de classe : elle est
devenue
quasi universelle. Que le « travailleur » soit considéré comme une ma
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contradiction : labeur forcé ou inaction. Et tout
devient
prétexte à récriminations : « je turbine » ou « je ne fous rien ». Ph
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ont de misérables sophismes. Mais si la politique
devient
ce que nous voulons qu’elle soit, la question d’en faire ou de n’en p
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s l’intervalle des crises économiques, les partis
deviennent
des académies ou des écoles de rhétorique vulgaire, et les questions
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merce, les autres s’y abandonnent avec délices et
deviennent
ces êtres absurdes et maléfiques qu’on nomme des politiciens, ou ces
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ui d’une tactique politique. Ce n’est pas du tout
devenir
esclave d’une doctrine, mais au contraire, c’est se libérer et assume
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Je l’ai dit ailleurs : un gant qui se retourne ne
devient
pas pour si peu une main vivante et agissante. Un libéral qui se soum
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ibéral qui se soumet aux directives d’un parti ne
devient
pas pour si peu un penseur engagé. Et il ne faudrait pas que ces trah
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uvement originel, est libérale, irresponsable, ne
devient
pas libératrice et responsable du seul fait qu’elle se met « au servi
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ot d’ordre « Défense de la personne humaine » est
devenu
le slogan par excellence des hommes d’État démocratiques. Tout cela n
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la fin de la République romaine, quand César est
devenu
un dieu. Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’é
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leurs hiérarchies, leurs assemblées. Ceux qui en
deviennent
membres y reçoivent une assistance matérielle, mais ils y trouvent au
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s social nouveau. Prenons le cas de l’esclave qui
devient
chrétien. Alors que l’État romain lui déniait toute activité libre et
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il reçoit une mission nouvelle, une vocation. Il
devient
le serviteur du Maître qui le libère. Ainsi, spirituellement et socia
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orcée à certains historiens méticuleux. Mais elle
devient
presque évidente dès que l’on réfléchit aux deux questions suivantes
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de la Transylvanie convertie au calvinisme et qui
devient
l’âme de la résistance au centralisme des Habsbourg, qu’il s’agisse d
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onc plus aucune liberté. Tous les abus de pouvoir
deviennent
possibles. Certes, l’on crée des ersatz de personnes, ou plutôt de pe
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tous côtés et peu comprises avant la guerre, sont
devenues
comme on sait le pont aux ânes d’une école dont on parle beaucoup. (J