1
ives de l’Asie pour la conduire en Crète, où elle
deviendra
reine, et mère des rois de la dynastie de Minos. De cette légende, qu
2
e ; elle qui était vierge auparavant, sans tarder
devint
l’épouse de Zeus ; sans tarder, elle conçut des enfants du fils de Cr
3
der, elle conçut des enfants du fils de Cronos et
devint
mère. C’est sans nul doute le songe du début de l’Idylle qui contien
4
, Europe fut d’abord une déité asiatique avant de
devenir
une héroïne : elle serait en somme une manifestation locale et poétiq
5
nt des Enfants héroïques Qui régiront la terre et
deviendront
des Dieux ! Entre le mythe primitif et la réalité — le drame de l’E
6
diterranéen, le mythe Europe passe en Crète. Il y
devient
le symbole de toute une civilisation intermédiaire entre la Grèce et
7
vée à l’Orient par un dieu du Nord. Zeus-Jupiter
devient
alors le dieu par excellence, le principe, la racine de tout le polyt
8
ctif ne se serait point séparé du substantif pour
devenir
lui-même un substantif. Et voilà qui nous oblige à consulter la mytho
9
texte le plus souvent cité à ce sujet : L’Europe
deviendra-t
-elle ce qu’elle est en réalité, c’est-à-dire un petit cap du continen
10
sur le globe que comme un appendice à l’Asie, est
devenue
la métropole du genre humain.27 L’Europe n’est à proprement parler q
11
sur le globe que comme un appendice à l’Asie, est
devenue
la métropole du genre humain. Ainsi d’Hérodote et d’Hippocrate jusqu
12
rituelle que l’on puisse opposer à l’Asie, et qui
devienne
acceptable pour les apologètes. Il faut attendre le début du Ve siècl
13
nt décrits non comme les défenseurs d’une Romania
devenue
mythique, ni de l’Occident en général, ni de la papauté, ni de leur «
14
ion germanique » ; tandis que l’unité spirituelle
deviendra
l’autre pôle, celui de la papauté. Dès 843, Léon IV s’oppose au Patri
15
ton empire.) Lorsque mourut ce prince qui allait
devenir
saint Henri II, un chant funèbre, rimé par un poète rhénan, clama la
16
naient tout homme et tout état social. Elles vont
devenir
, d’une manière avouée, particulières, nationales, donc séparatistes.
17
es, de quels naufrages dois-tu être agité ! Tu es
devenu
un monstre aux multiples têtes, et tu te perds en efforts contradicto
18
rit l’historien anglais Denys Hay 73, et quand il
devint
pape, sa première tâche fut de défendre la chrétienté par la force de
19
i avait écrit dix ans plus tôt, donc peu avant de
devenir
pape : La chrétienté n’a point de chef auquel tous veuillent obéir.
20
a « mise en valeur » du Nouveau Monde, qui eût pu
devenir
l’œuvre commune des grandes compagnies commerciales, des armateurs et
21
nt à l’autorité européenne centrale, c’est-à-dire
deviendra
territoire sous mandat. Par leur superficie et leurs richesses, ces É
22
utorité duquel les souverainetés des divers États
deviendront
relatives — tout cela, comme il prétend l’avoir exposé à Jacques Ier
23
18. Et tous les tribunaux du monde feront bien de
devenir
un seul tribunal de Christ ; car, une fois que tous les royaumes du m
24
ès jeune en France apprendre le métier des armes,
devenu
quaker à son retour en Angleterre et plusieurs fois emprisonné de ce
25
689, sous la direction de Guillaume III d’Orange,
devenu
roi d’Angleterre. La guerre est générale. C’est le spectacle des « tr
26
expansion économique. Les armes économiques sont
devenues
décisives : Ce ne sont plus les armées aujourd’hui qui font la guerr
27
la Russie, depuis un siècle, sur ce qu’elle peut
devenir
, et sur son ambition, on approuvera généralement qu’on mette un frein
28
nt à la Suisse, elle serait entièrement neutre et
deviendrait
le siège de la Confédération d’Occident, tandis que Danzig serait le
29
ttre à Pierre Ier, 16 janvier 1716. Leibniz était
devenu
le conseiller du tsar. 110. Lettre à Grimarest, Hanovre, 4 juin 1712
30
comme marchandise. Enfin, la navigation d’Afrique
devint
nécessaire ; elle fournissait des hommes pour le travail des mines et
31
x de Norwège et de Suède. Mais, comme le climat y
devient
insensiblement froid en allant du midi au nord, à peu près à proporti
32
peuple tartare, conquérant naturel de l’Asie, est
devenu
esclave lui-même. … C’est ce qui a fait que le génie de la nation tar
33
e sans elles cet État tombe dans la décadence, et
devient
inférieur à tous les autres. C’est ce qui a formé un génie de liberté
34
que les découvertes de notre grand Newton soient
devenues
le catéchisme de la noblesse de Moscou et de Pétersbourg ? C. — Vous
35
s leurs cités et les derniers soupirs de la Grèce
devinrent
encore illustres dans la ligne achéenne. Mais nulles de ces confédéra
36
nements de chaque nation considérable de l’Europe
deviennent
instructifs et intéressants pour toutes les autres : c’est cette époq
37
arfaite union de toutes ses parties. Les peuples,
devenus
des sujets, renoncèrent à l’espoir et même au désir de l’indépendance
38
r montrer que des corrupteurs ou des tyrans, nous
deviendrons
pour eux des instruments utiles, ou des généreux libérateurs… Alors l
39
era de les rappeler, et ces comptoirs de brigands
deviendront
des colonies de citoyens qui répandront dans l’Afrique et dans l’Asie
40
en une pauvreté hideuse. Les palais des rois sont
devenus
le repaire des fauves ; les troupeaux parquent au seuil des temples,
41
, comptait alors cent villes puissantes… Que sont
devenus
tant de brillantes créations de la main de l’homme ? Où sont-ils ces
42
assez être reconnus par l’Humanité — que l’Europe
devint
peu à peu ce qu’elle est et ce qu’elle sera vraisemblablement toujour
43
sur son destin, l’Amérique décidait du sien. Elle
devenait
l’avenir de l’Europe, ou du moins l’avenir de ces Européens qui déses
44
rope », finit par écrire en 1814 : « Ma politique
devient
tous les jours plus égoïste et plus étroitement autrichienne. Le mot
45
s étroitement autrichienne. Le mot d’Europe m’est
devenu
objet d’horreur » ; ou encore : « … j’ai perdu toute envie d’être un
46
en Angleterre »147. Mais de fait, l’Angleterre va
devenir
l’ennemie du continent conquis par les idées de la Révolution ; et la
47
mission et qu’elle-même, d’autre part, leur était
devenue
indispensable. Des États qui n’existaient qu’à peine les uns pour les
48
que prirent les choses, la séparation des Églises
devint
la cause d’une union plus étroite entre les États. Il est vrai que le
49
et une aide rapide. Ces affaires étrangères sont
devenues
actuellement des affaires intérieures et on aime à tendre une main se
50
ur steht ») et qui ne saurait être que la Prusse,
deviendra
la vraie patrie des Européens chrétiens ; il imposera sa culture, par
51
une particulière uniquement pour s’avantager, que
deviendra
entre leurs mains la si importante balance du destin, qu’on leur a co
52
vieille Europe un nouvel ordre des choses »162 et
devint
ministre du roi Jérôme de Westphalie. C’était le temps où la Gazette
53
la faveur des lumières universellement répandues,
devenait
-il permis de rêver, pour la grande famille européenne, l’application
54
n’aperçoivent nulle part, et dont l’ensemble leur
devient
indifférent, parce que leur affection ne peut se reposer sur aucune d
55
ntérêts nationaux ; alors les maux commenceront à
devenir
moindres, les troubles à s’apaiser, les guerres à s’éteindre ; c’est
56
l’usage fécond qu’elle a fait de son exil. Coppet
devint
grâce à elle (comme le lui reprocheront les nationalistes de l’école
57
e a été due au fait qu’une de ses parties a voulu
devenir
ce qu’était le tout, à savoir la France, qui voulut devenir Républiqu
58
qu’était le tout, à savoir la France, qui voulut
devenir
République177. Nous parlâmes de l’unité de l’Allemagne et dîmes en qu
59
Je ne crains pas, dit Goethe, que l’Allemagne ne
devienne
pas une ; nos bonnes routes et nos chemins de fer feront le reste. …
60
terre.179 L’Amérique, aux yeux du vieux Goethe,
devient
le symbole du monde technique, libre de toutes contraintes traditionn
61
nticipation, l’idéal romano-germanique qui allait
devenir
la nostalgie commune de tous les amis de Novalis, penseurs, artistes
62
e avait pris sa revanche, et Rome elle-même était
devenue
la Jérusalem nouvelle, le siège sacré du gouvernement divin sur la te
63
qui s’était d’abord attachée à la foi catholique
devint
peu à peu haine de la Bible, de la foi chrétienne et finalement de la
64
mathématique et de son impudeur, la lumière était
devenue
leur favorite. Ils se félicitaient qu’elle se laissât briser plutôt q
65
ésurrection de l’Europe pour se joindre à elle et
devenir
concitoyens du Royaume des cieux. Ne devrait-il pas y avoir bientôt d
66
toutes les âmes altérées de ciel et qui s’offre à
devenir
médiatrice entre le monde ancien et le monde nouveau. Il faut qu’elle
67
de Charlemagne, puis la papauté (Schlegel allait
devenir
catholique en 1808) ont représenté les plus hautes institutions de la
68
différentes l’une de l’autre. Cette diversité est
devenue
, tout au long des siècles, le caractère distinctif de la formation de
69
éalise », de l’Idée de liberté, c’est-à-dire du «
devenir
réel de l’Esprit ». C’est donc, au vrai, une Théodicée. Conformément
70
rope de Gentz. Ami de Novalis dans sa jeunesse et
devenu
plus tard catholique comme lui, il fut l’un des maîtres les plus infl
71
le plus favorable à leur pleine manifestation, il
deviendra
possible, et même utile, de procéder à l’explication rationnelle des
72
ôme d’une proche agonie ; de même certains hommes
deviennent
voyants sur leur lit de mort et, de leurs lèvres livides, laissent éc
73
l’Europe, si peu que rien même ; car elle ne peut
devenir
que l’avant-garde de la monarchie universelle de la Russie.199 Et P
74
de l’édifice européen, et voici que cette pierre
deviendra
la pierre angulaire et la clef de voûte de l’édifice futur ; et celui
75
Bruxelles, puis réhabilité par le Piémont dont il
devint
le Premier ministre, Gioberti fut un néo-guelfe. Il voulait l’union d
76
ise avec l’idée d’une Europe unie : une nation en
devenir
n’a pas encore d’intérêts « traditionnels » qui l’opposent au plus va
77
ar la terreur, par la haine ou par le fanatisme.
Devenu
ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire établi pa
78
omme les dieux, par la transfiguration. La France
deviendra
l’Europe. Certains peuples finissent par la sublimation comme Hercule
79
ois immenses. La Grèce s’est transfigurée, et est
devenue
le monde chrétien ; la France se transfigurera et deviendra le monde
80
le monde chrétien ; la France se transfigurera et
deviendra
le monde humain. La révolution de France s’appellera l’évolution des
81
n’être qu’une patrie. On se sépare de sa mère qui
devient
déesse. Encore un peu de temps, et tu t’évanouiras dans la transfigur
82
sublime, ô ma patrie, et, de même qu’Athènes est
devenue
la Grèce, de même que Rome est devenue la chrétienté, toi, France, de
83
thènes est devenue la Grèce, de même que Rome est
devenue
la chrétienté, toi, France, deviens le monde. Face aux nations mart
84
que Rome est devenue la chrétienté, toi, France,
deviens
le monde. Face aux nations martyres et aux nations naissantes ou ré
85
uement actualisé l’accent dans notre siècle : Il
devient
nécessaire d’appeler l’attention des gouvernements européens sur un f
86
pas ? Paris en sera pour ses frais… La fédération
devient
ainsi le salut du peuple : car elle le sauve à la fois, en le divisan
87
code civil de son canton natal, Zurich, avant de
devenir
à Heidelberg l’un des plus célèbres professeurs de droit internationa
88
a nationalité suisse aura sa juste valeur. Il est
devenu
pour la Suisse un principe vital, lui conférant au sein de la famille
89
possible, ou bien le carcan est brisé et l’union
devient
possible : tertium non datur : Je pose la question : un état de chos
90
assigné, ainsi la valorisation de la nationalité
devint
un but absolu… Au stade des nations fermées correspondent les allian
91
de la civilisation. La seule fin est d’être ou de
devenir
une grande puissance. Et pour autant que plusieurs de ces grandes pui
92
rt européen ? De ce fait même, cette dernière est
devenue
, si l’on peut dire, un « asystème ». Et maintenant la tâche important
93
r, car c’est ainsi seulement que la Russie pourra
devenir
européenne. Que l’Europe soit unie ou non, la France, l’Allemagne, l’
94
nverse, vers la fin du xviiie siècle : la Russie
devient
soudain le vrai danger, contre lequel il serait bon de s’unir et de s
95
e : la Russie du côté de l’orient, et l’Amérique,
devenue
libre de nos jours, du côté de l’occident, et nous autres, peuples du
96
cessera de s’amplifier jusqu’à nos jours, où elle
deviendra
le lieu commun des nationalistes d’extrême gauche et d’extrême droite
97
, manifester une force active, ne peut manquer de
devenir
aussitôt un poète russe, ne peut échapper à la pensée russe, ne peut
98
ne sera jamais d’Europe … à moins que l’Europe ne
devienne
russe. Et le ton monte : La Russie est quelque chose de tout à fait
99
: ce qui semblait contradiction dans ses articles
devient
jeu de symboles poétiques. Un même « rêve de l’Europe » le hante, qu’
100
voir illuminé L’Âge d’Or de l’humanité européenne
devient
soudain, mêlé aux flammes des Tuileries, l’éclairage du Grand Soir et
101
est-à-dire : tous les hommes — est apparu, il est
devenu
impossible d’avancer d’un pas vers la solution du problème de l’égali
102
draient le problème où ils l’ont laissé, quitte à
devenir
fous eux-mêmes, — cette voie est barrée pour toujours ; et cette fron
103
e romain ou d’un nouvel empire de Charlemagne est
devenu
une impossibilité. La division de l’Europe est trop grande pour qu’un
104
ne peux m’en débarrasser : l’état militaire doit
devenir
un fabricant en gros. Ces amas d’humains dans les usines ne doivent p
105
mi. … De temps à autre je suppute ce que pourront
devenir
notre érudition et nos recherches quelque peu byzantines, quand ces c
106
de la manière la plus manifeste que l’Europe veut
devenir
une. Tous les hommes un peu profonds et d’esprit large qu’a vus ce si
107
xixe siècle est le premier qui connaisse ce sens
devenu
son sixième sens. Toutes les formes, toutes les manières de vivre, to
108
plus en plus menaçante de la Russie, se décider à
devenir
menaçante à son tour, à se créer, au moyen d’une nouvelle caste qui l
109
se d’être un facteur de développement culturel et
devient
superstition. Dans quelle mesure le siècle qui vient favorisera-t-il
110
t sa chance dans le monde. Cette Europe, la leur,
devenue
mère ou tutrice de tous les peuples, source des pensées et des invent
111
e : l’Européen de l’avenir. Ce ne fut qu’une fois
devenus
vieux, ou aux heures de faiblesse, qu’ils retombèrent dans l’étroites
112
qu’ils retombèrent dans l’étroitesse nationale et
devinrent
patriotes. Je pense à des hommes tels que Napoléon, Goethe, Beethoven
113
e — j’entends tous nos empires et États actuels —
deviendront
économiquement intenables, à bref délai, du fait de la tendance absol
114
nd commerce à dépasser toutes les frontières et à
devenir
mondiaux. » 257. Ibid., §§ 223 et 224. 258. Par-delà le bien et l
115
urt, son sang coule, ses forces se brisent — elle
devient
civilisation. C’est ce que nous sentons et entendons par les mots égy
116
placés dans cette culture, et à ce moment de son
devenir
, où l’argent célèbre ses dernières victoires et où son héritier, le c
117
se dit-il, moi l’intellect européen, que vais-je
devenir
? Et qu’est-ce que la paix ? La paix est, peut-être, l’état de choses
118
le sanctum Imperium réduit à l’état d’ombre, est
devenu
une réalité. Quant au message de Herder, c’est précisément contre son
119
le. Et cela peut, en certaines circonstances, lui
devenir
fatal. Ce dont nous aurions besoin aujourd’hui, ce serait un humanism
120
gogne de ses ennemis. L’humanisme européen est-il
devenu
incapable d’une résurrection qui rendrait à ses principes leur valeur
121
ion de cette partie de l’esprit européen qui peut
devenir
notre esprit, ne commencera que quand nous aurons essayé de nous impo
122
et à la pression de la grande hérésie qui allait
devenir
une religion nouvelle : le mahométisme. À tous les périls, il tint tê
123
, prolongée, qui la menaçait de disruption ; elle
devint
toujours plus instable, jusqu’à ce qu’enfin, au début du xvie siècle
124
ait ayant été affaibli et dénaturé, notre culture
devint
une maison divisée contre elle-même. Cette mauvaise fortune s’accompa
125
es hommes ne le saurons même plus, car ils seront
devenus
incapables de le comprendre. De pareilles questions et toutes les rép
126
totalité, qui se sépare de la volonté agissante,
devient
une dérobade devant l’action authentique qui commence avec l’action i
127
jà, en même temps, en tant que savoir, facteur du
devenir
réel. 266. P. Valéry : Regards sur le monde actuel. Éd. Stock, Pa
128
idées, nouvelles dans tous les ordres. L’Européen
deviendra
définitivement quotidien. Incapable de tout effort créateur et gratui
129
ns le passé, dans l’habitude, dans la routine. Il
deviendra
une créature vulgaire, formaliste, vide comme les Grecs de la décaden
130
était autrefois la grande atmosphère ouverte, est
devenue
une province, un « intérieur ». Dans la super-nation européenne que n
131
ofond. À la veille de disparaître, les frontières
deviennent
plus sensibles que jamais — les frontières militaires et les frontièr
132
de nation semble avoir terminé sa carrière, être
devenue
malfaisante aux Européens, l’idée d’Europe apparaît. Mais ne nous ber
133
n d’autres hautes conceptions d’ensemble, ne soit
devenu
problématique, — nul doute non plus que notre survie spirituelle dépe
134
ope est leur expérience vécue. Un grand phénomène
devient
européen : ainsi en fut-il de Jules César et de Napoléon, de Pétrarqu
135
choses à l’homme, à l’homme complet ; l’homme se
devient
à soi-même le système de références auquel toutes choses doivent enfi
136
t les héros, les guerres et les miracles, étaient
devenus
, depuis Luther, leur véritable Antiquité. Du côté catholique, Chateau
137
raît responsable de ce qu’il est. La connaissance
devient
une attaque contre Dieu. Mais, d’autre part, une telle connaissance r
138
il s’oriente d’après son passé. La question « Que
deviendrai
-je ? » est toujours liée pour lui à la question : « Que suis-je et qu
139
suis-je et qu’ai-je été ? »… Si donc nous voulons
devenir
des Européens (et c’est bien ce que nous voulons, au fond, quand nous
140
e, la technique et la philosophie) cette question
devient
pour nous brûlante : que furent les Grecs ? Au surplus, lorsque nous
141
miers, prendront le haut commandement de l’armée,
deviendront
l’Empire : … À la fin, la question sera de savoir quel sera le peupl
142
e. … Lorsque l’imperium romanum fut, par miracle,
devenu
chrétien, l’empereur descendit du rang de dieu au rang de représentan
143
s dans la même foi et le même amour. La diversité
devient
alors la condition première de l’unité. C’est le fédéralisme dont on
144
nne. Au contraire, la culture des pays de l’Ouest
devint
plus autonome, plus indépendante et plus occidentale qu’elle ne l’ava
145
le de Novalis dans La Chrétienté ou l’Europe, est
devenue
lieu commun pour l’école catholique de la première moitié du siècle.
146
sme est entré en décadence ; la curie romaine est
devenue
bureaucratique ; des Églises « nationales » se sont constituées dès l
147
nationales et liées au temps, la foi unique soit
devenue
très tôt la terre nourricière des plus rudes divergences et oppositio
148
cours des siècles de vie européenne, Socrate est
devenu
chrétien et le Christ est devenu socratique… Ce n’est que lorsqu’il l
149
nne, Socrate est devenu chrétien et le Christ est
devenu
socratique… Ce n’est que lorsqu’il les renie délibérément que l’Europ
150
ombre destin, ni une impénétrable fatalité ; elle
devient
compréhensible si on la replace sur l’arrière-plan de la téléologie d
151
l est exact que certains de ces mots sont parfois
devenus
mesquins et superficiels ; à la fin du xviiie siècle, un homme de qu
152
t foi, technique matérielle et religion. L’Europe
devient
infidèle à sa liberté lorsqu’elle perd ces antagonismes et s’apaise,
153
ons entre pôles opposés propres à l’Europe, y est
devenu
symbole : la conscience tragique, telle qu’elle exista en Grèce, conn
154
faits dérivant les uns des autres, succession qui
devient
consciente d’elle-même en tant que lutte pour la liberté. L’histoire,
155
le malheur d’une forme dans une autre. La douleur
devient
le berceau de l’homme qui veut l’histoire. Seul l’homme qui s’expose
156
en étant la créature des Dieux, veut, lui aussi,
devenir
créateur, et non pas en vertu d’une délégation, mais de son plein dro
157
la collectivité et le jeu de ses contingences, de
devenir
un individu. Or la dignité de l’individu consiste justement en ce qu’
158
onisé les Amériques, et qu’entre leurs mains, ils
devinrent
de simples instruments, chargés de leur procurer les richesses dont i
159
e peut exercer une influence créatrice au lieu de
devenir
plus destructrice encore. … Ce principe ne vaut pas seulement en poli
160
n certain seuil mondial au-delà duquel son destin
deviendrait
proprement incomparable ? 3° La civilisation européenne est la seule
161
on européenne est la seule qui soit effectivement
devenue
universelle. Alexandre le Grand et les empereurs chinois s’imaginèren
162
ndidats sérieux à la Relève de notre civilisation
devenue
mondiale. On ne voit pas qui saurait mieux qu’elle prescrire les mode
163
re en l’avenir européen ; L’Hellade, elle aussi,
devint
pays hellénistique, avec ses problèmes particuliers, politiques, écon
164
rématie matérielle est évidemment finie. Elle est
devenue
très faible, très petite en face du Nouveau Monde. Sa position prépon
165
n droit à la vénération universelle : nous sommes
devenus
nos propres classiques. Ainsi notre prestige, le plus important de to
166
ste de tous côtés l’hégémonie de l’Europe ; où il
devient
impossible de considérer plus longtemps la Russie et l’Amérique comme
167
les sépare, en face d’une humanité non européenne
devenue
dangereusement plus proche et bien supérieure en force matérielle — c
168
n. En conséquence, le Français, l’Allemand, etc.,
deviennent
différents de ce qu’ils étaient autrefois : c’est que leurs relations
169
nt des autres, qui jusqu’à présent allait de soi,
devient
brusquement absurde. L’on comprend à nouveau ce que le docteur Johnso
170
les différents peuples se complètent mutuellement
devient
pour la conscience une vérité première. Certes, Keyserling ne sous-e
171
anationalisme » correspondant qui, pour un temps,
deviendra
aussi virulent que n’importe quel nationalisme le fut jamais ; ce ser
172
est pas naturellement l’homme idéal. Mais il peut
devenir
supérieur à n’importe quel habitant de l’ancienne Europe, parce qu’il
173
e pour être parcourue en un temps très court, qui
deviendra
bientôt insignifiant. Elle est assez grande pour contenir tous les cl
174
conditions favorables à l’homme. Et l’homme y est
devenu
l’Européen. Vous m’excuserez de donner à ces mots d’Europe et d’Europ
175
ême plainte se renouvelle : le vieux monde serait
devenu
trop étroit. Au libre déploiement de nos moyens s’opposent les fronti
176
uoi la guérison doit commencer ici. L’Europe doit
devenir
la partenaire des grands empires qui s’édifient sur la planète et che
177
es Nations un projet de Confédération européenne.
Devenu
président du Conseil en 1929, et parlant au nom de la France, il pron
178
échouait devant le déchaînement de souverainetés
devenues
folles. La guerre de 1939 était dès lors fatale. On n’a pas oublié qu
179
e l’objet des folles convoitises nationalistes et
deviendront
de simples questions de délimitation territoriale, de pure compétence