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2. Sécularismef Le mot « sécularisme » est
devenu
courant dans les cercles chrétiens germaniques ou anglo-saxonsg. Pour
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dance, donc de Dieu dans sa royautéj. L’homme est
devenu
le seul but de l’homme, la vie le seul but de la vie, et le temps le
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immanentes. Aussitôt celles-ci s’absolutisent, et
deviennent
des idoles, des dieux, souvent sanguinaires. Cette absence de doute s
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s le savoir, sans oser se l’avouer, les chrétiens
devenaient
, en Europe comme ailleurs, une minorité doucement persécutée. Cette p
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en dehors de l’Église ou en opposition à elle et
devient
difficile à intégrer dans une conception chrétienne du monde. Ceci es
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d’évaluationaf — cessent d’être vraiment communs,
deviennent
eux-mêmes indéterminés. Les termes de liberté, autorité, esprit, just
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dernière analyse, le sens le plus plein de termes
devenus
par ailleurs si difficiles à définir comme autorité, grâce, libératio
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nous permettra mieux que tout autre de juger. Que
devient
en effet la culture, dans un monde où n’est tolérée que « la seule ch
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t-il donc possible de perdre sa vocation ? Et que
devient
celui qui la trahit, soit qu’il rejette ses ordres, soit qu’il la pre
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peuple. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le
devient
qu’accessoirement, à mesure que l’on prend les « signes » de la vocat
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. Sitôt que la mesure cesse d’être transcendante,
devient
humaine, contingente et partielle, et n’étant plus totale, se veut en
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es qu’elles tiennent pour allant de soi, tout est
devenu
trop différent, et presque sans commune mesure. À qui la faute ? 4. C
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us, bien que vulgarisée et déprimée au point d’en
devenir
méconnaissable. Petit exemple que je mentionne faute de mieux pour l’
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iste doit remplir pour être égal à sa mission, il
devient
clair que la critique, l’évaluation des œuvres d’art, doit porter d’u
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de communion intellectuelle ou spirituelle, sont
devenues
secondaires : ce qui prime tout, c’est la romance. S’ils s’aiment, pe
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et nous avons le fameux triangle. Puis l’obstacle
deviendra
la loi féodale chrétienne ; ou bien il sera symbolisé tout simplement
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dant la poursuite si excitante, voici qu’elle est
devenue
un être bien réel à mes côtés, et qui passe des heures, jour et nuit,
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mariages sans plus d’avenir. Cette situation est
devenue
la plus banale dans notre société. À tel point que nos contemporains
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licieusement intéressant même dans ses tourments,
devient
au contraire une conduite conformiste. Le jeune homme qui n’est pas i
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z du tout au tout ; que vous n’entendez rien au «
devenir
dialectique », dont la dictature actuelle n’est qu’un stade nécessair
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aire, que Marx avait tout d’abord combattu29, est
devenu
, après lui, un mensonge absolu exactement symétrique de celui des idé
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ndustrie puissante, faisons mieux que l’Amérique,
devenons
encore plus riches, car l’argent distribué aux masses ne manque pas d
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ion tout évidente. Non seulement l’homme converti
devient
transformateur du monde — ou sinon il n’est pas converti — mais encor
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el, l’ordre des choses, et que les hommes ensuite
deviendraient
plus habiles à s’entendre et à vivre heureux ? « Changer la vie », cr
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du changement total, perpétuel et seul réel, est
devenu
le gardien des conformismes, ou du moins n’a pas su, par excès de pru
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’être pas assez chrétien ! Tu m’incites donc à le
devenir
davantage, quand tu croyais réfuter ma religion. Ton athéisme devient
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uand tu croyais réfuter ma religion. Ton athéisme
devient
prédication ! Drôle d’aventure, pour un dialecticien ! Si tu dis que
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il tâche de n’agir qu’en chrétien ; mais alors il
devient
un opposant, un « trotzkyste » ou un « saboteur », et à tout le moins
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oute attente passive, si courageuse qu’elle soit,
devient
dans le cas présent une complicité. L’État totalitaire ne saurait s’i
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ionne ! 33. « Je ne vois jamais le christianisme
devenir
révolutionnaire ! » S’exclamait naguère Jean Guéhenno (Union pour la
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du travail, que va-t-il faire de ses loisirs, qui
deviendront
l’essentiel de sa vie ? Problème immense et tout nouveau, qui viendra
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et le fédéralismebm Le mouvement œcuménique ne
deviendra
réel aux yeux des peuples qu’à partir du jour où il sera capable de r
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r le haut pour mieux assurer sa cohésion humaine,
devient
à la fois isolée et génératrice de schismes. Son attitude est donc do
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ictoire fatale de l’étatisme sur l’individualisme
devenu
anarchique. Entre individualisme et dictature, l’opposition n’est pas
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vidu et l’engagement concret dans la communauté y
devient
donc possible. Dans la petite congrégation, on se connaît, on sait à
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le pouvoir temporel et l’autorité spirituelle, et
devinrent
donc totalitaires. Dans les pays calvinistes, au contraire, la sépara
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e des réponses plus claires et convaincantes pour
devenir
une volonté. Ce qui manque à ces tentatives dispersées, c’est un arri
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e scientifique par excellence, cette dialectique,
devenue
sans prises sur les faits, en est réduite à restaurer des dogmes à co
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ête du progrès. Et c’est une autre prophétie, qui
deviendra
vraie, celle de Proudhon, qui fut quarante-huitard : « Le xxe siècle
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». Les machines envahissent nos vies, nous allons
devenir
leurs esclaves. Elles asservissent déjà nos corps, dictent nos gestes
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e monde s’organise dans la paix, si la prospérité
devient
universelle, le loisir généralisé, la santé publique assurée par le W
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en général et le christianisme en particulier ne
deviendront
-ils pas superflus ? L’inquiétude qui entretient leur besoin ne sera-t
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s audiences toujours plus larges en Occident. Que
deviendra
dans cette immense compétition le christianisme ? Sa prétention fonda
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els. Pour que le progrès matériel qu’elle apporte
devienne
un bien réel, humain, il faudra que la conception chrétienne du monde
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ire de pensée, de vie et d’organisations sociales
devenues
périmées ou trop régionales, que s’inscrivent les chances mondiales d
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frique, ce sont des leaders éduqués en Europe, et
devenus
chrétiens, qui prennent la tête des partis progressistes dans la plup