1 ustrer par d’innombrables exemples cet axiome qui devint la formule de mes premières douleurs morales. Après six ans de ce rég

2 hangé ! On s’entendait d’autant mieux qu’on était devenu plus différents. Car ces différences sont les premières marques de la

3 e plus possible de « connaissances » qui dès lors deviennent obligatoires. La somme et l’arrangement des parties doivent être iden

4 primaires et secondaires. Ils n’en sont pas moins devenus le but même de l’instruction ; la fin qui justifie les moyens et à qu

5 , admiration des forts en gueule, — tout cela qui deviendra plus tard socialisme ou morgue bourgeoise, esprit de parti, arrivisme

6 le radicale ne peut pas être idéaliste : car elle deviendrait un danger pour le désordre établi. L’idéalisme est forcément révoluti

7 ans la bourgeoisie et dans le peuple ; elle y est devenue une tyrannie. Avant il y avait la Raison et les sentiments. Maintenan

8 t lui qui stérilise nos utopies et les empêche de devenir autre chose que des utopies. Il s’agit donc en premier lieu de le dém

9 ondre le salut et l’Église ». (p. 27) L’École est devenue la religion de l’État-nation. (p. 27) Elle doit en inculquer les dogm

10 économique ». (p. 115) À cette fin, « les enfants deviennent de plus en plus une sorte de ressource naturelle, dont le traitement

11 ances qui peuvent aider un homme à se réaliser, à devenir soi-même — plutôt qu’un rouage producteur et un client consommateur.

12 e, ou qu’il se donne encore pour libéral, l’École devient un instrument de conditionnement économique et militaire. Si l’État e

13 s, se constituent, les données de base de l’École deviennent susceptibles de modification. Voici comment : Les régions sont formée

14 e des activités d’instruction à la vie de la cité devient praticable. Et alors, une École nouvelle peut se créer selon les beso

15 ure, à la limite, pour les meilleurs. L’école est devenue synonyme de malheur quotidien pour des millions d’enfants. Nous pouvo