1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
1 vérences ». On a vu le rôle de la Femme, appât du diable pour entraîner les âmes dans les corps. En retour (en revanche, dirai
2 e chrétienne, décrétant la damnation éternelle du diable et des pécheurs endurcis, aboutit à un dualisme final, bien qu’à l’en
3 n de ce qu’il fait avec son corps — cette part du diable  — ne saurait engager le salut de son âme : « Point de péché au-dessou
4 ut d’abord, dit Marcabru, « Il lie partie avec le diable , celui qui couve Faux Amour ». (Et en effet, le diable n’est-il pas l
5 e, celui qui couve Faux Amour ». (Et en effet, le diable n’est-il pas le père de la création matérielle… et de la procréation,
6 aurait ainsi pour origine non point Dieu, mais le diable . 41. Ce chiffre est archétypique. Jésus est demeuré quarante jours a
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
7 r le Christ qui est « le chemin », celui-là va au diable , disait énergiquement Luther.) Ils pressentent que la Nuit est un mys
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
8 sentiments moraux ; la sensualité, abandonnée au diable , se venge terriblement. Que l’un ou l’autre de ces penchants prédomin