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Le
dialogue
Europe-Amérique (juin-juillet 1952)d Sous son aspect de tentation
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souvent, elle n’a rien empêché. Nécessité d’un
dialogue
juste Depuis un certain temps, le CEC prépare le plan d’une rencon
3
entendus entre l’Europe et l’Amérique. Pour qu’un
dialogue
de cette nature soit juste, et pour qu’il puisse créer une atmosphère
4
euples européens ». (Esprit, juin 1952.) d. « Le
dialogue
Europe-Amérique », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève,
5
Le
dialogue
Europe-USA (août-septembre 1952)e L’éditorial de notre bulletin d
6
dans le prochain numéro de ce bulletin. e. « Le
dialogue
Europe-USA », Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 5
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activités nouvelles, actuellement à l’étude : un
dialogue
Europe-Amérique, des séminaires européens de musique, de théâtre et d
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du CEC. Du même coup seront posées les bases d’un
dialogue
, que j’espère fécond, entre nos différentes branches d’étude et d’act
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compte de ce malentendu toujours instant dans le
dialogue
européen. Cependant. c’est l’angle de vision que l’on adopte qui perm
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science, la table ronde a affirmé la nécessité du
dialogue
fécond, de la mise en question réciproque dans la tolérance mutuelle,
11
ducation populaire, pédagogie sportive, ou encore
dialogue
Europe-Amérique. Il y aurait là, peut-être, danger de double emploi7)
12
s dans le monde d’aujourd’hui, c’est l’office des
dialogues
interculturels (avec les USA, l’Asie du Sud et l’islam) dont nous pou
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ations, les échanges culturels vont reprendre, un
dialogue
va s’instituer. Quels en seront les interlocuteurs ? Du côté russe, l
14
ndre aux Russes. Ceux-ci jugeront sans intérêt un
dialogue
avec leur écho. Les neutralistes ? Ce sont les défaitistes de l’Occid
15
able qu’ils vont s’en charger. S’il s’agissait de
dialogues
de pays à pays, ce serait normal : France-Biélorussie, Allemagne-Géor
16
uent radicalement des dictatures totalitaires. Un
dialogue
qui n’aurait donc lieu qu’entre l’URSS et ses partisans, ou entre l’U
17
de telle ou telle nation isolée ne serait pas un
dialogue
sur pied d’égalité entre A et B, figurant deux points de vue bien dis
18
tre A et 1/22e de B. Si la détente est vraie, un
dialogue
véritable doit s’instituer entre Moscou d’une part, et l’Europe telle
19
, n’est nullement une cause d’infériorité dans le
dialogue
avec la doctrine totalitaire des Russes. L’étalage de nos diversités
20
concrètes qui nous paraissent nécessaires pour un
dialogue
authentique : ce rappel définit nos propres positions. Un échange vra
21
ielles de l’été dernier. 3. Le désir d’engager le
dialogue
, ou simplement de mieux connaître ce qui se fait en Occident, demeure
22
elle, d’exploration de la Terre et de l’Homme, de
dialogue
vrai. Les deux premières formes « d’échanges » sont trompeuses, parce
23
I. Conditions historiques et difficultés du
dialogue
Nos goûts spontanés d’intellectuels européens, curieux de ce qui d
24
e lui attribue dans l’État. Autrement dit : si le
dialogue
« à l’occidentale » était admis par les interlocuteurs russes, il n’y
25
les interlocuteurs russes, il n’y aurait plus de
dialogue
Europe-URSS à proprement parler, car les intellectuels soviétiques, a
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errer de plus près la nature très particulière du
dialogue
dont nous cherchons à découvrir les bases, si étroites et précaires s
27
héoriquement, il peut sembler que toute espèce de
dialogue
réel soit exclue par de telles données de fait. La base commune, le m
28
ns ce qui suit, à proposer des modes ou formes de
dialogue
qui ne nous paraissent point passibles des reproches que les dirigean
29
se demandera sans doute pourquoi nous tenons à ce
dialogue
. Répondons par avance en toute franchise. Si anodins que soient peut-
30
s finiraient par accepter, nous pensons qu’un tel
dialogue
ne serait pas vain : parce qu’il répondrait au désir exprimé par un t
31
l et dans ses perspectives spécifiques. (Sinon le
dialogue
serait faussé, chacun se présentant à l’autre d’une manière artificie
32
s européens n’auraient plus le choix. À défaut du
dialogue
réel que souhaitent, nous le savons, leurs confrères soviétiques, ils
33
s accepter comme équitable, ni même honnête, un «
dialogue
» mettant en présence dix Soviétiques et dix Européens, ces derniers
34
Europe-URSS : en attendant le
dialogue
(février 1956)ah Les réactions soviétiques — officielles ou privée
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interdit. ah. « Europe-URSS : en attendant le
dialogue
», Bulletin du Centre européen de la culture, Genève, n° 3, février 1
36
’Europe vers le reste du monde, organisation d’un
dialogue
Europe-Inde — pour ne parler que de ceux de nos projets qui, déjà, on
37
Premières démarches en vue de l’établissement de
Dialogues
interculturels. — Numéro spécial sur les Échanges culturels Europe-U
38
r, nos différentes nations ne pourront engager le
dialogue
nécessaire avec les autres traditions de culture, que si elles se pré
39
r, nos différentes nations ne pourront engager le
dialogue
nécessaire avec les autres traditions de culture que si elles se prés
40
Pour un
Dialogue
des cultures [Note liminaire] (avril 1962)br Dès les premières pub
41
par la suite comme un leitmotiv : entreprendre un
dialogue
entre l’Europe, d’une part, considérée non comme une addition de nati
42
dis et mutuellement hostiles, était la méthode du
Dialogue
au niveau des cultures vivantes. Après dix ans d’études et d’activité
43
que le moment était venu de passer au stade de ce
dialogue
mondial, et d’en instituer les conditions pratiques. Il remercie la F
44
etin du Centre européen de la culture : « Pour un
Dialogue
des cultures », Genève, n° 1-2, avril 1962, p. 1-2.
45
Le
dialogue
des cultures [interventions] (avril 1962)55 Introduction au coll
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l’urgence et de l’importance de dialoguer sur ce
dialogue
des cultures, qui est l’une des grandes tâches de notre siècle. C’est
47
e CEC, aujourd’hui, aborde le problème immense du
dialogue
entre les cultures. Ici, dans cette maison, nous nous sommes efforcés
48
ustre bien l’une des difficultés majeures de tout
dialogue
entre plusieurs cultures, dans l’état présent des choses. Pour entrep
49
tre accord quant à la nature et à la nécessité du
dialogue
. Et tout d’abord, je voudrais que ceci soit bien clair ! Il s’agit ic
50
ais que ceci soit bien clair ! Il s’agit ici d’un
dialogue
des cultures, et non pas d’un débat de politique mondiale. On me dira
51
politique avant tout. Et que, par conséquent, le
dialogue
des cultures n’est guère qu’un luxe, une activité secondaire et proba
52
ques subsistent. S’il en était vraiment ainsi, le
dialogue
des cultures ne pourrait jamais avoir lieu, car il y aura toujours de
53
e n’aura pas été établie. Or c’est précisément le
dialogue
des cultures qui pourrait établir cette base d’entente. Même si la ch
54
ance mutuelle de nos cultures. Et cela suppose un
dialogue
véritable, et un dialogue organisé. Qu’est-ce alors qu’un dialogue v
55
res. Et cela suppose un dialogue véritable, et un
dialogue
organisé. Qu’est-ce alors qu’un dialogue véritable ? Disons tout de
56
, et un dialogue organisé. Qu’est-ce alors qu’un
dialogue
véritable ? Disons tout de suite que cela ne saurait être une success
57
blic, qui n’est personne. Si nous voulons un vrai
dialogue
entre nos cultures, commençons donc nous-mêmes, ici et maintenant, pa
58
soins du CEC) donnant une synthèse des motifs du
dialogue
et de ses méthodes. Et nous voudrions 2° que ce colloque aboutisse à
59
Premier point : Quels sont les motifs généraux du
dialogue
, résultant de la situation actuelle dans le monde ? Il s’agit en somm
60
érale et clairement convaincus de la nécessité du
dialogue
, car alors la condition principale est acquise : les volontés sont al
61
actuelles, qui me paraissent appeler d’urgence le
dialogue
. Bien entendu, d’autres motifs peuvent et devront être énumérés et dé
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terme cultures (au pluriel), dans le contexte du
dialogue
. Et de même, l’emploi du terme nationalisme, qui n’a pas du tout le m
63
ième point : Quels sont les motifs spécifiques du
dialogue
, pour chaque région ? Ceci nous demandera sans doute plus de temps.
64
larté. Commençons donc par les motifs généraux du
dialogue
, quitte à les préciser, à les illustrer ensuite par des motifs plus p
65
tous dans la même situation, et qui nous amène au
dialogue
— pour quelle raison ? Parce que cette technique, elle est sortie tou
66
e dont elles sont sorties. Il y a donc un premier
dialogue
, qui est universel, entre la culture dans chacune des régions différe
67
ve qu’est devenue la technique. Première forme du
dialogue
, première raison de dialoguer. Il s’agit que cette technique objectiv
68
autre culture, quel que soit son âge. Ce premier
dialogue
entre la technique et les cultures, ce premier dialogue est universel
69
ue entre la technique et les cultures, ce premier
dialogue
est universel, et il s’agit pour nous de le maintenir en cet état, si
70
s oppositions violentes. Donc, première raison du
dialogue
: comment nous adapter, how to cope with technology, chacun à notre m
71
ulturels en conflit. Ici apparaît la nécessité du
dialogue
. Il est très bon que ces cultures soient différenciées mais si l’on n
72
pplaudissements). Donc, ce que nous visons par ce
dialogue
, c’est une espèce de convergence vers une culture de l’universel, évi
73
vérifié notre accord de base sur la nécessité du
dialogue
. 55. « Le dialogue des cultures [interventions] », Bulletin du C
74
base sur la nécessité du dialogue. 55. « Le
dialogue
des cultures [interventions] », Bulletin du Centre européen de la cul
75
etin du Centre européen de la culture : « Pour un
Dialogue
des cultures », Genève, n° 1-2, avril 1962, p. 5-18. On reproduit ici
76
Principes et méthodes du
dialogue
entre les cultures (avril 1962)bs I. Nécessité du dialogue La
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les cultures (avril 1962)bs I. Nécessité du
dialogue
La diffusion mondiale des techniques occidentales de production, d
78
spécifiques. La possibilité et la nécessité d’un
dialogue
entre les cultures résultent clairement de ces deux phénomènes antago
79
e de schizophrénie culturelle. Seul, un véritable
dialogue
peut favoriser à la fois la prise de conscience par chaque culture de
80
l’échange créateur des valeurs. Conditions d’un
dialogue
fécond : — des interlocuteurs responsables, c’est-à-dire : conscients
81
oissante de la civilisation. II. Les motifs du
dialogue
et ses difficultés spécifiques, pour chaque culture La nécessité d
82
écifiques, pour chaque culture La nécessité du
dialogue
existe pour chacune de nos cultures, mais certains motifs varient de
83
de la culture européenne. 1. L’Europe a besoin du
dialogue
avec les autres cultures pour une raison fondamentale : elle est elle
84
fondamentale : elle est elle-même une culture de
dialogue
, née de la synthèse difficile et jamais achevée d’Athènes, de Rome, d
85
de certaines résistances traditionnelles. Dans le
Dialogue
des cultures, l’Europe se doit et doit au monde d’apporter son expéri
86
. 5. Au moment d’entreprendre et de développer ce
dialogue
qui lui est nécessaire, l’Europe se heurte à deux difficultés majeure
87
nt on parlait plus haut, avec lesquels engager le
dialogue
. De même qu’on ne sait où trouver le livre qui expliquerait la cultur
88
cienne à son grand héritage spirituel, appelle le
dialogue
avec l’Europe, et le partage du problème avec d’autres régions en sit
89
roblème de prise de conscience d’elle-même que le
dialogue
avec l’Europe, l’Amérique latine, le monde arabe, peut l’aider à éluc
90
eune Sénégalais.) Une des premières conditions du
dialogue
, tel que nous l’espérons, serait d’inciter chaque région culturelle à
91
ses besoins, ses motifs propres de poursuivre le
dialogue
, les bénéfices qu’elle en attend, et enfin les apports qu’elle peut y
92
ter que quelques-uns des plus connus, initient le
dialogue
nécessaire, parce qu’ils prennent pour sujet réel la confrontation de
93
d’entre elles répondent aux conditions d’un vrai
Dialogue
des cultures, et ceci pour deux raisons principales : 1. Une additi
94
me unité de culture et de civilisation.) Tous les
dialogues
savants que peuvent tenir entre eux linguistes, folkloristes, archéol
95
puisent chacun leur sujet spécial, ne font pas un
Dialogue
des cultures. Ils peuvent se multiplier à la satisfaction générale, s
96
problèmes de fonds et d’ensemble soit touché. Le
Dialogue
des cultures doit s’établir entre des ensembles, et porter sur des pr
97
moyens d’information de base qui permettraient un
dialogue
multilatéral des cultures. La situation ainsi décrite — possibilités,
98
faire apparaît plus clairement. V. Méthodes de
dialogue
1. Organiser le Dialogue des cultures sur la base des ensembles cu
99
nt. V. Méthodes de dialogue 1. Organiser le
Dialogue
des cultures sur la base des ensembles culturels, ou régions Est et O
100
turelle européenne. Mais il est clair que dans le
dialogue
avec l’Afrique noire, ou l’Inde, ou la Chine, ces quatre ensembles ad
101
trop vastes ou entre nations trop petites, que le
dialogue
peut s’instituer. 2. « Présenter » (expliquer et enseigner) ces régio
102
es ; b) d’institutions équipées pour organiser le
dialogue
, et pour permettre aux interlocuteurs responsables de s’informer, de
103
t pourtant, même si l’on est persuadé que le vrai
dialogue
s’institue au niveau des expériences spirituelles, il reste que les â
104
es, et donnerait une efficacité toute nouvelle au
dialogue
sincère et fécond des cultures. La mission de ces centres régionaux s
105
d’instruments efficaces pour animer et nourrir le
Dialogue
des cultures. Pratiquement, on pourrait attendre de tels centres les
106
ur l’organisation mondiale et pour l’animation du
Dialogue
des cultures Dès que de tels centres fonctionneraient, on saurait
107
enève, consacrés aux principes et aux méthodes du
Dialogue
des cultures, la préoccupation de l’efficacité, c’est-à-dire des moye
108
icacité, c’est-à-dire des moyens de développer ce
dialogue
, en temps utile, avant que l’on vienne nous dire : — Il est trop tard
109
ve, août 1961. bs. « Principes et méthodes du
dialogue
entre les cultures », Bulletin du Centre européen de la culture : « P
110
etin du Centre européen de la culture : « Pour un
Dialogue
des cultures », Genève, n° 1-2, avril 1962, p. 5-18. Le texte est int
111
e suite après, mais c’est à toi de commencer ! Ce
dialogue
est celui de tout engendrement, et en dépit de Zénon d’Élée, il about
112
issue n’est pas douteuse. Les cultures entrent en
dialogue
, sur un pied théorique d’égalité, au lendemain de l’ère coloniale. Po
113
tion et communication en progression géométrique.
Dialogue
, union, uniformisation… Voilà le premier mouvement, mondial. Tout se
114
ain risque de se trouver obligée d’entrer dans un
dialogue
actif avec, disons, la psychologie au sens large, pour jeter les base
115
’échange spontané de questions et de réponses, le
dialogue
en un mot, et il exclut l’intervention monologuante sous forme de dis
116
re l’idée d’un pluralisme des cultures entrant en
dialogue
, et admettant qu’elles sont autant de manifestations valables, précie
117
herche de la vie meilleure. Le respect mutuel, le
dialogue
, supposent, à la fois la diversité, la personnalité bien marquée des
118
toutes perdues par toute l’humanité. Le sujet du
dialogue
est immense, il est littéralement planétaire, il prête et il invite à
119
ommissions chargées de discuter la philosophie du
Dialogue
des cultures, puis à une seconde série de commissions chargées de pro
120
solutions pratiques tendant toutes à favoriser le
Dialogue
des cultures, vrai but de ce congrès, et non pas son annexe un peu ho
121
die, comédie, histoire, épopée, poésie, discours,
dialogue
, essai, conte et roman. Au contraire, du troisième millénaire avant n
122
aussi bien culturel que commercial. Mais, que le
dialogue
sur les finalités de la culture et de ses produits devienne de plus e
123
faut souhaiter, aussi prochaine que possible, du
Dialogue
des cultures. 138. Cf. L’Aventure occidentale de l’homme , Albin
124
, La Baconnière, Neuchâtel, 1962, 92 p. ; Pour un
Dialogue
des cultures, ouvrage collectif, avec G. d’Arboussier, G. Arciniegas,
125
Soyinka, La Baconnière, Neuchâtel 1962, 156 p. ;
Dialogue
des cultures, Les Conférences du Cénacle, Beyrouth, 1962, 24 p. ; L’E