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er, l’esprit de géométrie, qui est l’esprit de la
dictature
et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’idéal humaniste qui animait le
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s rationalisation, rationalisme, raison d’État ou
dictature
. L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fo
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t de l’esprit créateur. On pourrait concevoir une
dictature
qui ne borne pas ses ambitions au politique… Il arrive même qu’on pui
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e sens même des discours qui ordonnent l’action :
dictature
des instruments, qui se traduit en politique par l’influence prépondé
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légal, désordre et anarchie, établissement d’une
dictature
militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
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antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la
dictature
brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
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atiquement, et comme un produit accessoire, de la
dictature
économique des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masse
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: c’est que le Plan est l’instrument forgé par la
dictature
communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
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l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de
dictature
. De cette insuffisance de l’idéal — et non par des moyens mis en œuvr
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coup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur
dictature
, sa production industrielle, son armée, sa jeunesse, ses métros, et s
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relatif des deux régimes — un parallèle entre la
dictature
soviétique et le « Führerstaat » hitlérien50 considérés dans leurs ra
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égime installé, se pose la question de durer. Une
dictature
ne peut durer contre l’opinion libre et anarchique. Elle ne peut tolé
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taquant. Le seul désir de durer impose donc à une
dictature
trois grandes tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des doctr
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XIILeçon des
dictatures
De tout ce qui précède, il serait ridicule et vain de tirer une « c
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arés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la
dictature
que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
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ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler
dictature
et crime, discipline sociale et tyrannie, volonté de servir et trahis
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ntéresse directement l’objet de cet ouvrage : les
dictatures
totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur essai de créer, par la fo
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forme d’opposition la plus aiguë que tolèrent les
dictatures
… Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que
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ute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les
dictatures
sont fondées au contraire sur le primat, en fait et en droit, de l’ac
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ure. Ce processus est déjà commencé dans les deux
dictatures
rivales, et rien ne permet encore de prévoir les conséquences politiq
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s et historiques étaient telles qu’il fallait une
dictature
pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
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le cas des mesures politiques que s’imposent les
dictatures
. Du court destin de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
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question que de renaissance et de construction. «
Dictature
», « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
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faite. — Au terme du libéralisme, à l’origine des
dictatures
, une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
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r le fait des analyses internes qui précèdent. La
dictature
de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
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criticailleries libérales à l’adresse des grandes
dictatures
ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
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sir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses
dictatures
nous en montrent déjà l’aboutissement impitoyablement logique. La mac
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ceux qui, par ailleurs, confondraient volontiers
dictature
et autorité. Illusion rationaliste, dont le crédit repose sur notre i
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pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de
dictature
que nos bons libéraux voudraient attribuer à je ne sais quel satanism
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texte à certains intellectuels pour repousser une
dictature
fasciste que leur inaction même appelle. Qu’il me suffise ici de ment
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en droit par ses répondants politiques. Car si la
dictature
que la démocratie des clercs mérite est exercée un jour par le prolét
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si le communisme se révèle impuissant ; et si la
dictature
, comme il faut bien le craindre, est exercée plutôt par la petite bou
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ication du Progrès. 72. Ni bien entendu dans les
dictatures
qu’elles se donnent, selon leurs mérites respectifs. 73. Voir : La
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liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une
dictature
étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer. Mais : je constate que la
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enfin qu’il évoque surtout la « mise au pas » des
dictatures
. Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise
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), Aron et Dandieu (Révolution nécessaire), Aron (
Dictature
de la liberté), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire),
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’insister sur le concret du problème. Le vice des
dictatures
modernes est d’avoir soumis l’aspect concret à l’abstrait, alors qu’i
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rdre d’entrée en scène). La gauche approuvait une
dictature
de fait qui se prétendait « prolétarienne », la droite un socialisme