1 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Fatalités du rationalisme bourgeois
1 er, l’esprit de géométrie, qui est l’esprit de la dictature et qui conduit à l’étatisme. Dès que l’idéal humaniste qui animait le
2 s rationalisation, rationalisme, raison d’État ou dictature . L’examen des doctrines les plus puissantes du dernier siècle nous fo
2 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’Arche de l’Alliance
3 t de l’esprit créateur. On pourrait concevoir une dictature qui ne borne pas ses ambitions au politique… Il arrive même qu’on pui
3 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Sur le déclin du Moyen Âge
4 e sens même des discours qui ordonnent l’action : dictature des instruments, qui se traduit en politique par l’influence prépondé
4 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Décadence des lieux communs
5 légal, désordre et anarchie, établissement d’une dictature militaire, plan quinquennal, conversion personnelle, application d’un
6 antôt le statu quo, si absurde soit-il, tantôt la dictature brutale et arbitraire, plus rarement la revendication d’un équilibre
5 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure soviétique
7 atiquement, et comme un produit accessoire, de la dictature économique des prolétaires. « Au début, on avait représenté les masse
8 : c’est que le Plan est l’instrument forgé par la dictature communiste pour unifier la pensée et l’action du peuple et de ses con
9 l’homme qui résiste, en créant, à toute espèce de dictature . De cette insuffisance de l’idéal — et non par des moyens mis en œuvr
6 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — La mesure nationale-socialiste
10 coup de ces Russes sont venus à Paris vanter leur dictature , sa production industrielle, son armée, sa jeunesse, ses métros, et s
11 relatif des deux régimes — un parallèle entre la dictature soviétique et le « Führerstaat » hitlérien50 considérés dans leurs ra
12 égime installé, se pose la question de durer. Une dictature ne peut durer contre l’opinion libre et anarchique. Elle ne peut tolé
13 taquant. Le seul désir de durer impose donc à une dictature trois grandes tâches d’ordre culturel : a) la mise en forme des doctr
7 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — Leçon des dictatures
14 XIILeçon des dictatures De tout ce qui précède, il serait ridicule et vain de tirer une « c
15 arés. Le libéralisme n’a le droit de critiquer la dictature que lorsqu’il assure une liberté réelle et plus féconde que la contra
16 ujours indemne, facilité qui consiste à assimiler dictature et crime, discipline sociale et tyrannie, volonté de servir et trahis
17 ntéresse directement l’objet de cet ouvrage : les dictatures totalitaires ont échoué jusqu’ici dans leur essai de créer, par la fo
18 forme d’opposition la plus aiguë que tolèrent les dictatures …   Le monde bourgeois mettait l’esprit au-dessus de tout, si bien que
19 ute efficacité, puis toute vertu spirituelle. Les dictatures sont fondées au contraire sur le primat, en fait et en droit, de l’ac
20 ure. Ce processus est déjà commencé dans les deux dictatures rivales, et rien ne permet encore de prévoir les conséquences politiq
21 s et historiques étaient telles qu’il fallait une dictature pour y mettre un minimum d’ordre et permettre à la vie de continuer.
8 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — commune mesure et acte de foi
22 le cas des mesures politiques que s’imposent les dictatures . Du court destin de la culture soviétique, depuis vingt ans, ou de la
9 1936, Penser avec les mains (1972). La commune mesure — L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle
23 question que de renaissance et de construction. «  Dictature  », « tyrannie », « conformisme brutal », tout cela, qui épouvante les
24 faite. — Au terme du libéralisme, à l’origine des dictatures , une seule et même situation matérielle : la misère. L’un des système
25 r le fait des analyses internes qui précèdent. La dictature de cette crise sur nos esprits et sur nos corps signifie sans erreur
26 criticailleries libérales à l’adresse des grandes dictatures ne sont dangereuses que pour ceux qui s’y livrent. Ils n’arrêteront p
10 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — La pensée prolétarisée
27 sir un déficit. Fatalité prolétarienne ! Diverses dictatures nous en montrent déjà l’aboutissement impitoyablement logique. La mac
28 ceux qui, par ailleurs, confondraient volontiers dictature et autorité. Illusion rationaliste, dont le crédit repose sur notre i
29 pas, d’autre part, l’origine réelle du concept de dictature que nos bons libéraux voudraient attribuer à je ne sais quel satanism
30 texte à certains intellectuels pour repousser une dictature fasciste que leur inaction même appelle. Qu’il me suffise ici de ment
31 en droit par ses répondants politiques. Car si la dictature que la démocratie des clercs mérite est exercée un jour par le prolét
32 si le communisme se révèle impuissant ; et si la dictature , comme il faut bien le craindre, est exercée plutôt par la petite bou
33 ication du Progrès. 72. Ni bien entendu dans les dictatures qu’elles se donnent, selon leurs mérites respectifs. 73. Voir : La
11 1936, Penser avec les mains (1972). Penser avec les mains — Éléments d’une morale de la pensée
34 liberté comme si on la désirait vraiment ; d’une dictature étrangère comme d’un paradis ou d’un enfer. Mais : je constate que la
35 enfin qu’il évoque surtout la « mise au pas » des dictatures . Mais ce sont là brimades extérieures, dont l’injustice ou la sottise
36 ), Aron et Dandieu (Révolution nécessaire), Aron ( Dictature de la liberté), Mounier (Révolution personnaliste et communautaire),
37 ’insister sur le concret du problème. Le vice des dictatures modernes est d’avoir soumis l’aspect concret à l’abstrait, alors qu’i
12 1972, Penser avec les mains (1972). Préface 1972
38 rdre d’entrée en scène). La gauche approuvait une dictature de fait qui se prétendait « prolétarienne », la droite un socialisme