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urge ; non pas au sens d’un homme, mais bien d’un
dieu
. Ce dernier trait est capital. On sent qu’il trahit un refus de la ré
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n nouveau mythe. Il est comme une invocation à un
dieu
nouveau, une sorte de « Gott mit uns ! » aussitôt exaucé, puisque par
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e parler… Et cependant cet esprit national est un
dieu
bien réel, et que l’on croit vraiment, puisqu’il peut exiger le sacri
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l. Cette petite phrase dit tout. La nation est un
dieu
lointain, qui demande beaucoup plus qu’il ne donne, infiniment plus,
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is entré. Boutique de gloire où fréquentaient nos
Dieux
! Nous en connaissions la légende. Apollinaire avait discouru là, dev
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final et le personnage sacré. 2. Œdipe et les
dieux
Freud désigne du nom d’Œdipe le complexe composé dans l’inconscien
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solide, la puissance du père plus assurée, et le
dieu
dont le père tient ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un
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ine se divise elle-même, soit en une pluralité de
dieux
, comme en Grèce, soit en un couple dieu-déesse, comme en Égypte, soit
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crète (çatki) qui anime le cosmos et soutient les
dieux
(en premier lieu Shiva et Bouddha)… est fortement personnifiée : c’es