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adence invente un syncrétisme. Rome eut celui des
dieux
; nous aurons celui des races de la Terre. Non plus une foi commune,
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ntal. Un seul fut parfaitement Homme : c’était un
dieu
. N’attendons pas d’un nouvel humanisme qu’il nous désigne un but, ni
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arder vierge parmi nous — voici déjà tant de faux
dieux
— le fascinant éclat de ce vide ? 5. Je songe à la « psychologie sc
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rche l’effet pittoresque. « Les curés de tous les
dieux
blancs se sont mis à convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à leur
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ène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le
dieu
de l’Amour. « Si vous désirez savoir comment cela s’applique à mon h
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rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces
dieux
, tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
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iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres
dieux
pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
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mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de
dieux
, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
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ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces
dieux
ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
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e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des
dieux
du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
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à le définir en termes positifs, cette fois. Les
dieux
, les mythes du siècle, sont tout-puissants sur nous. Dénoncer leurs m
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-moi de renverser la question : Qu’est-ce que ces
dieux
et ces mythes collectifs ? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont de
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, et la terreur que commencent d’y semer nos faux
dieux
, ont réveillé quelques esprits, dont témoigne la renaissance, ou pour
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« réveil de la masse » pour affirmer que tous ces
dieux
sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelo
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» pour affirmer que tous ces dieux sont des faux
dieux
? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’e
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ieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux
dieux
pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ? Mais non, nous appelons
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orgueil fantastique. Le solitaire et les faux
dieux
Nous croyons à la foule, aux races, à l’histoire (ou plutôt à l’év
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l présent, et tout cela n’est que mythologie. Les
dieux
du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux d
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viduelle. Chaque fois que nous disons d’un de nos
dieux
qu’il est puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a
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évaloir pour rendre un culte sanguinaire aux faux
dieux
qu’elle a suscités. « Le philosophe dit à bon droit que la vie doit ê
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vous croyez qu’il y a, à côté de Dieu, encore un
dieu
: morale, devoir kantien, conscience, notion humaine de la justice, s
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ssance, qu’ils assimilent à l’invocation des faux
dieux
. Pour les évangiles, la puissance est la plus grande des tentations q