1
qui pensais en créant pouvoir jouir de la vie des
dieux
et m’y égaler… combien je dois expier tout cela ! » Faust se reprend
2
n souveraine d’une âme tout occupée à dompter ses
dieux
. Une haute menace, invisible à tout autre, l’accompagne sans trêve, e
3
, et la terreur que commencent d’y semer nos faux
dieux
, ont réveillé quelques esprits, dont témoigne la renaissance, ou pour
4
« réveil de la masse » pour affirmer que tous ses
dieux
sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelo
5
» pour affirmer que tous ses dieux sont des faux
dieux
? Mais sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’e
6
ieux sont des faux dieux ? Mais sont-ils des faux
dieux
pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ? — Mais non, nous appelo
7
rgueil fantastique. 5.Le solitaire et les faux
dieux
Nous croyons à la foule, aux races, à l’Histoire (ou plutôt à l’Év
8
l présent, et tout cela n’est que mythologie. Les
dieux
du siècle ont l’existence qu’on leur prête : hélas ! il serait faux d
9
viduelle. Chaque fois que nous disons d’un de nos
dieux
qu’il est puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a
10
aloir pour rendre un culte sanguinaire à ses faux
dieux
. Ils n’ont pas lu Hegel, bien sûr, mais Hegel est dans tous nos journ