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hommes qui agissent, et non pas du tout ces faux
dieux
qu’on invoque pour couvrir des impuissances trop humaines. La plupart
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rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces
dieux
, tous, nous leur obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leu
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iques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres
dieux
pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion
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mière moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de
dieux
, c’est ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
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ont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces
dieux
ont même leur théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux
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e. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des
dieux
du siècle, et peut-être aurions-nous un peu plus d’attention pour les
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à le définir en termes positifs, cette fois. Les
dieux
, les mythes du siècle, sont tout puissants sur nous. Dénoncer leurs m
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ettez-moi de renverser la question : que sont ces
dieux
et ces mythes collectifs sous lesquels on prétend nous courber ? J’ai
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royant, c’est-à-dire un homme qui connaît un faux
dieu
(conscience morale, justice humaine, nation, peuple, etc.), cet absol
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toute une civilisation, dont on ne voit pas quel
dieu
serait l’auteur, et que rien dans le passé de l’humanité ne peut perm
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es créations de nos désirs divinisés, ce sont les
dieux
que nous nous fabriquons avec toutes nos folies, et que nous invoquon
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ns contre nos désespoirs trop vrais ; ce sont les
dieux
que l’homme fait à son image. Or, si l’homme est un loup pour l’homme
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ue seront pour lui ses créatures divinisées ! Les
dieux
de l’Occident réclament des dividendes ; ils réclament aussi des sacr
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rigine du monde, les hommes ont toujours appelé «
dieu
» le principe de cohérence de leur vie sociale et privée. Le fascisme
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ans un lent cauchemar la Bête de l’Apocalypse, le
dieu
glacé État qu’ils édifient pour le Grand Soir fasciste ou stalinien.
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se prépare, c’est l’Inauguration de la Statue du
dieu
au seuil de la nuit sans histoire où tous les hommes en rangs serrés
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la République romaine, quand César est devenu un
dieu
. Et c’est l’échec de cette religion d’État, confondu avec l’échec plu