1 1947, Doctrine fabuleuse. Premier dialogue sur la carte postale. La pluie et le beau temps
1 adoriez la lumière, le beau temps vous serait un dieu rendu visible et le « bonheur » serait le nom de sa présence. Mais un
2 1947, Doctrine fabuleuse. Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même
2 thodique, — manie de définir, défiance envers les dieux , avarice du cœur. À chaque regard dans un miroir, nous perdons une Eu
3 1947, Doctrine fabuleuse. L’ombre perdue
3 u moins, qui, plaçant la Raison dans le monde des dieux , voudraient bien être pris pour des gens raisonnables. Voilà pourquoi
4 1947, Doctrine fabuleuse. Contribution à l’étude du coup de foudre
4 seule a fait tous ces ravages, et non pas quelque dieu , ni le Destin. Il n’y aurait jamais de coup de foudre sans ce désir q
5 1947, Doctrine fabuleuse. La gloire
5 e que je la connais depuis toujours, moi seul. Un dieu n’a pas besoin d’adorateurs pour rayonner et se réjouir de son être.
6 de son être. Oui, c’est bien là le privilège d’un dieu . Et la vraie gloire. Qu’est-ce que l’incognito ? Il y a là quelqu’un
6 1947, Doctrine fabuleuse. Le supplice de Tantale
7 celles mêmes de la mort, font place aux lois des dieux , qui sont celles de l’esprit ; et des dieux irrités contre l’homme, c
8 s des dieux, qui sont celles de l’esprit ; et des dieux irrités contre l’homme, c’est-à-dire d’un esprit coupable. Regardons
9 s deux crimes, dit la Fable. Admis à la table des dieux , il avait dérobé à ses hôtes leur nectar et leur ambroisie, pour les
10 ntale, quand il est assez clair qu’il jalouse les dieux , leur divination, leur puissance, et tous les plaisirs qu’ils en tire
11 uant à la mise à mort du fils, offert ensuite aux dieux comme nourriture meilleure, il est surprenant d’observer qu’elle inve
12 omme tue lui-même son fils, et donne sa chair aux dieux pour qu’ils en meurent — s’ils perdent leur divinité de s’être une fo
13 humain. Parce qu’il a convoité la nourriture des dieux , Tantale se voit refuser celle du commun des hommes. Sa jalousie se r
14 et c’est pourquoi les châtiments qu’infligent les dieux revêtent en général un caractère de revanche pure et simple, et comme
15 nscendance, ou d’un appel venu d’ailleurs. (Les «  dieux  » n’étant, en fait, que ses propres limites.) Dans l’histoire du supp
16 et le même orgueil, il nourrit la vengeance des «  dieux  » qui frustrent ces désirs et qui retardent, ironiquement, d’écraser